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Du 26 août au 16 décembre 2011

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Usage systématique de la torture par les services de sécurité. Alors que l’attention médiatique s’est détournée de la Syrie du fait de la bataille de Tripoli, Reporters sans frontières condamne avec la plus grande fermeté les pratiques inchangées des forces de sécurité syriennes.

Usage systématique de la torture par les services de sécurité

Les tortures infligées au célèbre caricaturiste Ali Ferzat, enlevé le 25 août 2011 à Damas, ainsi qu’à la journaliste Hanadi Zahlout au cours de sa détention, sont emblématiques du traitement réservé à ceux qui s’opposent à la propagande du régime et expriment tout avis contraire au sien. Le 25 août dernier à 4 h 30 du matin, des individus masqués appartenant aux services de sécurité syriens ont enlevé Ali Ferzat, place des Omeyyades, dans le centre de la capitale, alors qu’il rentrait chez lui, en voiture, depuis son bureau.

Pendant plusieurs heures, il a vécu un véritable enfer. Violemment frappé, sa main gauche, qui lui sert à dessiner, a été cassée. Ses tortionnaires lui ont brûlé le corps avec des mégots de cigarette. Les Syriens vont devoir se serrer la ceinture, dit le gouverneur de la Banque centrale. "Nous allons être confrontés à de plus en plus de difficultés à cause des sanctions et des évènements.

Les Syriens vont devoir se serrer la ceinture, dit le gouverneur de la Banque centrale

Il va falloir se serrer la ceinture", a prévenu Adib Mayaleh. "Le premier secteur frappé c'est le tourisme dont les recettes ont baissé de 90% et le citoyen sera le premier touché. Les transports, les importations, l'industrie tout va être de plus en plus perturbé et le chômage et la pauvreté vont s'accroître", a-t-il précisé. Pour faire pression sur la Syrie et dénoncer la répression en cours qui a fait plus de 2.200 morts selon l'ONU, la communauté internationale et notamment les Etats-Unis ont annoncé récemment des sanctions commerciales très sévères. "L'embargo est une punition contre tous les Syriens et particulièrement les plus vulnérables.

Suite aux sanctions imposées américaines, la Syrie a cessé ses transactions en dollars depuis mardi, se tournant totalement vers l'euro. Il souligne que son pays avait cependant envisagé une telle éventualité. La Turquie ne fait plus confiance au régime de Bachar al-Assad. La situation en Syrie "a désormais atteint un tel niveau que tout est trop infime et trop tardif.

la Turquie ne fait plus confiance au régime de Bachar al-Assad

Nous n'avons plus confiance", a déclaré Abdullah Gül dans une interview exclusive accordée à l'agence turque pour ses quatre ans au pouvoir, faisant allusion aux mesures que le gouvernement syrien a annoncées pour tenter de calmer la contestation. "Tout le monde devrait savoir que nous sommes aux côtés du peuple syrien (...)

L'essentiel, c'est le peuple", a ajouté le président turc. "Aujourd'hui, il n'y a plus de place dans le monde pour des gouvernements autoritaires, pour des partis uniques, des régimes fermés. Soit ils seront remplacés par la force, soit les gouverneurs de région (autorités locales, ndlr) devront prendre l'initiative d'administrer" le pays, a-t-il insisté. Dimanche, près de 150 Syriens résidant en Turquie se sont rassemblés dans le centre d'Istanbul pour manifester contre le régime du président Assad. Belga. L'UE impose un embargo sur les exportations pétrolières. Il y avait déjà les gels d'avoirs de 50 personnalités syriennes, l'embargo sur les armes et des interdictions de visas.

l'UE impose un embargo sur les exportations pétrolières

Voici maintenant une mesure qui frappe le portefeuille syrien, ou plutôt "le coeur", comme l'a dit le ministre néerlandais des Affaires étrangères. L'Union Européenne achète 95% du pétrole exporté par la Syrie: 150 000 barils de brut par jour, surtout vers l'Allemagne, l'Italie et la France. 12 morts dans des opérations sécuritaires dimanche. "Quatre personnes sont mortes à Karnaz, deux à Khan Cheikhoun, trois à Tahtaya et une à Jabala, ainsi qu'une femme à Saraqeb, par des tirs des forces de sécurité qui menaient des opérations", a déclaré Omar Idlebi, porte-parole des Comités locaux de coordination, un des mouvements animant la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad.

