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Du 17 décembre 2011 au 25 janvier 2012

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21 personnes tuées par les forces de sécurité. Damas pourrait accepter des observateurs arabes. La Syrie accepte la venue d'observateurs arabes, les violences continuent. Plus d'une centaine de personnes ont été tuées, lundi, en Syrie.

La Syrie accepte la venue d'observateurs arabes, les violences continuent

C'est l'une des journées les plus meurtrières, depuis le début du mouvement de contestation, en mars dernier. Plus de 60 déserteurs de l'armée ont été tués. Les affrontements entre l'armée régulière et les déserteurs se sont multipliés ces dernières semaines. Ces nouvelles violences interviennent alors que le régime syrien a autorisé la venue d'observateurs étrangers.

Cet accord intervient dans le cadre d'un plan de sortie de crise mis au point par la Ligue arabe. Pour sa part, l'opposition au président Bachar al-Assad a rejeté cet accord, parlant d'une "manœuvre" pour gagner du temps. Nicolas Willems. La Syrie a procédé à des manoeuvres militaires pour se préparer à "toute agression"

La Syrie a procédé à des manoeuvres militaires pour se préparer à "toute agression" Elections municipales en Syrie, où l'ONU annonce 5.000 morts depuis mars. Avec les morts de ce week-end, "mon estimation est que le nombre total de personnes tuées depuis le début des manifestations est maintenant de probablement plus de 5.000.

Elections municipales en Syrie, où l'ONU annonce 5.000 morts depuis mars

Cette situation est intolérable", a déclaré la haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Navi Pillay, devant le Conseil de sécurité. Plus de 14.000 personnes ont en outre été arrêtées et 12.400 ont fui le pays depuis le début des troubles le 15 mars, selon la même source. Le Conseil de sécurité n'arrive pas à se mettre d'accord sur une résolution qui condamnerait la répression en Syrie. Un double veto russo-chinois a torpillé le 4 octobre un projet de résolution en ce sens. "Je pense qu'il est nécessaire pour les pays au Conseil de sécurité qui hésitent encore de changer d'avis. Selon le pouvoir syrien, 2000 membres des forces de sécurité ont été tués. Des milliers de gens aux funérailles des victimes des attentats. Dans le même temps, les Frères musulmans, un mouvement d'opposition, ont accusé le régime d'être derrière les attentats et de vouloir lui faire porter la responsabilité de ces attaques.

des milliers de gens aux funérailles des victimes des attentats

Les autorités syriennes y avaient vu elles "la main d'Al-Qaïda". Des milliers de personnes ont participé à la cérémonie funéraire à la mosquée des Omeyyades, dans la vieille ville de Damas, au lendemain de ces attaques sans précédent depuis le début de la contestation mi-mars contre le régime du président Bachar al-Assad. Visant des bâtiments de la sécurité, elles ont fait également plus de 150 blessés. A l'extérieur de la mosquée, une foule brandissait des portraits de Bachar al-Assad et des bannières du parti Baas, au pouvoir dans ce pays.

Le ministre des Biens religieux, Abdel Sattar al-Sayyed, a lu dans la mosquée un communiqué commun publié par des dignitaires religieux chrétiens et musulmans. Les attentats de vendredi, une mise en scène ? Pour l'opposition syrienne, l'ONU doit adopter le plan de la ligue arabe. "Il vaut mieux que le Conseil de sécurité de l'ONU s'empare de ce plan (arabe), l'adopte et donne les moyens de l'appliquer", "cela lui donnera plus de force", a déclaré Burhan Ghalioun, président par intérim du CNS, qui regroupe la majorité de l'opposition syrienne.

