background preloader

Palestine

Facebook Twitter

Yishaï Sarid : « Les “indignés” d'Israël mèneront à la paix avec les Palestiniens » Yishaï Sarid est peu connu en France. Son deuxième roman, « Le Poète de Gaza » (le premier traduit en France), vient pourtant de se voir décerner le Grand Prix de littérature policière 2011. La vie de ce romancier israélien croise de près la politique. Lui-même est le fils de Yossi Sarid, fondateur du Meretz, (parti politique israélien laïc et socialiste), ministre de l’Environnement puis de l’Education dans les gouvernements de Yitzhak Rabin et Ehud Barak, et grande figure de la gauche pacifiste. Son épouse, elle, est la petite-fille de Moshé Dayan, militaire et homme politique israélieb, et la fille de la maire-adjoint de Tel-Aviv, Yael Dayan. L’auteur est lui un sioniste de gauche, moins engagé que son père mais à la conscience civique revendiquée.

Devant notre caméra, lui qui a manifesté avec les « indignés » de Tel-Aviv, réagissait aux récents événements politiques israéliens. Le narrateur est un agent du Shin Bet (le contre-espionnage israélien), dont on ne connaîtra jamais le nom. PALESTINE • Y aura-t-il un printemps palestinien ? Les révélations sur le “meurtre” de Yasser Arafat surviennent à un moment où la Cisjordanie traverse une grave crise économique et où les Palestiniens rejettent de plus en plus leurs dirigeants. 12 juillet 2012 | Partager : Règlement de comptes Les révélations sur l’empoisonnement supposé de Yasser Arafat ont permis à sa veuve, Souha, de régler ses comptes avec les successeurs de son mari et de demander l’exhumation de sa dépouille.

Dans Elaph, l’écrivain palestinien Salmane Massalha souligne que, si Mme Arafat respectait son mari, elle ne serait pas allée vivre dans le luxe en Occident (à Malte, après avoir été chassée de la Tunisie), mais serait restée en Palestine auprès de son peuple. Les révélations de la chaîne satellitaire Al-Jazira, selon lesquelles Yasser Arafat [décédé en 2004] aurait été empoisonné par du polonium, surviennent dans un moment critique pour l’Autorité palestinienne. Premièrement, elle connaît des difficultés financières sans précédent. Syrie : Les Palestiniens et la révolution syrienne. Ce billet fait partie du dossier de Global Voices sur le soulèvement en Syrie 2011 – 2012. (Liens en anglais) Les 13 et 14 juillet 2012, des manifestations de masse ont éclaté dans les camps de réfugiés palestiniens de Yarmouk et Tadamon à Damas.

La riposte brutale du pouvoir syrien a fait par sept morts le 13 juillet. Les cortèges funèbres du lendemain ont amené une manifestation encore plus vaste, au cours de laquelle quatre personnes de plus ont été tuées. La Palestine est depuis l'indépendance l'acteur le plus décisif de l'histoire politique syrienne. Le régime baasiste de Syrie a fondé toute sa légitimité sur son soutien sans faille aux Palestiniens.

“Il y a une âme palestinienne dans chaque révolutionnaire”, par @sha3eb3aref La révolution syrienne a ramené ces divisions à la surface, mais avec en plus l'inquiétude immédiate sur leur sécurité à l'intérieur de la Syrie elle-même. Manifestations de Palestiniens dans le camp de Yarmouk à Damas (Source) Palestine : Vague de manifestations contre les hausses de prix et le chômage. [Les liens renvoient vers des pages en anglais et arabe] Les manifestations se multiplient dans les territoires palestiniens, en particulier dans les principales villes de Cisjordanie : Hébron, Ramallah, Bethléhem et Naplouse. Les protestataires donnent libre cours à leur colère contre l'Autorité Palestinienne, à cause de la vie chère et du taux de chômage élevé chez les jeunes.

La contestation a été déclenchée lorsque l'Autorité Palestinienne a décrété une hausse d'environ 8% des prix de l'essence et du combustible en Cisjordanie à partir de début septembre. Les prix augmentent brutalement, sans que les salaires suivent dans les territoires palestiniens. Aban Idrees a été témoin d'une manifestation à Hébron et a tweeté : @abanidrees: في مدينة الخليل شلل تام في حركةالمرور بعد إحتجاجات اليوم ضد الغلاء والمطالبة بإسقاط حكومة فياض حيث لا تكاد سيارة تتحرك في الشارع C'est aussi depuis Hébron que tweete Ola Al Tamimi : @OlaAlTamimi: شارع عين سارة أكبر شوارع الخليل مغلق بالشاحنات وأجساد الناس ..