12 morts dans des opérations sécuritaires dimanche

Une personne a été également tuée par des tirs des forces de sécurité sur un bus dans la ville d'Idleb (nord-ouest). Damas accepte une visite du chef de la Ligue arabe Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a annoncé dimanche que Damas acceptait qu'il effectue une visite en Syrie, où il compte se rendre dans la semaine pour tenter de trouver un règlement à la crise dans ce pays. "J'ai été informé que la Syrie accueillait favorablement" une telle visite, qui aura lieu "probablement cette semaine", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation panarabe au Caire.

Avec Belga. L'émir du Qatar dénonce les violences en Syrie. La Syrie demande le report de la visite du chef de la Ligue arabe. La visite de la Ligue arabe repoussée sine die. Nouvelles manifestations pour demander une "protection internationale" Déjà 2600 victimes de la répression selon l'ONU. "En ce qui concerne la Syrie, selon des sources fiables sur le terrain, le nombre de tués depuis le début des violences à la mi-mars a maintenant atteint au moins 2600 morts" a déclaré Navi Pillay, passant en revue la situation des droits de l'homme dans le monde à l'ouverture de la session d'automne du Conseil.

déjà 2600 victimes de la répression selon l'ONU

Lors d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme le 23 août dernier, Navi Pillay avait porté le bilan des personnes tuées dans les violences en Syrie à plus de 2200 personnes. Elle avait déploré à cette occasion que "les forces de sécurité continuent notamment d'user d'une force excessive, et utilisent l'artillerie lourde" contre les manifestants. Empêchée d'entrer en Syrie, la mission s'est rendue dans les pays voisins, excepté le Liban, et a recueilli des témoignages parmi les milliers de Syriens qui ont fui leur pays. Le rapport fait notamment état de "tortures et autres traitements dégradants et inhumains de civils par les forces de sécurité et l'armée". Belga. Les pays arabes lancent un appel à mettre fin à l'effusion du sang en Syrie. Dans un communiqué à l'issue de leurs travaux au siège de la Ligue arabe au Caire, les ministres arabes ont souligné "la nécessité d'un changement immédiat qui conduirait à la fin de l'effusion du sang et à la protection du peuple syrien".

Le chef de la diplomatie qatarie cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, qui a présidé la réunion, a pour sa part appelé les autorités syriennes à arrêter "la machine à tuer" et réclamé le retrait des villes de l'armée, qui mène des opérations à travers la Syrie pour mâter la contestation. "La direction syrienne doit prendre des mesures urgentes pour appliquer l'accord convenu lors de la visite à Damas du secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi", a dit cheikh Hamad, également Premier ministre du Qatar. M. Arabi avait affirmé samedi être parvenu à un accord sur les réformes avec le président Bachar al-Assad lors d'une brève visite en Syrie, première initiative concrète de la Ligue arabe depuis le début de la contestation, le 15 mars. Belga. KheOps, l'activiste qui aidait les Syriens à surfer librement. Le Conseil des droits de l'homme demande une action internationale en Syrie.

B. Obama exhorte le Conseil de sécurité à condamner la Syrie. Les sanctions renforcées de l'UE sont désormais effectives. "Pour assurer l'efficacité des mesures prévues par le présent règlement, celui-ci doit entrer en vigueur immédiatement après sa publication", indique le texte de la décision publiée par le Journal officiel de l'Union européenne.

les sanctions renforcées de l'UE sont désormais effectives

Ces décisions avaient été prises vendredi par les Vingt-Sept en raison de la "poursuite de la campagne brutale du régime syrien contre sa propre population", selon le chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton. Deux personnes et six sociétés seront ajoutées à la liste des sanctions européennes incluant gel d'avoirs et interdiction de visa. Au total, 56 personnes et 18 sociétés sont désormais visés. ONU: Damas accuse les Occidentaux de vouloir démanteler la Syrie. Tandis que l'Europe et les Etats-Unis font pression en faveur de sanctions de l'ONU contre la Syrie, le chef de la diplomatie de Damas a affirmé devant l'Assemblée générale des Nations unies que les manifestations étaient devenues le "prétexte à des interventions étrangères".

ONU: Damas accuse les Occidentaux de vouloir démanteler la Syrie

Walid al-Mouallem a ajouté que des gouvernements étrangers cherchaient à saboter la coexistence entre les différents groupes religieux en Syrie. "Comment pourrions-nous expliquer autrement les provocations médiatiques, le financement et l'armement de l'extrémisme religieux? " a-t-il dit. "Quel autre but cela pourrait-il servir que de semer un chaos total qui aboutirait au démantèlement de la Syrie?

