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Du 30 avril au 21 mai 2012

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21 membres des forces de sécurité tués ce mercredi. "Quinze membres des forces de sécurité, dont deux officiers, ont été tués à l'aube dans une embuscade sur la route de la localité d'al-Raii", a précisé l'OSDH, indiquant que l'attaque avait été menée par des militaires dissidents. L'OSDH a ajouté que deux déserteurs de l'armée avaient été tués dans la nuit lors d'affrontements avec des soldats dans cette même localité.

La région d'Alep a été la cible d'opérations militaires ces dernières semaines malgré l'entrée en vigueur le 12 avril d'un cessez-le feu en Syrie constamment violé. Par ailleurs, six soldats ont été tués à l'aube dans des combats à Harasta entre l'armée régulière et des soldats ayant fait défection, selon l'ONG. La Syrie à feu et à sang sous les yeux des observateurs internationaux Dans la province de Deir Ezzor (est), les forces armées pilonnent au mortier le village d'al-Dahla, et dans la ville de Qouriya, elles ont mené "des perquisitions, brûlant les maisons de militants en fuite", a également rapporté l'OSDH. Les violences continuent, une famille décimée dans un bombardement. Les neuf membres de la famille, dont quatre femmes et deux enfants, ont été tués par un obus de mortier tombé sur leur maison, a précisé l'organisation basée en Grande-Bretagne, ajoutant que de nombreux blessés étaient dans un état critique.

Lundi, au moins 27 personnes ont péri dans des violences en Syrie, dont au moins 20, en majorité des membres des forces de sécurité, ont été tués par des attentats dans la ville d'Idleb, selon l'OSDH. Deux des observateurs dépêchés par l'ONU pour surveiller un cessez-le-feu continuellement ignoré depuis son entrée en vigueur le 12 avril sont stationnés à Idleb. Au total, 30 membres de la mission de l'ONU prévue par le plan de l'émissaire international Kofi Annan sont en Syrie, dont six à Deraa (sud), Hama et Homs (centre). Les 22 autres sont basés à Damas d'où ils poursuivent leurs tournées et leurs rencontres dans le pays. « Ca c’est Damas » À Homs, le quartier détruit de Baba Amr n'est plus peuplé que de fantômes. Ce quartier au centre de la ville, pilonné pendant deux mois au prix de centaines de morts selon les militants, n'est qu'un amas de ruines.

Les murs des maisons sont dentelés par les balles, perforés par les obus des chars ou par les lucarnes utilisées par les francs-tireurs, griffés par les éclats des bombes. Dans une rue déserte, une mère et ses deux enfants tirent un valise verte. "Nous avons pris quelques affaires. La maison n'est plus habitable. Mon mari et moi sommes ingénieurs mais il n'y a plus de travail en ville et donc pas d'argent pour la réhabiliter. Aucune maison n'a été épargnée. "Que Dieu leur pardonne le mal qu'ils nous ont fait", lance frémissante de colère Oum Abdo, 35 ans, venue avec son mari chercher des affaires dans ce qui fut leur maison, sans toutefois préciser de qui elle parle. Le second étage de l'immeuble s'est écroulé et la chape de béton a écrasé son appartement. De chez eux, "il a encore fallu partir car les combats nous frôlaient dangereusement. SYRIE • Manifestation réprimée à Alep : 4 morts.

Une bombe explose au passage d'un bus, au moins cinq morts à Alep. A la périphérie d'Alep (nord), au moins cinq civils ont été tués par l'explosion d'une bombe placée dans une station de lavage de voitures au passage d'un bus dans la région de Tall al-Zarazir, a indiqué à l'AFP le président de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. Aux abords de la capitale, une première explosion au passage d'un bus transportant des militaires a fait trois blessés parmi les soldats, et une deuxième bombe placée sous un véhicule militaire dans une artère commerçante importante, As-Saoura, a explosé sans faire de victimes, selon lui.

L'artère As-Saoura lie plusieurs quartiers de la capitale syrienne secouée la veille par d'importantes manifestations antirégime au cours desquelles neuf civils ont été tués par les tirs des forces de sécurité. Empêcher les gens de participer aux funérailles ? C'est l'un des bilans les plus lourds à Damas dans la répression du mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad, lancé en mars 2011.

