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Discussion avec Bernard Friot : Loi Travail, infra emploi et salaire à vie. Retrouvez la vidéo liée à cet article en cliquant sur le lien suivant : Espaces marx (EM) : Pourquoi es-tu mobilisé contre la loi Travail ? Parce que je suis mobilisé depuis plus de trente ans contre la dérive qu’elle continue. La loi Travail – j’utilise son nom officiel même si cette loi est en réalité une insulte aux travailleurs, pour éviter tout détournement raciste et machiste du nom de la Ministre comme on en trouve trop dans les pancartes des manifs et même, c’est affligeant, dans le sketche que les Pinçon-Charlot sont allé faire à la Nuit Debout de République - est le résultat de plusieurs décennies d’inversion de la hiérarchie des normes, à commencer par les lois Auroux de 1982.

Pourquoi la hiérarchie des normes est-elle un enjeu de lutte de classes ? Parce que travailler engage deux ordres de réalité, la valeur d’usage et la valeur économique, qu’il faut soigneusement distinguer : Que m’apprend l’histoire de la sécurité sociale ? EM. BALLAST L’université populaire doit l’être vraiment. Texte inédit pour le site de Ballast Effectuer un détour par l'histoire des universités populaires afin de proposer, pour ici et maintenant, quelques pistes de réflexion et d'action en matière d'éducation et de démocratisation des savoirs : telle est l'ambition du présent texte. Contre un enseignement « ultraspécialisé, inoffensif, hors-sol, excluant tous rapports sociaux et toute visée critique au nom de la sacro-sainte objectivité », il loue une éducation articulée entre l'esprit et le corps et place le débat au centre de ses dispositifs. Au 36 rue Marceau, à Montreuil, une histoire de la dignité humaine et ouvrière est née. Son concepteur est un sans-grade.

Apogée et chute des universités populaires Émile Méreau et George Deherme ne peuvent être séparés de leur époque. . « Au sortir du turbin, le labeur du jour pesant sur les corps, ils épuisent, ici et maintenant, un thème choisi en commun selon un rite installé. » Naissance des syndicats (image du PCF ) Comment la gauche et la contre-culture sont tombées dans le piège de l'utopie numérique.

Pour l'historien Fred Turner, qui retrace la filiation entre les idéaux communautaires des années 60 et la vision d'un Internet comme espace de salut pour l'individu et le collectif, le pouvoir de fascination des réseaux est plus vivant que jamais et nourrit l'idéologie de l'économie numérique autant que les marges d'Internet. Selon lui, tant que la politique sera laissée de côté, aucun ordinateur ne changera le monde.

L’historien américain Fred Turner, de passage à Paris pour donner deux conférences, revient sur sa thèse iconoclaste: selon ce chercheur qui enseigne au département des sciences de la communication de l’université de Stanford, tous les éléments de l’utopie numérique, qui voit dans l’avènement de la micro-informatique et des réseaux dématérialisés le moyen pour l’individu de s’émanciper d’une société hiérarchique, bureaucratique et aliénante, remontent à la contre-culture développée par les hippies de la côte Ouest dans les années 60. Fred Turner Jean-Laurent Cassely. L'insurrection des citoyens, par Claude Julien (Le Monde diplomatique, septembre 1989) Regardez bien autour de vous. Le premier coup d’oeil vous révélera un peuple heureux. Heureux parce que libre. Parfaitement libre de choisir, dans les pages publicitaires de ses journaux, entre plusieurs marques prestigieuses de somptueuses voitures françaises et étrangères ; libre de donner sa préférence soit aux journaux imprimés par M.

Hersant, soit à sa chaîne de télévision ; libre d’hésiter devant l’infinie diversité des jeux d’argent et le subtil talent des feuilletons importés qui introduisent sur le petit écran une note d’exquis raffinement ; libre de participer aux « noyaux durs » des firmes privatisées et d’influencer les choix stratégiques des entreprises nationalisées ; libre d’envoyer ses enfants dans une école publique ou dans une institution privée financée par l’Etat ; libre d’établir son domicile, selon ses convenances, dans une lointaire banlieue ou dans les beaux quartiers du centre-ville. Regardez bien autour de vous. La prospérité n’épargne aucun secteur. Hélas ! Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre, par Marylène Patou-Mathis (Le Monde diplomatique, juillet 2015) Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la « guerre de tous contre tous » existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651).

Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans « le plus horrible état de guerre » par la « société naissante » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755). L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1).

Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Les classes populaires décrochent depuis 2008 (et tout le monde s’en fout) «Ce décrochage de la France d’en bas est inédit», lit-on dans une note de l'Observatoire des inégalités, dont le directeur n’est pas content et le fait savoir. Soit une population, la France.