" L'Union européenne et les Etats-Unis ont déjà imposé des sanctions au régime du président Bachar el-Assad en raison de la répression sanglante des manifestations qui a fait plus de 2700 morts. L'armée pillonne Rastane, au moins 20 blessés. "Au moins vingt personnes ont été blessées, dont sept grièvement à Rastane où depuis l'aube, des soldats utilisent des mitrailleuses lourdes posées sur des chars.

l'armée pillonne Rastane, au moins 20 blessés

En outre de fortes explosions sont entendues dans la ville", a indiqué l'OSDH précisant que "des chars ont été aperçus sur le pont Messiaf avançant en direction de Rastane" située dans le gouvernorat de Homs. Pour sa part, la Coordination des comités locaux (LCC), qui chapeaute les manifestations en Syrie, a fait état d'un "déploiement militaire massif à Rastane". A Tir Maala, également dans le gouvernorat de Homs, d'intenses tirs de balles étaient entendus en fin de matinée, selon l'OSDH qui a précisé que des centres militaires sont basés dans ce village.

Dans le même gouvernorat, à Talbisseh, à 10 km au sud de Rastane, le bruit des armes automatiques a été entendu mardi matin durant 90 minutes et vingt-cinq barrages ont été érigés dans cette région, selon l'OSDH. La Ligue arabe a-t-elle une solution pour résoudre la crise? Moscou pourrait accepter une résolution sur la Syrie à l'ONU. 29 Septembre 2011 | Partager : "Si le Conseil de Sécurité est véritablement unanime et qu'il a besoin de trouver une voie pour arrêter la violence en Syrie, nous pourrons alors trouver une position commune", a déclaré le représentant de la Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, rapporte le quotidien en ligne Gazeta.ru.

Moscou pourrait accepter une résolution sur la Syrie à l'ONU

"L'important est de ne pas s'éloigner des objectifs, qui sont : l'arrêt de la violence et l'amorce d'un processus politique qui conduira à des réformes et à une situation acceptable pour le peuple syrien". Après plusieurs mois de blocage d'une résolution de l'ONU concernant la situation syrienne, la Russie semble donc assouplir sa positon. Retard dans l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité. Onu: vetos russe et chinois à une résolution sur la Syrie. C'est un projet de résolution pourtant déjà consensuel qui avorte. La Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont torpillé ce texte contre la violente répression exercée par le régime syrien de Bachar al-Assad, en opposant leur veto hier. Neuf des quinze Etats membres ont voté en sa faveur.

Quatre autres pays se sont abstenus, dont le Liban. C'est un échec pour la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal, à l'initiative de ce projet. Il s'agit d'un coup d'arrêt aux initiatives des Occidentaux, qui tentent depuis plusieurs mois d'isoler la Syrie, au sein des Nations Unies. Les diplomates européens et américains ont affiché leur colère face à ce double veto. Syrie, le crépuscule des Assad - latrois : programme du Jeudi 06 Octobre à 21:05. Nouveaux morts, la Russie hausse un peu le ton.

"La Russie se prononcera à l'avenir contre les tentatives à travers le Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter des sanctions visant à déboucher sur des changements de régime", a déclaré Dmitri Medvedev, cité par les agences russes.Mais le président russe a aussi estimé que le régime syrien de Bachar al-Assad devrait "partir" s'il ne parvenait pas à mettre en place les "réformes indispensables" dans ce pays en proie à un soulèvement populaire sanglant depuis la mi-mars. "Nous travaillons activement avec les dirigeants syriens pour qu'ils procèdent aux réformes indispensables. Si ces dirigeants ne sont pas capables de mener ces réformes, ils doivent partir", a déclaré Dmitri Medvedev.La Russie et la Chine, également membre du Conseil de sécurité des Nations unies, ont opposé mardi 4 octobre leur veto à une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu condamnant la répression en Syrie.

Sept morts vendredi selon une ONG T.N. avec agences. Plus de 187 enfants tués depuis le début de la répression en Syrie. Le comité, qui a clos vendredi les travaux de sa 58ème session, a exprimé sa "vive préoccupation au sujet de rapports réguliers, crédibles et corroborés selon lesquels de graves violations des droits des enfants ont été commises depuis le début de la révolte en mars 2011", indique le comité dans ses conclusions. Il cite ainsi "des arrestations arbitraires, des assassinats d'enfants durant des manifestations, des actes de torture et des mauvais traitement". Lors d'une conférence de presse, le président du comité, le Suisse Jean Zermatten, a expliqué qu'à la date du 22 septembre, le comité disposait d'une liste d'au moins 187 enfants tués.