Pour l'opposition syrienne, l'ONU doit adopter le plan de la ligue arabe

"Aujourd'hui le plan arabe est un bon plan pour désamorcer la crise mais je crois que la ligue arabe n'a pas vraiment les moyens de faire appliquer ce plan", a-t-il dit. Il a pressé la Ligue arabe et l'ONU de "mettre un terme" à la "tragédie" en Syrie, alors que les forces syriennes ont lancé une offensive militaire majeure contre plusieurs quartiers de Homs, un bastion de l'opposition au régime. Selon M. Ghalioun, des observateurs de la Ligue arabe se trouvent déjà à Homs, mais ne peuvent pas travailler. L'arrivée d'une première délégation d'environ 50 experts civils et militaires arabes avait été annoncée pour lundi soir en Syrie. Première réunion des observateurs à Homs, les chars se retirent. Les observateurs de la Ligue arabe sont arrivés mardi à Homs, bastion de la révolte contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, où ils ont été reçus par le gouverneur, a indiqué la télévision privée Dounia.

première réunion des observateurs à Homs, les chars se retirent.

"La délégation des observateurs de la Ligue arabe a commencé sa réunion avec le gouverneur de Homs, Ghassane Abdel Al", a indiqué la chaine de télévision. "Les observateurs arabes doivent se rendre également à Hama (nord) et à Idleb (nord-ouest)", a ajouté Dounia, sans préciser la date. Les experts de la Ligue arabe sont arrivés lundi soir à Damas dans le cadre d'une mission pour se rendre compte de la situation sur le terrain, alors que l'ONU fait état de plus de 5.000 personnes tuées dans la répression de la révolte contre le régime depuis la mi-mars.

Des chars se sont retirés mardi matin du quartier de Baba Amro, à Homs, où plus de 30 civils ont été tués la veille par les forces gouvernementales, selon des militants. La mission de la ligue arabe inspecte, la répression se poursuit. Des dizaines de milliers de personnes ont observé un sit-in dans le quartier de Khalidiyé à Homs, pour "dénoncer les crimes du régime" du président Bachar al-Assad, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), faisant état d'autres rassemblements dans les quartiers de Bab-Dreib et Jab al-Jandali.

la mission de la ligue arabe inspecte, la répression se poursuit

Des manifestants ont ensuite tenté de pénétrer sur la place al-Saa, la place principale du centre de Homs, mais des agents de la sécurité les ont dispersés en tirant des gaz lacrymogènes. Les forces de l'ordre ont aussi tiré à balles réelles dans une rue menant à la place, faisant quatre blessés, dont un grave, a ajouté l'OSDH. La télévision privée Dounia, proche du pouvoir, a affirmé que les observateurs s'étaient rendus dans le quartier de Bab Sebaa à Homs, où ils avaient "évalué les dégâts faits par les groupes terroristes", et qu'ils devaient se rendre plus tard à Hama (centre) et Idleb (nord-ouest). 693077862.jpg (Image JPEG, 600x511 pixels)

21 personnes tuées, les observateurs arabes poursuivent leur mission. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de la mort vendredi de 18 civils (dont 11 dans les manifestations), deux déserteurs et cinq soldats en Syrie, où la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad ne s'essouffle pas. Les observateurs, chargés de surveiller la situation dans le cadre d'un plan de la Ligue arabe visant à mettre fin aux violences, se sont rendus à Idleb (nord-ouest), Hama (nord), Homs (centre) et à Deraa (sud), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La télévision officielle a dit qu'un groupe était également allé à Douma, près de Damas. A Deraa, berceau de la contestation, cinq civils ont péri lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu à balles réelles sur une manifestation, et à Hama, au moins cinq autres ont été tués et plus de 20 blessés. Dans la province d'Idleb, plus de 250 000 manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes. "Notre révolution est pacifique" RTBF avec agences. Les observateurs de la Ligue arabe poursuivent leur mission. "Dès ce soir (mercredi, ndlr) et jeudi à l'aube, les observateurs vont se déployer à Idleb, Hama, Deraa, et dans un périmètre de 50 à 80 km autour de Damas", a déclaré à l'AFP le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, chef de la mission des observateurs.