Découpons-la en dix parts égales en fonction des revenus. On obtient dix tranches (déciles). On prend les chiffres de l’Insee de 2008 à 2011 qui étudie le revenu déclaré moins les impôts payés plus les prestations sociales reçues, et on sait de quel montant on dispose en moyenne dans chaque part. C’est ce qu’a fait l’Observatoire des inégalités en février 2014, qui en rend compte dans une note aussi limpide qu’énergique: «La France populaire décroche, qui s’en soucie?» Alors que la première publication de ces chiffres en février dernier avait suscité un intérêt poli, le petit coup de gueule semble avoir été plus relayé. Observatoire des inégalités 3. 2. 3. Décrochage inédit – tout le monde s’en fout – les médias sont à côté de la plaque Mais «qui s’inquiète vraiment de cette fracture?»

Caring too much. That's the curse of the working classes | David Graeber. "What I can't understand is, why aren't people rioting in the streets? " I hear this, now and then, from people of wealthy and powerful backgrounds. There is a kind of incredulity. "After all," the subtext seems to read, "we scream bloody murder when anyone so much as threatens our tax shelters; if someone were to go after my access to food or shelter, I'd sure as hell be burning banks and storming parliament. What's wrong with these people? " It's a good question. I think the very incredulity with which I began provides a partial answer. To some degree this seems to reflect a universal sociological law. And humans being the empathetic creatures that they are, knowledge leads to compassion.

And who do they employ? Even in the days of Karl Marx or Charles Dickens, working-class neighbourhoods housed far more maids, bootblacks, dustmen, cooks, nurses, cabbies, schoolteachers, prostitutes and costermongers than employees in coal mines, textile mills or iron foundries. L'ÉCOLE DE DEMAIN | Dessinons l'école pour la réussite de tous les élèves de la maternelle au lycée – Le blog Education du SE-Unsa.

La Quadrature du Net | Internet & Libertés. Article11. Les incroyables promesses de la médecine régénératrice. Tout a commencé avec Rocky. Non pas le boxeur de cinéma incarné par Sylvester Stallone, mais un chien qui portait le même nom et qui, au fond, s'est lui aussi vu offrir une deuxième chance. Nous sommes à la fin des années 1980 et l'Américain Stephen Badylak, spécialiste à l'époque de pathologie animale à Purdue University (Indiana), cherche un substitut aux tubes synthétiques qui remplacent les aortes en chirurgie cardiaque et présentent le défaut de provoquer inflammation et caillots. Son idée : prélever un morceau d'intestin grêle de Rocky, qui fait le bon diamètre, et le greffer à la place de son artère pour vérifier qu'il est assez résistant pour jouer ce rôle. Quand il rentre chez lui après l'opération, le chercheur ne s'attend pas vraiment à ce que Rocky passe la nuit.

Mais le lendemain matin, et les jours suivants, le chien est en pleine forme et attend avec impatience qu'on lui serve sa pâtée... Badylak réitère l'opération sur 14 autres chiens. ZONES. Les pages qui suivent traitent d’une question simple : comment comprendre que, dans nos sociétés, hommes et femmes acceptent d’aussi bonne grâce les rapports de domination auxquels ils sont soumis ? Pourquoi ces rapports sont-ils considérés comme naturels et indiscutables ? De quels moyens disposons-nous pour perturber ce consensus ? De nombreuses institutions sont là pour veiller à ce que la subordination aux rapports de pouvoir nous soit inculquée dès notre plus jeune âge. À l’école, l’enseignement des bases de l’idéologie dominante – histoire, culture générale, système de normes et de valeurs – commence en même temps que l’apprentissage de la vie en société.

Mais, au-delà du contenu des programmes, les élèves apprennent aussi à s’insérer dans l’échelle hiérarchique. Quelle que soit la place assignée à chacun, elle répond à un dispositif qu’il s’agit de respecter scrupuleusement. Le rôle du public ne se limite pas toujours à faire de la figuration dans le jeu du pouvoir. Encore sur l'école • Journal - y compris philosophique • École, Éducation, Pédagogie, Éducation nationale. A l'évidence, les plus hautes autorités ont maintenant pris conscience de l'ampleur du rejet de la solidarité avec Charlie Hebdo dans les collèges et lycées - et même tout simplement de l'absence de respect pour les victimes.

On touche ici du doigt l'échec de "l'école républicaine" à transmettre non seulement des connaissances (les études Pisa sont là et bien là en dépit des statistiques triomphales des succès aux baccalauréat), mais tout simplement le sentiment d'appartenance à une société commune.Il y a au moins trente ans qu'on ferme les yeux, truque les chiffres et refuse de toucher au sacrosaint consensus éducatif qui se résume à ne surtout déranger personne, à commencer par les bureaucraties ministérielles ou rectorales, les inspections générales bien nourries et les permanents syndicaux.

Il y a donc tout à refaire. Ce qui est la pire des situation - et parfois je me dis que pour la génération d'élèves qui a dépassé les 12 ans, c'est irrémédiablement fichu. Why Do Americans Stink at Math? Photo When Akihiko Takahashi was a junior in college in 1978, he was like most of the other students at his university in suburban Tokyo. He had a vague sense of wanting to accomplish something but no clue what that something should be. But that spring he met a man who would become his mentor, and this relationship set the course of his entire career.