Les violences se multiplient à la veille des législatives. Trois personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par une explosion et des tirs dans la région de Damas, selon une ONG, au moment où les autorités syriennes ont annoncé avoir achevé "les derniers préparatifs" des élections qu'elles présentent comme cruciales pour bâtir "la nouvelle Syrie". Les forces du régime continuaient de bombarder les régions rebelles, comme la province de Homs (centre), où elles ont pilonné dimanche le village d'Arida, "blessant plusieurs personnes et détruisant des maisons", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

A Deir Ezzor (est), les soldats syriens, appuyés par des transports de troupes et de blindés, ont procédé à des perquisitions et arrestations dans la ville d'Al-Qourié. Pour l'opposition, le régime "viole" les clauses du plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan et se trouve derrière les explosions meurtrières à la bombe, qui se sont multipliées ces dernières semaines. Des législatives reportées. Les bureaux de vote sont ouverts pour des législatives contestées. Les législatives en Syrie "frisent le ridicule" pour les Etats-Unis.

Pour Kofi Annan, son plan de sortie de crise est la dernière chance d'éviter la guerre civile. Au même moment, les violences se poursuivaient dans le pays, faisant encore six morts parmi les civils, selon des militants. Soulignant que sa médiation "n'était pas illimitée dans le temps", M. Annan a relevé que des personnalités connues pour être des partisans de la non-violence avaient été arrêtées par le pouvoir, selon des diplomates qui ont suivi son intervention.

L'opposition syrienne a récemment dénoncé une "escalade des arrestations", en violation du plan Annan qui prévoit, outre la fin des violences, la libération des personnes incarcérées dans le cadre de la révolte qui secoue le pays depuis près de 14 mois. M. Annan, qui rendait compte de l'application de ce plan sur le terrain près d'un mois après l'annonce d'un cessez-le-feu continuellement ignoré, a constaté un "progrès limité" au niveau militaire, soulignant que l'armée continuait "de faire pression sur la population, de manière plus discrète".

Le compte-rendu de M. Vendredi, le porte-parole de M. 800 morts depuis le cessez-le-feu, 12 000 depuis le début de la révolte. Lettres de Syrie (4) La 1ère série des "Lettres de Syrie" de Joumana Maarouf est accessible ici. La 2ème ici. La 3ème ici. 24 avril 2012 Avant d’être mutée à l’école où je travaille actuellement, j’enseignais dans un établissement à la clientèle homogène : la majorité de mes élèves étaient des enfants de soldats et d’officiers de l’armée.

La veille des vacances de l’aïd el Fitr qui marque la fin du mois de ramadan, j’entrai dans ma classe de quatrième. Je n'y trouvai que dix élèves, ce qui est inférieur au nombre requis pour faire cours. L’un d’eux proposa alors que Haydar nous chante quelque chose. Le lendemain, premier jour de la fête de rupture du jeûne, on a décidé d’aller rendre visite à des familles de martyrs.

La chute Premier mai 2012 "Les gens de Homs"... ou bien "les déplacés"... ou bien : "les rescapés", comme préfère dire l’un de mes amis actuellement en prison. La mémoire de ces rescapés déborde d’histoires, et ils les racontent en général en souriant. Manal a dix ans. Si tu la voyais... 4 mai 2012. 55 morts dans un double attentat et 372 blessés.

Ces attaques qui ont ravagé à une heure de pointe la région de Qazzaz dans le sud de la capitale syrienne sont survenues alors que les mises en garde internationales contre une guerre civile se font de plus en plus pressantes après les violations répétées du cessez-le-feu instauré le 12 avril. Comme à chaque attentat depuis le début en mars 2011 de la révolte populaire qui s'est militarisée au fil des mois face à la répression menée par le régime, le pouvoir et la rébellion se sont accusés mutuellement de ces attaques.

"Les deux attentats qui ont eu lieu à une minute d'intervalle sont des attaques suicide à la voiture piégée, et ont fait 55 morts et 372 blessés, des civils et des militaires", a indiqué le ministère, de l'Intérieur précisant que la charge explosive utilisée pesait "plus de 1000 kilogrammes". En outre, plus de 15 sacs ont été remplis de restes humains, selon la télévision. En pleine heure de pointe "C'est ça la liberté que vous voulez ? Belga. Ban Ki-moon demande à Damas et à l'opposition de rejeter le terrorisme. Le plan de paix plus fragile encore après le double attentat de Damas.