Ces chiffres, a-t-il précisé, proviennent du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, du Conseil des droits de l'homme ainsi que d'ONG. La répression du mouvement de contestation a fait, selon l'ONU, plus de 2900 morts depuis le 15 mars en Syrie. Damas menace de rétorsions les pays qui reconnaîtront l'opposition. Le CNT libyen reconnaît le Conseil national syrien. La Turquie, qui évoque une "guerre civile", lâche Bachar al-Assad. "Alors que le bilan des civils tués ne cesse d’augmenter en Syrie, nous constatons que les réformes ne se sont pas matérialisées et que (les dirigeants) n’ont pas parlé honnêtement", a regretté mardi Recep Tayyip Erdogan, en visite au Caire, première étape d'une tournée dans trois pays du "Printemps arabe".

Ban Ki-moon dénonce les tueries. L'opposition syrienne évoque une intervention armée internationale. "Si le régime continue à être irresponsable - et nous avons noté que durant les dernières 48 heures il a répondu à l'initiative arabe par plus de tueries, avec 35 morts à Homs - dans ce cas, notre principal objectif est d'appeler à protéger les civils", a déclaré un des membres du CNS, Najib Ghadbian. Cette aide extérieure pourrait, selon lui, prendre la forme d'une zone tampon ou d'une zone d'exclusion aérienne, sur le modèle de celle décrétée par les Nations unies en Libye pour protéger les civils de la violente répression menée par le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi. "Ce n'est pas la même chose que d'appeler à une intervention militaire menée par des forces étrangères", a-t-il insisté, lors cette visite en Libye, seul pays à reconnaître le CNS comme unique représentant légitime du peuple syrien.

La fin de Kadhafi vue de Syrie... La répression fait trois nouvelles victimes civiles. L'ambassadeur des Etats-Unis quitte la Syrie pour des raisons de sécurité. L'ambassadeur américain quitte Damas. Le régime continue à réprimer dans le sang. La Marie-Antoinette de Damas. La Syrie refuse la médiation arabe, l'Otan exclut toute intervention. Escalade de la répression, 36 civils tués. « En Syrie, j'étais cyberactiviste. Je filmais la révolution » Assad: toute action occidentale provoquerait un "tremblement de terre" 47 soldats tués, le président Bachar al-Assad menace l'Occident. Un plan arabe pour un arrêt des violences. Accord avec la Ligue arabe sur un plan de résolution de la crise.

La Syrie accepte "sans réserves" le plan arabe, nouvelles violences. Le régime accepte le plan de la Ligue arabe. 20 civils tués au lendemain de l'acceptation d'un plan de la Ligue arabe. Homs dans le sang au lendemain du plan arabe. Répression et mobilisation ne faiblissent pas. Le sang continue à couler. La Syrie accuse les Etats-Unis d'être impliqués dans la révolution. Accusations de "crime contre l'humanité" contre les forces du régime syrien. La Ligue arabe exclut la Syrie et veut une "transition", l'UE soutient. Les attaques contre les missions diplomatiques inquiètent. Des manifestants pro-régime s'en prennent à des ambassades. La pression internationale sur le régime se renforce de toutes parts. La Ligue arabe lui donne 72h pour cesser la répression. La Syrie au bord de la guerre civile, selon Moscou et Hillary Clinton. Malgré un ultimatum, la répression fait de nouvelles victimes.

Le Premier ministre turc presse Bachar al-Assad à quitter le pouvoir. Nouvelle résolution de l'Onu malgré les vétos russe et chinois. A Qousseir, la peur est dans les deux camps. La Ligue arabe adopte des sanctions économiques contre la Syrie. Des crimes contre l'humanité en Syrie, selon l'ONU. De plus en plus de voix s'élèvent contre la répression en Syrie. Ankara prend des sanctions contre Damas. Syrie : l'ONU condamne les violations et souhaite une action appropriée. Damas irrite un peu plus la Ligue arabe. Bachar al-Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants. Les forces de sécurité tuent une quarantaine de civils. Plus de 5.000 morts, l'ONU mise en cause pour son inaction.

La Syrie à feu et à sang, le conseil de sécurité de l'Onu tarde à réagir. Moscou prêt à condamner les violences en Syrie. Plus de 200 000 manifestants dans les rues de Homs. Les ambassadeurs français et américain reviennent à Damas. L'attaque contre des pèlerins turcs avive la tension avec Ankara. Espionnage : comment empêcher les sociétés occidentales d'aider la Syrie ? « Nous pouvons organiser la transition démocratique en Syrie » Fin des violences en Syrie : Bachar al-Assad doit répondre ce lundi. Les ministres arabes des Affaires étrangères dénoncent "les meurtres de civils" Bachar est appelé… à disparaître ! Veto russe et chinois contre le projet de résolution à l'ONU. Syrie : "Ils ont tué mon père et mon cousin de sang-froid" Trois soldats insoumis tués.