Takeshi Matsuyama was an elementary-school teacher, but like a small number of instructors in Japan, he taught not just young children but also college students who wanted to become teachers. At the university-affiliated elementary school where Matsuyama taught, he turned his classroom into a kind of laboratory, concocting and trying out new teaching ideas. When Takahashi met him, Matsuyama was in the middle of his boldest experiment yet — revolutionizing the way students learned math by radically changing the way teachers taught it.

Takahashi quickly became a convert. Carefully taught, the assignments can help make math more concrete. Le revenu d’existence pour tous, le moyen de sortir de la crise | Chez Sylvain Gouz. Il est aujourd’hui question – c’est François Hollande qui le dit – de « marier » la prime pour l’emploi et le RSA (revenu de solidarité active) pour redonner un peu de pouvoir d’achat aux plus pauvres. Et cela en remplacement de l’allègement des cotisations sociales pour les plus bas salaires annulé par le Conseil constitutionnel. On se gardera ici d’entrer dans les contraintes techniques de ce mariage qui ne donnerait de « fruits » qu’à horizon de nombreux mois. Quelques lignes, simplement, pour souligner la petitesse absurde, la médiocrité ridicule, de cette mesure – autant que celle à laquelle elle devrait se substituer– dans un pays qui se veut, dixit le président Hollande, « la cinquième puissance économique du monde ».

Assurer à chacun de quoi vivre Si l’on excepte trois années de récession (1975, 1993 et 2009), l’économie française a connu, faut-il le rappeler, soixante ans de « croissance » selon l’expression consacrée. Pas une fumeuse utopie Le train est en marche. Refonder la pensée progressiste, seul espoir pour le monde en crises? “Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer”, écrivait, dans sa célèbre thèse sur Feuerbach, Karl Marx, dont le spectre flotte dans le champ des idées (cf. Laval et Dardot, Marx : prénom Karl, Corcuff, Marx XXIe siècle…). Sous son lointain, diffus et complexe patronage, un nouvel espoir de transformation traverse la production intellectuelle, à la mesure des attentes sociales. Cette aspiration tient sans doute à l’effet d’usure des rudes années sarkozystes, mais aussi, plus globalement, au climat catastrophiste qui plombe notre époque. Par leurs mots et leurs thématiques, oscillant entre fin du monde et crise sans fin, zombies et apocalypse, désir de revivre et émancipation, soins et blessures… les réflexions des penseurs livrent des indices éclairants de cette ambiance eschatologique.

Gauche populaire vs gauche bien-pensante Comme si les idées ne pouvaient rien face à la praxis. Noam Chomsky - Free Will I. Mouvement Français pour un Revenu de Base. Quand les humains n'auront plus besoin de postuler ! Marinaleda. Marinaleda est une commune de la province de Séville située dans le comarque de Sierra sud de Séville, dans le bassin de Genil, en Andalousie, Espagne. Elle compte une superficie de 24,8 km2 et une population de 2 665 habitants selon le recensement de 2017, avec une densité de population de 107,37 hab. /km². Sur le plan judiciaire, elle dépend de la juridiction d'Estepa. Son économie repose essentiellement sur l'agriculture. Elle est connue pour son expérience sociale fondée sur une idéologie de gauche. La ville de Marinaleda profite d'importants transferts d'argent de l'État et de collectivité comme la communauté autonome d'Andalousie ou la députation de Séville, et met ces fonds au profit du progrès économique et social.

Marinaleda appartient au « Red de Municipios por la Tercera República » (Réseau de municipalités pour la Troisième République) et le drapeau républicain espagnol est présent dans les bâtiments civils. Géographie[modifier | modifier le code] Taylor Mali: What Do Teachers Make? Le 4ème singe | Site d'information alternatif. L'An 02 : Neuilly fait de la Résistance / Sédition. BALLAST Tenir tête, fédérer, amorcer. [Interview] Pacôme Thiellement : l'humour est-il une arme de guerre ? - Standards and More.

« Hara-Kiri faisait la guerre contre l’homme de l’après-guerre, et d’abord contre l’humour qui lui permettait de tenir debout. Déplacer l’humour en riant de quelque chose qui fait beaucoup plus mal, c’est poser la question de l’humour comme arme. » Photographies de Léo-Paul Ridet Après avoir exploré en quoi les six saisons de la série télévisée Lost proposent aux spectateurs une expérience de libération vis-à-vis des déterminations occidentales (dans son essai Les mêmes yeux que Lost, aux éditions Léo Scheer), Pacôme Thiellement poursuit, avec Tous les chevaliers sauvages (publié le mois dernier aux éditions Philippe Rey), sa vaste étude de la culture populaire, à la lumière de la connaissance traditionnelle. Elle se fonde sur des textes tels que la Baghavad Gita des Hindouistes, les écrits mystiques soufis, ou encore le Hagakure, le livre spirituel des samouraïs.

D’ouvrage en ouvrage, l’écriture de Pacôme Thiellement s’éclaircit sans que sa pensée perde en densité et en puissance. What’s the Emotional Value of a Word? Alain Damasio : "Internet est tellement vaste et polymorphe que l’anarchie y reste possible" « On peut créer des alternatives à Google avec le logiciel libre »