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Organisation du système

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Andreas Schleicher : "Le système scolaire français ne s'adapte pas à la société" Innovation pédagogique : L'obscur objet du changement. Philippe Meirieu : Leçon de Finlande. Invités par l’Ambassade de France à Helsinki et l’Institut français de Finlande, Boris Cyrulnik, Philippe Duval et moi-même avons eu la chance d’effectuer un voyage d’étude dans ce que certains considèrent comme un « modèle éducatif » dont nous devrions nous inspirer.

Philippe Meirieu : Leçon de Finlande

Certes, depuis le léger recul de la Finlande dans le classement PISA, les injonctions se font moins pressantes et la mode est un peu passée… Peut-être à tort, dans la mesure où les systèmes scolaires asiatiques qui caracolent en tête (la Corée du Sud, Shanghai, Taïwan, etc.) n’obtiennent d’excellents résultats aux tests internationaux qu’au prix d’une compétition scolaire acharnée, d’un redoublement de l’école par des entraînements intensifs périscolaires et de dégâts psychologiques et sociaux considérables. Des spécificités institutionnelles qui rendent le système finlandais difficilement transposable Mais on se tromperait lourdement en considérant cette position comme une démission éducative. Quand l'Ecole française réagit à l'échec scolaire : L'exemple du lycée Galilée.

"Contrairement à ce que l'on peut avancer dans certains cercles, les enseignants ne sont pas des freins aux réformes, à condition cependant que ces réformes soient de leur fait et non pas imposées par des instructions ministérielles".

Quand l'Ecole française réagit à l'échec scolaire : L'exemple du lycée Galilée

Bernard Hugonnier, ancien directeur adjoint de l'éducation à l'OCDE et Constance de Ayala publient un ouvrage sur l'expérience du lycée Galilée de Gennevilliers. Un établissement prioritaire qui construit sa propre réforme pour lutter contre l'échec scolaire et qui réussit. Un projet venu du terrain, efficace et que le ministère se garde bien finalement de faire connaitre... Aujourd'hui le lycée Galilée de Gennevilliers est un des plus beaux établissements franciliens.

Seul lycée d'une commune populaire, il est situé dans un quartier en pleine mutation urbaine. A l'origine du projet Galilée la rencontre entre une proviseure, Monique Aqualina, et une équipe d'enseignants où une figure va émerger, celle d'un professeur de sciences physiques, Olivier Jallu. Ce que l'Ecole devrait enseigner : Plaidoyer pour changer l'Ecole. Un inspecteur général peut-il écrire un livre révolutionnaire ?

Ce que l'Ecole devrait enseigner : Plaidoyer pour changer l'Ecole

C'est ce que fait Roger-François Gauthier avec "Ce que l'école devrait enseigner" (Dunod), un vibrant plaidoyer pour le curriculum. Pour lui, réfléchir enfin à l'organisation des savoirs scolaires et aux contenus enseignés c'est "une révolution de la politique scolaire", pour ne pas dire de l'Ecole. transformer l'Ecole. En effet, il démontre que se poser la question de la culture commune c'est remettre sur l'atelier toutes les bases de notre Ecole et ses finalités. Membre du Conseil supérieur de l'Education, RF Gauthier publie ce plaidoyer au moment où le Conseil est vivement attaqué.

Tenons-nous le prochain président du CSP ? Colloque de Sévres : De Ketele : Penser de façon holistique. Comment expliquer le succès des systèmes éducatifs asiatiques ?

Colloque de Sévres : De Ketele : Penser de façon holistique

Jean-Marie de Ketele, co organisateur du colloque et professeur à l'université de Louvain la Neuve, met en avant les racines culturelles des familles et des systèmes éducatifs. Les systèmes éducatifs asiatiques sont renommés. Quelle importance du confucianisme, des traditions familiales dans ce succès ? Je suis étonné que religion et culture soient profondément imbriqués alors que c'est moins le cas en occident. La fusion culture religion autour de quelques valeurs est telle que les gens ne font plus la différence.

François Dubet : « L'école est en péril » Au classement PISA qui évalue les systèmes éducatifs au sein de l'OCDE, la France ne cesse de dégringoler.

François Dubet : « L'école est en péril »

Quelle conception du métier enseignant veut -on mettre en œuvre pour refonder l’école ? "Derrière la logique mise en œuvre par ces projets de textes, il y a un métier enseignant qui se définit comme « faire cours » alors que tout démontre qu’enseigner, c’est « faire classe ».

Quelle conception du métier enseignant veut -on mettre en œuvre pour refonder l’école ?

" Jean-Louis Auduc critique la maquette des concours d'enseignement qui se met en place dans le cadre des futures ESPE (écoles supérieures du professorat et de l'éducation). Pour lui elle ressuscite la vieille opposition entre savoirs disciplinaires et professionnel qu'il convient de dépasser pour donner au professionnel toute sa place. Cette question mérite d’être posée lorsqu’on voit ce qui se profile concernant les futurs concours de recrutement d’enseignants. Nous avions, de fait, de 1992 à 2008 une formation des enseignants organisée en trois phases : - Une première phase : la préparation aux concours de recrutement qui, toutes les études le montrent, est fondatrice des images, des représentations concernant le métier enseignant en fonction du contenu des épreuves proposées à ces concours.

Classes prépa : Quel est donc ce musée des horreurs pédagogiques ? Patrick Clastres est agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine, professeur en classes préparatoires littéraires (khâgnes ENS Ulm et ENS Lyon) au lycée Pothier d’Orléans depuis dix ans.

Classes prépa : Quel est donc ce musée des horreurs pédagogiques ?

Il a enseigné auparavant en collège rural, en ZEP, et dans un grand lycée parisien. Historien du sport, il est chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po et au Centre d’histoire sociale du XXe siècle de Paris Panthéon-Sorbonne. Il faut en finir avec la fascination française pour les concours. Le débat feutré sur la réforme de l’enseignement supérieur a pris un tour intéressant avec la proposition de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de rattacher les classes préparatoires aux universités et celle de Terra Nova d’y réduire le nombre de places.

Il faut en finir avec la fascination française pour les concours

En 2010, sur les 650 000 élèves ayant obtenu le baccalauréat, 223 780 souhaitaient faire un BTS, 118 968 entrer en IUT, 57 359 entrer en classe préparatoire et 50 000 en médecine, mais seulement 20 588 entraient directement en licence scientifique ! Et parmi ceux-ci moins de 5% avaient une mention bien ou très bien au baccalauréat ! Les deux filières les plus socialement déterminées étaient les écoles d’ingénieur et les études médicales. Or ce système ne marche plus, la France, qui avait été dans le trio de tête des nations manufacturières les plus inventives et qui exportait son savoir et sa technologie, régresse. Comment l'Education nationale fabrique la ségrégation scolaire. De tous les facteurs de ségrégation scolaire, le plus inattendu est probablement celui résultant des choix de l'éducation nationale.

Comment l'Education nationale fabrique la ségrégation scolaire

Au lieu de lutter contre les inégalités en améliorant l'offre pédagogique des collèges populaires, l'Education nationale creuse les écarts avec des propositions pédagogiques différentes entre établissements des beaux quartiers et des zones prioritaires. Ces offres sont autant de signaux émis vers les parents favorisés pour guider leurs choix d'orientation. Cette différentiation est analysée par François Baluteau dans un article de Socio-logos. Mise en évidence elle interroge puissamment les décisions quotidiennes de l'institution scolaire. A-t-on besoin du latin en Seine Saint-Denis, interroge sur son blog Véronique Soulé.