Qui est derrière le double attentat de Damas jeudi matin? Deux voitures piégées avec 400 kilos d'explosif ont explosé à une minute d'intervalle, à une heure de grande affluence, sur un des grands axes du sud de la capitale. La télévision officielle a rapidement montré des images du carnage et attribué ces attentats à un complot étranger, un complot derrière lequel se trouveraient l'Arabie saoudite et le Qatar. Dans l'opposition, l'armée syrienne libre et le Conseil national syrien ont rejeté toute responsabilité et même accusé le pouvoir d'avoir réalisé une mise en scène macabre, en plaçant des corps de victimes de la répression sur les lieux de l'attentat. Que va-t-il se passer aujourd'hui? Sur son site Facebook, l'opposition syrienne appelle les habitants de Damas à se soulever, à libérer la ville du pouvoir assassin.

Ce double attentat compromet un peu plus la tentative de solution diplomatique et politique de Koffi Annan. Françoise Nice. Un double attentat dévastateur frappe Damas, 55 morts. Le régime et la rébellion se sont mutuellement rejeté la responsabilité de l'attaque qui renforce les craintes d'une guerre civile dans le pays, où le cessez-le-feu est constamment violé depuis son entrée en vigueur le 12 avril. Perpétrée le matin à une heure de pointe, la double attaque a semé le chaos et la désolation dans le quartier de Qazzaz, dans le sud de la capitale, suscitant une vague de réprobation internationale. "On n'a jamais connu ça de notre vie" s'est exclamé un habitant.

"C'est ça la liberté que vous voulez? ", a lancé un autre, en allusion à la révolte qui s'est militarisée au fil des mois face à la répression menée par le régime de Bachar al-Assad. Un photographe de l'AFP a vu des voitures à la carrosserie fondue, des bus éventrés. Les voitures piégées contenaient "plus d'une tonne d'explosifs", selon le ministère de l'Intérieur qui a évoqué des "attentats suicide" commis à une minute d'intervalle. M. Plusieurs attentats meurtriers ont frappé Damas depuis décembre 2011. Deux civils tués par l'armée à Hama et Deir Ezzor. Un civil a été tué par des tirs de roquette de l'armée sur la localité de Mourk, dans la province de Hama (centre), tandis qu'un autre a été abattu par un tireur embusqué dans la région de Deir Ezzor (est), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Par ailleurs, des combats ont opposé soldats des forces régulières et déserteurs passés à l'opposition dans les régions d'Idleb (nord-ouest), de Deraa (sud) et de Homs (centre). Dans le même temps, les troupes bombardaient une localité dans la région de Homs, faisant sept blessés, alors que des explosions ont retenti dans la province d'Idleb, où les troupes tiraient des roquettes, de même source. Les Comités locaux de coordination (LCC, opposition) ont par ailleurs fait état de déploiement militaire dans plusieurs villes du pays, notamment dans les banlieues de la capitale, où avaient lieu perquisitions et arrestations. Au total, 17 personnes, dont 12 civils, ont péri vendredi dans des violences. Damas dit avoir déjoué un attentat, tirs sur les manifestants. Une forte explosion suivie d'une fusillade a par ailleurs eu lieu devant les locaux du parti Baas au pouvoir, à Alep, la deuxième ville du pays, faisant un mort, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Au total, 12 personnes, dont 10 civils, ont été tuées vendredi à travers le pays, dont un enfant de 11 ans abattu par un sniper à Deraa (sud), d'après la même source. Les forces de sécurité ont tiré sur les manifestants à Tadamone, quartier de Damas traditionnellement hostile au régime, faisant cinq blessés, selon l'OSDH et des militants. Les troupes gouvernementales ont également ouvert le feu sur des manifestants à Hama (centre), à Alep, où un manifestant a été tué, et à Hassaka (nord-est), où les protestataires ont riposté en jetant des pierres sur les soldats, ont indiqué ces sources. La télévision d'Etat a annoncé que les autorités avaient empêché un nouvel "attentat suicide" vendredi à Alep, la deuxième du pays. Si les deux journalistes turcs ont été libérés, plus de 37 journalistes et citoyens-journalistes syriens sont toujours derrière les barreaux. Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières salue la libération des sept membres du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression (SCM), Yara Badr, Razan Ghazzawi, Mayada Khalil, Sana Zetani, Joan Farsso, Bassam Al-Ahmed et Ayham Ghazzoul, et celle de Hanadi Zahlout, qui se trouvait elle aussi dans les locaux du centre lors du raid mené par les renseignements syriens, le 16 février 2012.