TERRITOIRES PALESTINIENS • Grèves contre la politique économique du Premier ministre. Palestine : Les manifestations contre la vie chère continuent. La protestation contre la vie chère et le chômage qui a débuté la semaine dernière se poursuit dans les principales villes de Cisjordanie. Le 10 septembre, les transports publics et les écoles ont appelé à des grèves [en anglais]. Les activistes palestiniens et internationaux ont participé aux manifestations et les ont commentées sur Twitter et les autres plates-formes de médias sociaux. L'activiste Scott Campbell résume la situation dans de nombreuses cités palestiniennes : ‏@angrywhitekid: Pas de transports publics à Ramallah, Hébron, Naplouse, Tulkarem… Des pneus brûlent à Naplouse, Hébron & sur la route Ramallah – Qalandia Des employés du secteur public en grève se rassemblent devant les bureaux du Premier Ministre Fayyad. Image sur Twitter de @sheikhNB.

La blogueuse Ola Al-Tamimi, qui habite Hébron, a pris part à la manifestation et l'a tweetée. @OlaAlTamimi: أخيرا ظهر الغاز المسيل للجموع المختبىء في مخازن الشرطة كل هادا عشان الهتاف ضد أبو مازن والسلطة #الخليل. A Yarmouk : « Ne me dites pas que la Syrie soutient les Palestiniens » Un mort dans les rues de Yarmouk, le 21 juillet 2012 (SIPA) Je n’arrive pas à croire que tous ces bombardements, tous ces morts, sont réels. Mais cela est pourtant vrai. Nous aussi, Palestiniens de Syrie, sommes touchés par la répression du régime.

Making of Mohammad, 26 ans, a grandi dans le camp de Yarmouk. Il est professeur d’anglais et se décrit comme un « Ibn dimashqteen » : un fils à la fois de Damas et de la Palestine. Marie Kostrz (de Beyrouth) Toute ma famille habite à Yarmouk, le plus grand camp palestinien du pays. Ma maison se situe à la limite du quartier de Tadamon, qui est régulièrement bombardé par le régime. Aujourd’hui, le camp vit au ralenti. Pas d’armée libre pour protéger les civils Yarmouk encerclé Jeudi, l’armée régulière a pénétré dans Yarmouk afin d’y déloger les combattants de l’armée libre. Entre deux accalmies, lorsque la nuit est calme, les plus téméraires aident à enterrer les corps de ceux que les snipers, présents dans le camp, ont réussi à viser. PALESTINE • Vers un printemps social.

Les récentes manifestations en Cisjordanie montrent que pour les Palestiniens les revendications sociales ne sont pas moins importantes que la création d’un Etat. Manifestation de soutien aux Palestiniens de Gaza. Communiqué du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israé­liens(CNPJDPI) vendredi 16 novembre 2012 Depuis plu­sieurs jours, l’armée israé­lienne a inten­sifié bom­bar­de­ments et incur­sions sur le ter­ri­toire pales­tinien de la bande de Gaza, causant la mort de plu­sieurs civils Palestiniens, dont des enfants. Une nou­velle étape a été franchie par le gou­ver­nement israélien en assas­sinant Ahmad Jabbari, chef de la branche mili­taire du Hamas. Aujourd’hui, l’Etat d’Israël a offi­ciel­lement annoncé et repris ses opé­ra­tions mili­taires contre Gaza, infli­geant à nouveau bom­bar­de­ments, morts et des­truc­tions à la popu­lation gazaouie, soumise à un blocus illégal et inhumain depuis 2007.

Ceci entraîne des répliques qui touchent aussi des civils israé­liens. Nous déplorons toutes les vic­times civiles, mais nous consi­dérons qu’Israël en rompant le cessez le feu et déclen­chant l’agression en porte la res­pon­sa­bilité. Commentaire : Condamne les bombardements de médias à Gaza. Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières condamne la série de bombardements qui ont visé, le 18 novembre 2012, plusieurs médias à Gaza et exige l’arrêt immédiat de ces attaques par Israël.

Au moins neuf journalistes auraient été blessés, plusieurs médias, locaux et internationaux, empêchés d’opérer. "Ces attaques représentent une obstruction à la liberté de l’information. Nous rappelons aux autorités israéliennes que les médias disposent, selon le droit humanitaire, des mêmes protections que les civils et ne sauraient être considérés comme des objectifs militaires”, a déclaré Christophe Deloire, directeur général de l’organisation. Vers deux heures du matin, des avions militaires israéliens ont largué plusieurs missiles sur la tour Al-Shawa Wa Hassri, dans le quartier de Rimal à Gaza, qui abrite des médias locaux et internationaux.

