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La démocratie, un nouveau concept

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Tunisie: participation massive pour une élection historique. Ce n'est qu'une étape d'un long retour à la démocratie, mais quelle étape ! Ce dimanche, les Tunisiens ont voté pour une Assemblée Constituante de 217 membres. Ces élus seront chargés de rédiger une nouvelle Constitution mais ils devront aussi désigner un président et un gouvernement intérimaire, dans l'attente d'autres élections. En attendant, neuf mois après le renversement du président Ben Ali, la Tunisie a donné naissance à un scrutin libre. Jour historique, expression consacrée dans les longues files d'attente. 90 % des inscrits volontaires ont voté. Trois autres millions de Tunisiens, non inscrits, pouvaient venir voter avec leur carte d'identité.

Tout le monde attend ces résultats. C'est notamment le score du parti islamiste Ehnada qui va être analysé. Une partie de la réponse sera donnée ce mardi. Michel Lagase. TUNISIE • Manifestation pour la liberté d'expression. Les blogueurs arabes se rencontrent à Tunis. Publié le : 04/10/2011 - 05:04Modifié le : 05/10/2011 - 14:16 La troisième rencontre des blogueurs arabes s'est ouverte lundi 3 octobre à Tunis. Des blogueurs venus d'une quinzaine de pays de la région vont échanger leurs expériences pendant quatre jours.

Cette rencontre prend un sens particulier cette année dans le contexte des révolutions arabes, dans lesquelles le rôle des réseaux sociaux a été mondialement salué. Tunis s’est imposée comme une évidence. Le premier pays arabe à avoir fait sa révolution accueille cette semaine quelque 80 internautes venus d’une quinzaine de pays de la région. Au programme des discussions, les blogueurs et la politique ou encore l’activisme en réseau. « Nous devons redéfinir notre rôle, estime Doreen Khouri, membre du comité d’organisation. Emna el-Hammi, une blogueuse tunisienne de 30 ans, veut désormais être actrice de la transition démocratique. « On a vraiment une responsabilité. Prix Nobel de la Paix: le Printemps arabe nobélisé ?: Laissons les internautes en Paix. L’attribution du Prix Nobel de la Paix est à l’origine, cette année encore, de querelles entre les pour et les contre.

Cette fois, la guéguerre pour la Paix a une saveur particulière: parmi les 241 propositions, le printemps arabe figure en bonne place. Parmi ces nobélisables potentiels, ne figure pas le Tunisien Mohamed Bouazizi, entré dans l’Histoire par immolation, mais sa concitoyenne Lina Ben Mhenni, sortie de l’anonymat grâce à Facebook. Comme ont été oubliés les milliers de manifestants de la place Tahrir qui ont fait fuir qui l’on sait, mais pas le bloggeur Wael Ghonim, l’inattendu héros qui a passé onze jours de détention. Ainsi, les dictatures arabes ont réussi à unifier les internautes… Et le Prix Nobel de la Paix à les diviser. Que va décider le comité Nobel dont la décision est attendue pour vendredi prochain? Peu importe. Après la révolution, les blogueurs tunisiens cherchent leur place.

Arab bloggers move into Nobel contention. Tunisia's famous blogger Lina Ben Mhenni. Photo: AFP TUNIS: Arab bloggers in Tunis have discussed the role they played in the Arab Spring, just days before the announcement of the Nobel Peace Prize for which some among them are considered frontrunners. As the meeting got under way in the country whose ''Jasmine Revolution'' kicked off the turmoil in the Arab world, the focus was on local blogger Lina Ben Mhenni. The young woman who chronicled the revolution in her country is considered one of the frontrunners for the famed prize to be announced on Friday in Oslo. ''Of course cyber activism as a movement can change things, but we cannot forget that the Tunisian revolution began on the ground,'' Ms Ben Mhenni said, adding that if she did indeed win the Nobel Peace Prize she would dedicate it to ''the martyrs and the wounded throughout Tunisia''.

Advertisement Others echoed the sentiment. The Nobel Committee keeps its list of candidates for the Peace Prize a closely guarded secret. Li-Nobel-Mhenni! Qui sont les (nombreux) partis politiques tunisiens ? | Rue89. Montage de logos de partis politiques (Thierry Brésillon). Depuis le 1er septembre, les candidats à l’élection de l’Assemblée constituante prévue le 23 octobre peuvent déposer leurs listes. L’occasion de présenter les grandes lignes d’un paysage politique profondément renouvelé depuis la fin du pouvoir du RCD, le parti-Etat dissous le 9 mars.