“Si la libération de ces huit militants de l’information constitue un signe positif, elle ne doit pas cacher le fait qu’ils demeurent dans le collimateur de la justice militaire, sans parler du sort des dizaines d’autres journalistes et net-citoyens qui croupissent encore dans les geôles du pays,” a déclaré l’organisation, qui appelle une nouvelle fois à leur libération immédiate.

Mmes Yara Badr, Razan Ghazzawi, Mayada Khalil, Sana Zetani, Hanadi Zahlout, arrêtées le 16 février, avaient été libérées trois jours plus tard. Lire en arabe (بالعربية) Nouvelle arrestation d’un journaliste. Liban: le conflit syrien s'exporte et provoque des heurts meurtriers. Dans un incident séparé, un officier de l'armée a été abattu, selon une source au sein des services de sécurité, par un tireur embusqué, après des échanges de tirs samedi soir entre l'armée et des jeunes islamistes qui manifestaient pour exiger la libération d'un des leurs soupçonné de "terrorisme" en Syrie.

A Bab el-Tebbaneh, un homme a péri lors d'affrontements entre les habitants de ce quartier à majorité sunnite, hostile au régime syrien, et les résidents du quartier de Jabal Mohsen, alaouite et sympathisant du régime de Bachar al-Assad. Déjà un mort et cinq blessés samedi soir Un habitant du quartier sunnite de Kobbé avait déjà été tué samedi soir lors de heurts similaires qui avaient également fait cinq blessés. Des tirs ont ensuite éclaté lorsque ces jeunes, sympathisants de la révolte syrienne, ont tenté de s'approcher d'un bureau du Parti social nationaliste syrien (PSNS), une formation libanaise pro-Assad.

Liban: nouveaux heurts meurtriers à Tripoli, la grande ville du nord. Un mois après le cessez-le-feu, les combats continuent de tuer. Les attentats meurtriers se multiplient malgré la présence d'observateurs. La Syrie s'enfonce dans la guerre civile, sanctions européennes. Syrie : attentats terroristes et politique de la terre brûlée. LIBAN • Heurts mortels à Tripoli entre pro- et anti-Assad. Les pays du Golfe doutent des chances de succès du plan Annan. CONFLIT SYRIEN • Selon Moscou, l'opposition s'entraîne au Kosovo. Les USA aident à coordonner l'arrivée d'armes pour les rebelles syriens. Après avoir été torturé, un opposant a été condamné à mort. Ban Ki-moon estime Al Qaïda responsable d'attentats en Syrie.

LIBAN • Regain de tension à Tripoli. L'explosion d'une voiture fait 9 morts et une centaine de blessés. Combats à Damas, nouvel appel international à l'arrêt des violences. 48 morts en Syrie, dont 34 lors dans la seule localité de Sourane. Liban: le spectre de la guerre civile hante à nouveau Beyrouth. LIBAN • Pro- et anti-Syriens s'affrontent à Beyrouth. Condamné à mort pour avoir donné une interview sur Al-Jazeera. JORDANIE • Des manœuvres géantes, mais "pas dirigées contre la Syrie"

Liban: nouveaux heurts meurtriers à Tripoli, la grande ville du nord. SYRIE • Les rebelles aussi ont du sang sur les mains. SYRIE • Un convoi de l'ONU cible d'un attentat. SYRIE • Le supplice du viol devant la famille. TURQUIE • Face à la Syrie, la valse-hésitation d’Ankara. L’embauche d’Edith Bouvier, journaliste blessée à Homs, promesse oubliée du Figaro. « Syrie : l’Etat de barbarie » de retour… dans les librairies. Attentats meutriers à Idleb malgré la mission de l'ONU. Lettres de Syrie (3)