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Bioéthique

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Jacques Testart : "La fabrication d'un enfant sur mesure m'inquiète" "Ne prenons pas des airs de demi-dieux […] là où nous n'avons été que de petits sorciers", écrit le biologiste Jacques Testart au début de son nouvel essai*, citant Jean Rostand. Dès les années 1980, tout en participant à l'invention de la procréation médicalement assistée (PMA), Testart, père scientifique d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français, s'est inquiété d'un "risque d'eugénisme" lié à certaines de ces techniques. À 75 ans, ce militant de la décroissance estime que ses cauchemars les plus noirs sont en passe de devenir réalité, sous couvert de progrès médical. Ou comment les humains, seront, selon lui, bientôt sélectionnés comme des animaux d'élevage. Regrettez-vous d'avoir conçu Amandine en 1982?

Bien sûr que non! Grâce à la fécondation in vitro, la FIV, des tas de couples stériles ont pu avoir des bébés. Vous dénoncez une surmédicalisation de la conception.Presque un tiers des FIV sont pratiquées sans indications médicales et sont donc abusives. "Du clonage social" Infographie | Les tendances du Web en 2014. Le transhumanisme et l'homme de demain. COMMUNIQUÉ de presse d'Euthanasiestop sur Euthanasie Stop. La proposition de loi ouvrant l'accès de l'euthanasie aux enfants vient d'être votée en séance plénière au Sénat par 50 voix pour et 17 voix contre.

Aucune limite d'âge n'est prévue : un enfant de 5 ans, voire moins, peut obtenir qu'on mette fin à ses jours s'il fait état d'une souffrance physique insupportable et inapaisable, s'il est en phase terminale, si ses parents marquent leur accord et si un psychologue ou pédopsychiatre atteste que l'enfant a une capacité de discernement suffisante. Le texte adopté n'offre aucune garantie quant à l'indépendance du psychologue et du pédopsychiatre consulté : il pourra être choisi au sein d'une équipe médicale acquise à l'euthanasie. Ces dispositions font de la législation belge celle qui ouvre l'accès le plus large à l'euthanasie au monde, en violation très probable de grands textes de droit international ratifiés par la Belgique.

Une nouvelle forme de barbarie est en marche, et à grande vitesse. Les initiateurs du site euthanasiestop.be. Avortement : une épreuve vécue sans légèreté ni regret. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Géraldine Dalban-Moreynas (Présidente de Milbox, agence de relations presse) Il est 9 heures du matin. Elle finit de s'habiller, se maquille, met du rose sur ses lèvres. Elle monte dans sa voiture, passe au laboratoire d'analyses chercher ses résultats et la carte de son groupe sanguin. Elle sait qu'en cas d'hémorragie, ça peut être utile. Elle a faim. Elle veut surtout fumer. Lui veut tout ce qu'elle veut, tout ce qui peut lui faire plaisir, tout ce qui peut l'empêcher de pleurer.

Il est près de midi. Lire aussi : « Avortement : c'est la stigmatisation qui est à craindre » Première à droite, se trompe, ils reviennent en arrière, elle sent le point de non-retour approcher, doucement, sent les larmes qui commencent à monter, se mord les lèvres jusqu'au sang pour ne pas chialer. Bonjour, elle vient pour une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse. Elle n'écoute plus, ne veut pas entendre, a envie de vomir encore, de pleurer toujours. Histoire de l'eugénisme. Comment je suis devenu un fils indigne. Le débat sur le suicide assisté est lancé. A titre personnel, j’ai toujours été favorable à ce que les personnes en fin de vie puissent choisir une mort digne, accompagnées de leurs proches. La discussion laisse une large place aux témoignages des uns et des autres.

En revanche, l’expérience de ceux qui refusent d’assister un parent dans son projet de suicide reste inaudible. Les lignes qui suivent entendent occuper cette position inconfortable. J’espère ainsi éclairer quelques aspects du suicide assisté, tel qu’il est pratiqué en Suisse, pays connu pour sa législation progressiste en la matière.

Mon témoignage est celui d’un fils qui reste sidéré par le suicide de sa mère. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours connu ma mère hantée par le fantasme de la mort et du suicide. Pourtant, son projet s’est concrétisé dans les premiers jours de décembre 2008. Le temps m’a paru d’autant plus long que je ne savais que faire. Mais ce n’est pas le cas. Est venu le dernier jour. La chanson des exclus : la France contre les trisomiques. Ça commence par un portrait de femme, une belle femme, Eléonore, qui a « un teint d’opale », « des lèvres pulpeuses », « des yeux effilés en amande qu’une pointe d’espièglerie vient éclairer à tout instant » et que sa famille traite comme une fée.

Comme d’autres personnages de cet essai1 écrit comme un roman d’amour, Eléonore est une jeune fille trisomique – soit une miraculée, puisqu’en France 96 % des fœtus trisomiques ne voient pas le jour selon un dispositif médical, institutionnel et « moral » qui incite toutes les mères qui en attendent un à avorter, parce que comme le dit Jean-Didier Vincent, le neurobiologiste le plus en vue de sa corporation, invité récurrent des plateaux de télévision, académicien et tout et tout, les trisomiques « sont quand même un poison dans la famille »2. « Différence » pour tous. Sauf pour les trisomiques Pour autant, et Bruno Deniel-Laurent clarifie de suite sa position, son livre n’est pas une façon détournée de remettre en question la loi Veil.

Thaïlande: Des dizaines de bébés nés par GPA privés de passeports israéliens. Plus d’une soixantaine de couples gays israéliens sont bloqués avec leurs nouveaux-nés à Bangkok après avoir fait appel à des mères porteuses thaïlandaises. Ils ont pourtant rempli les conditions exigées par Israël dans le cas d’une GPA pratiquée à l’étranger, mais le ministère de l’Intérieur a décidé de ne plus délivrer de passeports aux bébés.

Il y a un an l’Inde, où de nombreux couples israéliens – homos et hétéros – ont fait appel à des mère porteuses, a interdit l’accès à la GPA aux couples qui ne satisfont pas aux nouveaux critères: être un couple composé d’un homme et d’une femme marié depuis plus de deux ans. Beaucoup de couples ont alors commencé le processus de GPA en Thaïlande où la pratique n’est pas interdite. MODIFICATIONS DES RÈGLES En décembre, une recommandation israélienne déconseillait de partir en Thaïlande en vue d’une GPA car «une loi serait en préparation pour mieux encadrer la GPA dans ce pays». La bataille est très active sur les réseaux sociaux.

Eran Guterman. L'euthanasie, jusqu'où ? (Dernière version du documentaire) Bioéthique. Bioéthique. L'assistance médicale à la procréation (AMP) va devenir, dites-vous, la façon pour tous de faire ses enfants. Pourquoi ? Parce que nous allons vraisemblablement être capables de produire sans limites des gamètes à partir de cellules banales. C'est une révolution biologique car jusqu'à présent, on connaît deux lignées bien distinctes : les banales cellules somatiques, et les cellules germinales. Or voilà que les Japonais et les Coréens, notamment à partir des travaux du prix Nobel Shinya Yamanaka, nous montrent sur la souris qu'on peut fabriquer l'une à partir de l'autre. Pour l'ovule cela va tout changer, car c'est la cellule la plus rare ! On va donc être en mesure de produire des embryons in vitro par centaines, et de recourir au DPI (diagnostic pré-implantatoire) pour choisir et transplanter celui qui présente le moins de défauts.

Ne peut-on pas imaginer que le bon sens limite les gens ? Je constate au contraire que les gens s'accoutument à tout. Oui. Protection de la vie naissante.