Au monopole, succède une offre politique abondante. Du moins en quantité puisque à ce jour pas moins de 105 partis ont été autorisés. Une douzaine néanmoins constituent l’essentiel du tableau. Parti démocrate progressiste (PDP) Président : Ahmed Nejib Chebbi Il a été fondé en 1983 et légalisé en 1988, sous le nom de Rassemblement socialiste progressiste. Son orientation déclarée est libérale, et ses propositions visent essentiellement à améliorer l’efficacité du système économique, sans changement d’orientation majeure. ► Le site officiel du PDP Ettakatol, Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL) Secrétaire général : Mustapha Ben Jaafar. Aux trois mousquetaires de la censure : Nawaat de Tunisie – Tunisia. Photo : www.thetechmind.com Avocats de Dieu, chevaliers de la censure « Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres », nous dit Michel Onfray. Nous Tunisiens, avons une preuve locale. Les trois mousquetaires de la répression sexuelle ont déposé plainte contre Nadia Al Fani pour offense à Dieu, tout en avouant ne pas avoir vu son film.

Le ministère de la culture qui se laisse pousser la barbe, remet une couche. Il veut amadouer Cro-Magnon et son troupeau. Après deux décennies de puanteur mauve, la censure passe donc au vert. Messieurs les défenseurs de l’Islam, savez-vous que Dieu tout puissant se passe de vos plaidoiries ? Et non, nous ne savons rien de ces pays qui défendent l’Islam mais sont les premiers à massacrer leurs minorités religieuses : Pakistan, Algérie, Egypte. La Constitution actuelle et tout ce qui s’en suit – l’article 8 en tête- sont portés caducs, dit-on. Messieurs, à quoi bon être avocats, si vous ne défendez pas les humains ? L’atelier des médias à Tunis » Nawaat de Tunisie - Tunisia. Vos questions aux blogueurs et observateurs tunisiens. L'Atelier des médias part à Tunis ce mercredi pour deux rencontres : Jeudi matin (le 17 février 2011) nous retrouvons Julien Pain, Sarra Grira et leurs observateurs tunisiens.

Nous allons parler ensemble des usages liés aux nouvelles technologies dans la révolution tunisienne. Vous pouvez dès maintenant nous poser vos questions dans les commentaires de ce billet ou sur notre page facebook ou notre fil twitter (#ObsTunis). Vous pouvez aussi retrouver les contributions des observateurs tunisiens sur le site des observateurs Les observateurs tunisiens qui seront présents : Sofiene Chourabi était avec sa caméra numérique au cœur des manifestations à Tunis.

Slimane Rouissi était observateur à Sidi Bouzid. Sahbi Khalfaoui est un jeune militant d’opposition. Quelques adresses de blogs : Plainte pénale contre un haut-responsable de la torture en Tunisie. Carole Vann/Infosud - Il est apparu sur la première image annonçant la chute de la maison Ben Ali. Sur tous les écrans du monde, il se tenait, en tant que président du Sénat, à droite de l’ancien premier ministre Mohammed Ghannouchi quand ce dernier a annoncé le départ du dictateur le 14 janvier.

Un petit homme à l’aspect austère derrière ses lunettes que tous les Tunisiens surnomment « le boucher ». Le week-end dernier, Abdallah Kellal (ou Kallel) a été assigné à résidence sous la pression populaire. Il va faire cette semaine l’objet d’une plainte judiciaire pour torture et lésions corporelles graves commises alors qu’il était ministre de l’Intérieur entre 1991 et 1995. Il s’agira de la première procédure pénale lancée, depuis la fin du régime Ben Ali, contre l’un des plus hauts responsables de l’appareil sécuritaire tunisien.

Elle sera déposée par Abdennacer Naït-Liman, victime directe et réfugié en Suisse depuis 1995. Supplice du « rôti » Tunisie : une plainte pour torture contre un ancien ministre de Ben Ali. (De Genève) Un réfugié tunisien en Suisse se rend à Tunis pour déposer une plainte pénale pour torture contre l’ancien ministre de l’Intérieur, Abdallah Kellal. Il s’agit de la première procédure en justice contre un ex-haut responsable du régime déchu du président Ben Ali. Il est apparu sur la première image annonçant la chute de la maison Ben Ali. Sur tous les écrans du monde, il se tenait, en tant que président du Sénat, à droite de l’ancien premier ministre Mohammed Ghannouchi quand ce dernier a annoncé le départ du dictateur le 14 ? Janvier. Un petit homme à l’aspect austère derrière ses lunettes que tous les Tunisiens surnomment « le boucher ».

Le week-end dernier, Abdallah Kellal [parfois épelé Kallel, ndlr] a été assigné à résidence sous la pression populaire. Il s’agira de la première procédure pénale lancée, depuis la fin du régime Ben Ali, contre l’un des plus hauts responsables de l’appareil sécuritaire tunisien. Supplice du « rôti » Mandat d’arrêt contre Kellal. Démocratie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté » ou encore kratein, « commander »), est le régime politique dans lequel le peuple est souverain.