Deux missiles se sont ensuite abattus, vers 7 heures du matin, sur le bâtiment Al-Shourouk, connu comme l’"immeuble des journalistes”. GAZA • Les sentiments contradictoires des Egyptiens. En Egypte, l'offensive israélienne à Gaza galvanise les nationalistes. Pendant ce temps, d'autres Egyptiens pleurent les soixante enfants morts dans un accident de bus au sud du pays, tandis que certains se réjouissent de la victoire de leur équipe de foot. Tout comme il y a une journée mondiale de la tolérance, ou une semaine internationale de l'humour, on peut dire que l'Egypte connaît actuellement une formidable saison des sentiments contradictoires. Des sentiments qu'on cache de peur d'être accusé d'insensibilité ou qualifié de renégat, mais qui finissent quand même par se trahir, timidement et maladroitement, pour éclater au grand jour au bout de quelques heures, alimentant toutes les polémiques, débats d'idées, luttes idéologiques et... discussions sportives.

Quand des amis et amies se retrouvent sous le soleil clément de l'automne, au Caire, leur rencontre tourne vite à l'invective et au pugilat politique. La pomme de discorde ? « Au Proche-Orient, les cimetières sont peuplés d’optimistes » Ce mardi matin, alors que les opérations militaires se faisaient plus rares et que les négociations de coulisses tentaient d’amener une trêve à Gaza, le journaliste Charles Enderlin tempérait les espoirs d’un simple « tweet » : « Au Proche-Orient, les cimetières sont peuplés d’optimistes. » Remarque cynique d’un vieux routier de la région, auteur de plusieurs livres sur les « occasions manquées » de la paix, ou coup de déprime alors que les armes, une fois de plus, parlent le plus fort ?

Bombardement israélien à Gaza, les onze membres de la famille El Dalo tués, le 18 novembre 2012 (Wartner/20 minutes/SIPA) Le paysage du Proche-Orient semble bien désespéré en cet automne sanglant, au-delà même de la guerre qui oppose depuis une semaine Israël et le Hamas palestinien. Qu’on en juge : Cette guerre pré-électorale oppose deux ennemis de la paix, pour des raisons opposées. Soutien d’Obama et politique du fait accompli La stratégie globale de Netanyahou est payante, même si elle est à courte vue. Sans fin. Sans fin L'histoire est connue : elle commence avec la fameuse loi "œil pour œil, dent pour dent" inscrite dans la Bible. Bien plus tard - aujourd'hui donc, tous devraient avoir perdu leurs dents, à force, et leurs yeux encore plus.

Mais face aux roquettes du Hamas, désormais susceptibles d'atteindre Tel-Aviv ou Jérusalem, Israël montre les dents et déploie l'artillerie lourde. Les législatives ont lieu le 22 janvier, dans deux mois. Et en période électorale, il est toujours bon de montrer ses muscles.Quant aux Palestiniens, il ne leur reste plus que leurs yeux pour pleurer. Heureusement que personne n’attend l’Europe. Restée à l’écart du “printemps arabe”, l’UE ne trouve pas non plus sa place dans le conflit qui oppose à nouveau Israël au Hamas dans la bande de Gaza. Comme si elle avait renoncé à jouer un rôle dans une région qui est pourtant à ses portes.

L’escalade des hostilités entre Israël et Gaza confirme l’arrivée à la table des négociations de nouveaux acteurs, chargés d’aiguiller le processus devant aboutir à un cessez-le-feu. La médiation est entre les mains de l’Egypte, qui a rompu avec l’ère Moubarak, de la Turquie, qui s’affirme de plus en plus comme une puissance régionale, et du Qatar, nouveau venu sur la scène internationale, mais dont les moyens et les intérêts (politiques, stratégiques et religieux) suffisent à justifier sa présence. Les changements apportés par le printemps arabe sont indéniables. Et l’Europe ? Elle commence par condamner les tirs de roquette lancés contre Israël depuis Gaza. Le printemps arabe a mis l’Europe hors-jeu. Traduction : Leslie Talaga. Dilem : « Bombardements israélien sur Gaza – Les pays arabes réagissent » Le président Abbas appelle à l'arrêt de la colonisation. Le vote à l'ONU "rappelle la légitimité de l'aspiration palestinienne"

Leila Shahid: "C'est une reconnaissance de l'humanité des Palestiniens" PALESTINE • Mahmoud Abbas victorieux à l'ONU. Photo : De Jérusalem à Damas. La Palestine devient Etat observateur à l'ONU, lors d'un vote historique. J'existe ! La Palestine est un Etat à l’ONU en attendant de l’être dans les faits. La Palestine obtient un rehaussement de statut “symbolique” à l’ONU. PALESTINE • Pourquoi le vote à l'ONU prouve que Nétanyahou a échoué. ISRAËL-PALESTINE • Les Anonymous déclarent la cyberguerre à Israël. L'Israélien, l'Arabe, l'islamiste:les trois meurtriers du Palestinien. PALESTINE • Des dirigeants étrangers à leur peuple.