Il a annoncé l'arrivée de 16 observateurs arabes supplémentaires, qui ont rejoint les cinquante déjà présents depuis lundi soir pour surveiller la situation en Syrie, où un soulèvement contre le régime est réprimé dans le sang et a fait depuis mars plus de 5000 morts, selon l'ONU. "D'autres observateurs vont arriver progressivement, jusqu'à couvrir toute la Syrie", a-t-il précisé. Parallèlement à cette visite, les autorités syriennes ont annoncé la libération de 755 détenus "impliqués" dans le soulèvement populaire contre le régime de Bachar al-Assad qui secoue le pays depuis la mi-mars. Ils devaient se rendre mercredi à Deraa (sud), Hama (centre), Idleb (nord-ouest) et près de Damas, des foyers de la révolte. Manifestations massives de l'opposition, au moins 25 morts. ONU: en pleine crise syrienne, 5 nouveaux venus au Conseil de Sécurité. Le Maroc, le Togo, le Guatemala, l'Azerbaïdjan et le Pakistan font leur entrée au Conseil, ce dernier pays devant cohabiter avec son grand rival, l'Inde, au sein de l'instance de quinze membres.

ONU: en pleine crise syrienne, 5 nouveaux venus au Conseil de Sécurité

"C'est comme la guerre froide", souligne un diplomate occidental à propos de l'antagonisme qui règne au Conseil de sécurité depuis des mois à propos de la Syrie. L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, estime que le travail du Conseil pourrait être "gravement touché" si les tensions persistent. La Russie, la Chine, de même que l'Afrique du Sud, l'Inde et le Brésil - ce dernier ayant achevé son mandat - estiment que l'Otan a outrepassé le mandat du Conseil de sécurité avec les frappes en Libye. Ces pays accusent les Occidentaux d'avoir en fait voulu un "changement de régime" contre Mouamar Kadhafi et maintenant contre Bachar al-Assad. Des négociations sans effets Trois séances de négociations ont eu lieu durant la semaine écoulée sans faire de progrès, selon des diplomates.

"Tout se passe comme prévu" Syrie : y voir clair ou pas. Syrie : y voir clair ou pas Les militants prodémocratie en Syrie dénoncent le "manque de professionnalisme" des observateurs de la Ligue arabe dépêchés dans le pays pour tenter de faire cesser les violences.

Syrie : y voir clair ou pas

Selon eux, 390 personnes ont été tuées depuis que les observateurs ont entamé leur mission, le 26 décembre. Damas accuse Washington d'ingérence. Un attentat "terroriste" a fait des dizaines de victimes à Damas. Mar Moussa, un monastère syrien pris dans la révolution. Monastère de Mar Moussa (Nadia Braendle) (De Syrie) L’avion pour Damas est plein.

Mar Moussa, un monastère syrien pris dans la révolution

Etonamment. Des familles, des travailleurs qui rentrent pour les fêtes, des soldats de l’ONU, du personnel d’ambassades, et une poignée de visiteurs – dont je suis – partis soutenir un monastère syrien pris dans le tourbillon des événements qui ébranlent la Syrie depuis mars 2011. Un passage de douane sans encombre. Un peu sur nos gardes, nous nous attendons à être contrôlés sur la route stratégique qui mène de l’aéroport à Damas, mais nous ne rencontrerons aucun check point, ni de présence militaire visible. La Ligue arabe veut poursuivre sa mission d'observateurs. Le comité ministériel de la Ligue en charge du dossier syrien a décidé de "donner aux observateurs le temps nécessaire pour poursuivre leur mission conformément au protocole", après avoir examiné le premier rapport du chef des observateurs, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi.

la Ligue arabe veut poursuivre sa mission d'observateurs

Le protocole arabe accepté par le pouvoir syrien prévoit, outre la mission d'observation, l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs arabes et la presse. Le comité, à l'issue d'une réunion au Caire, a également "appelé le gouvernement syrien et tous les groupes armés à stopper immédiatement tous les actes de violence". Le comité a auditionné le général soudanais, à la tête des 163 observateurs actuellement en Syrie, qui présentait un premier rapport. Ce rapport intervient alors que les appels se multiplient pour que le dossier syrien soit transféré à l'ONU. La Ligue arabe doit clarifier la situation des droits humains en Syrie. La Ligue arabe met la pression sur Damas. Bachar al-Assad: "Aucun ordre n'a été donné pour ouvrir le feu" en Syrie.