(Avec la distinction à faire entre la notion de «peuple» et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n'est pas forcément accordée à l'ensemble de la population). Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865), la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

C'est l'une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu'en témoigne l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie. Recensement des démocraties[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Déclaration universelle des droits de l'homme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À l'origine, 48 États sur les 58 participants devaient adopter cette charte universelle. Aucun État ne s'est prononcé contre et seuls huit se sont abstenus. Parmi eux, l'Afrique du Sud de l’apartheid refuse l'affirmation au droit à l'égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race ; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l'Union soviétique (Russie, Ukraine, Biélorussie), s'abstiennent, quant à eux, en raison d'un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu'il est énoncé dans l’article 2 alinéa 1.

Enfin, les deux derniers États n'ayant pas pris part au vote sont le Yémen et le Honduras. Le texte énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi. Le texte du préambule et de la déclaration est inamovible. Genèse et rédaction[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Déclaration universelle des Droits de l’Homme Adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948 Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. La «révolution de jasmin» est une question de démographie, pas de démocratie.

À l’heure où la Tunisie est en train de faire sa «révolution de jasmin», il serait bon de se rappeler que les révoltes populaires peuvent parfois, contre toute attente, conduire des extrémistes au pouvoir, tel que ce fut le cas en Iran en 1979. Elles peuvent aussi susciter des espoirs irréalistes qui seront ensuite forcément déçus, comme pour la révolution orange amorcée en Ukraine en 2004; lorsqu’elles ne sont pas sauvagement réprimées, comme ce fut le cas en Chine pour les manifestations de la place Tian'anmen, en 1989. Les transitions démocratiques les plus réussies sont souvent discrètes. Prenez par exemple l’Espagne à la mort de Franco, le Chili après le départ de Pinochet ou la Pologne et sa sortie négociée du communisme: toutes ces transitions se sont faites dans la durée, sans trop de fracas, et ont abouti à des systèmes politiques stables. Anticiper la révolte L’explosion de colère qui a eu lieu récemment en Tunisie était plus que prévisible, elle était inévitable.

Anne Applebaum. Books Freedom. I am happy to see that a Tunis bookshop namely 'maktabet al kitab' is now exposing books which had been seized and censored for years . Nevertheless the bookshop owner and employees were circulating a petition in which they are asking for their right to import and sell books without being censored. La jeunesse tunisienne peine à se repérer dans le nouveau paysage politique. Et un jour ... une démocratie. La route est encore longue – Appel à une transition démocratique unie et réfléchie » Nawaat de Tunisie - Tunisia. Nous vivons aujourd’hui des évènements qui marqueront à jamais notre histoire. La « Révolution du Jasmin » nous ouvre la voie vers un avenir que récemment encore nous n’osions espérer. Mais l’enthousiasme légitime que nous apporte la fuite de notre dictateur et de ses proches ne doit pas nous aveugler. Et aussi pressente que soit l’envie de tourner la page de nos années sombres, nous ne pouvons laisser un autre prendre la place qu’occupait Ben Ali.

C’est pourquoi, nous devons dès à pressent envisager l’avenir ensemble. Notre révolution est populaire, elle est partie du plus profond du pays, du peuple tunisien et de sa jeunesse. De l’acte désespéré de Mohamed Bouazizi est née une vague d’indignation qui s’est transformée en une source d’espoir. La route qui nous mène à la constitution d’un État démocratique en Tunisie est longue et comporte encore bien des étapes.

Il serait donc très prématuré de considérer la tenue d’élections libres en Tunisie pour le moment. Révolution tunisienne : Transformer l’essai » Nawaat de Tunisie - Tunisia. Vive la révolution! » Nawaat de Tunisie - Tunisia. RCD Dégage ? Tous les partis politiques Dégagent ! » Nawaat de Tunisie - Tunisia. Révolution Tunisienne et Démocracie Inclusive » Nawaat de Tunisie - Tunisia. « L’Islam religion d’État », disposition constitutionnelle garante du processus séculariste de la démocratie tunisienne » Nawaat de Tunisie - Tunisia. TUNISIE • La révolution est-elle encore populaire ? « L'Homme révolté » de Camus éclaire les révolutions arabes. Tunisie : Nadia El Fani, cinéaste menacée de mort parce qu'athée.

Le visage de la Tunisie en 2011 - Blog de Marianne Saenen. Femmes tunisiennes et les élections. La Tunisie, vers une nouvelle démocratie ... - Blog de Marianne Saenen. Un prix Nobel de la paix pour le printemps arabe ? Comment ça marche, la première élection libre en Tunisie ? | Rue89. TUNISIE • Ces drôles de partis et de candidats en campagne. TUNISIE • Lina Ben Mhenni, blogueuse et candidate pour le Nobel de la paix. Avant ses premières élections libres, la Tunisie découvre la démocratie. TUNISIE • La transition démocratique menacée. Les dominos et le mikado. La révolution inachevée - Les éditos du Vif. Vincent Geisser : "Les Tunisiens veulent inventer leur démocratie"