Un journaliste français tué en Syrie. Un journaliste français d'"Envoyé spécial" tué à Homs, émotion à France 2. Selon un témoin, un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvait en reportage dans cette ville, haut lieu de la contestation. Il y a également plusieurs blessés dans le groupe mais leur nombre n'a pu être précisé. Un journaliste de France 2 tué à Homs. Reporters sans frontières a appris la mort du journaliste français, Gilles Jacquier, de France 2, alors qu’il était en reportage à Homs, haut lieu de la contestation. Selon un témoin, un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvaient en reportage, sous contrôle des autorités, dans les quartiers de Akrama Al-Jedida et Al-Nuzha, au sud de la ville de Homs. Gilles Jacquier, qui tournait pour l’émission Envoyé Spécial, a été tué sur le coup. JOURNALISME. Le grand reporter français Gilles Jacquier a été tué dans un bombardement en Syrie alors qu'il effectuait un reportage à Homs.

Les Syriens pleurent Gilles Jacquier « martyr de la libre expression » Des observateurs quittent la mission de la Ligue arabe. Les États-Unis dénoncent: l'Iran fournirait des armes au régime syrien. Le général iranien Qassem Soleimani, commandant de l'unité Qods (force spéciale des Gardiens de la révolution), était dans la capitale syrienne en janvier, selon ces responsables, qui considèrent cette visite comme le signe le plus concret que l'aide iranienne à la Syrie comprend du matériel militaire.

"Nous sommes certains qu'il (Qassem Soleimani) a été reçu par les plus hautes instances du gouvernement syrien, y compris par le président Assad", a ajouté l'un des responsables sous couvert d'anonymat. "Nous estimons que cela est lié au soutien de l'Iran envers les tentatives du gouvernement syrien de réprimer son propre peuple", a-t-il dit, estimant que Washington avait toutes les raisons de penser que l'Iran fournit du matériel de sécurité et des armes (y compris des munitions) aux forces syriennes.

Ban Ki-moon s'inquiète, les rebelles s'organisent. La crise en Syrie prend une "tournure dangereuse", estime Ban Ki-moon. MM. Amnistie générale pour les "crimes commis lors des événements" "Le président Assad a promulgué un décret stipulant une amnistie générale pour les crimes commis pendant les événements, entre le 15 mars 2011 et le 15 janvier 2012", a indiqué Sana sans donner plus de détails. La Ligue arabe envisage l'envoi de troupes. La poursuite des violences en Syrie est "inacceptable", affirme B. Obama. L'UE va adopter de nouvelles sanctions contre le régime syrien. Vers un prolongement de la mission des observateurs ? Rejet d'un autre plan de la Ligue arabe, Bachar Al-Assad s'accroche. La Ligue arabe pour un plan de transition du pouvoir. "Fini les solutions arabes" "Sans Internet, la révolution aurait été immédiatement écrasée"

"La Ligue arabe prépare le terrain pour une intervention étrangère" Réunion de la Ligue arabe sur la mission d'observation en Syrie. L'Otan n'envisage aucune intervention en Syrie. Gilles, Juvenal et Wissam, au cœur de l'actu de la semaine. Syrie : le décès du journaliste Gilles Jacquier en trois questions. Un observateur démissionne et accuse le régime de crimes en série. Les autorités abkhazes encouragent la diaspora de Syrie à revenir.

Didier Reynders rencontre l'opposition syrienne. La famille Assad n'a plus que "quelques semaines" au pouvoir, selon Ehud Barak. La résolution de Bachar-el-Assad pour 2012 ... En Syrie, la mission de la Ligue arabe désavouée. La Ligue arabe : la dernière chance des Syriens ? Six civils tués ce samedi, la Ligue arabe appelée à intervenir.

Des militaires et des civils tués dans deux attentats suicide. Les observateurs de la Ligue arabe sur place vendredi.