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Du 22 novembre au 15 décembre 2012

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Egypte: l'opposition appelle à manifester contre le renforcement des pouvoirs. Cette décision, considérée par l'opposition comme une menace pour la marche vers la démocratie du pays et un coup d'Etat remettant en cause de la révolte populaire qui a renversé en février 2011 le président autocratique Hosni Moubarak, a valu à Mohamed Morsi d'être qualifié de "pharaon", comme son prédécesseur. Selon son entourage, le chef de l'Etat pourrait prononcer un discours dans la journée afin de défendre ses décisions. Elu en juin premier président civil et islamiste du pays le plus peuplé du monde arabe, Mohamed Morsi s'est arrogé dans une "déclaration constitutionnelle" le droit de "prendre toute décision ou mesure pour protéger la révolution" de 2011. "Les déclarations constitutionnelles, décisions et lois émises par le président sont définitives et ne sont pas sujettes à appel" tant que ne sera pas achevée la nouvelle Constitution, prévue mi-février, selon cette déclaration.

"Il a usurpé tous les pouvoirs" Déjà la veille, des manifestations rivales avaient eu lieu au Caire. Egypte: des opposants à M. Morsi entament un sit-in place Tahrir. "Toutes les forces politiques révolutionnaires se sont mises d'accord pour commencer un sit-in vendredi", a déclaré dans un communiqué le Courant populaire dirigé par Hamdeen Sabbahi, candidat de gauche arrivé troisième à l'élection présidentielle de juin, appelant à une grande manifestation mardi. Des locaux du parti islamiste incendiés Des manifestants ont mis le feu vendredi dans deux villes d'Egypte à des bureaux du Parti de la liberté et de la Justice, issu des Frères musulmans, a rapporté la télévision publique au lendemain d'un renforcement considérable des pouvoirs du président islamiste Mohamed Morsi.

Le président Mohamed Morsi a promis que l'Egypte était sur la voie de "la liberté et la démocratie". Les locaux du PLJ ont été incendiés dans les villes de Port Saïd et Ismaïlia, selon la chaîne. A Alexandrie, une branche du PLJ a été incendiée et des manifestants se sont dirigés vers le siège du parti dans le quartier de Sidi Gaber. Manifestation à Charm al-Cheikh. Egypte: gaz lacrymogènes tirés contre des manifestants de l'opposition. Une trentaine de tentes étaient installées sur la place, des opposants ayant décidé d'observer depuis vendredi un sit-in pour protester contre les nouvelles prérogatives de Mohamed Morsi, a constaté un journaliste de l'AFP. Un petit nombre de manifestants présents sur la place ont été visés par les tirs de gaz lacrymogènes et fuyaient dans les rues latérales.

"Nous ne partirons pas de Tahrir avant un procès équitable des meurtriers des révolutionnaires et avant que Morsi ne revienne sur ses décisions", a dit à l'AFP l'un des manifestants, Mohammed al-Gamal. "L'Egypte entre dans une nouvelle révolution car notre intention n'était pas de remplacer un dictateur par un autre", a-t-il ajouté, en allusion à la révolte populaire qui avait renversé Hosni Moubarak en février 2011.

La veille, place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, des milliers de personnes s'étaient rassemblées à l'appel de personnalités ou de mouvements laïques et libéraux en criant "Morsi dictateur". Egypte: les journalistes appellent à une grève générale. Les journalistes ont voté pour la grève à l'occasion d'une réunion d'urgence de leur syndicat, mais n'ont pas encore défini de date, ont indiqué des participants. Une commission constituante, largement dominée par les islamistes, est en train de rédiger la nouvelle loi fondamentale du pays, très critiquée notamment parce que des versions provisoires du texte laissent craindre que les droits fondamentaux ne seront pas protégés. La réunion a dégénéré en bagarre Au début de la réunion, des heurts avaient opposé des partisans et des opposants du président islamiste Mohamed Morsi.

Les partisans du président ont affirmé qu'un trop petit nombre de personnes étaient présentes pour que la réunion ait lieu, s'appuyant sur les statuts du syndicat, ce qui a déclenché un débat passionné sur les détails techniques de cette réunion, qui a dégénéré en bagarre. Une atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les visées de Morsi. Les visées de Morsi Le décret pris le 22 novembre par le président égyptien Mohamed Morsi, dans lequel celui-ci s'arroge "temporairement" des pouvoirs judiciaires et constitutionnels élargis, suscite une vague d'indignation dans le pays. Elle partagée par le peuple qui a fait la révolution, et qui ne s'est pas fait prier pour aller crier sa colère sur la place Tahrir - "Morsi dégage !

" a été un slogan très entendu, et par les magistrats qui menacent de se mettre en grève. C'est aussi un très mauvais signal de la part du président islamiste, qui vient par ailleurs d'être salué pour sa médiation réussie entre Israël et le Hamas palestinien. ÉGYPTE • La contestation ne faiblit pas. Egypte: l'annonce de M. Morsi de modifier son décret ne calme pas les opposants. C’est à l'issue d'une réunion de crise avec le Conseil suprême de la magistrature que Mohamed Morsi avait accepté lundi soir le compromis proposé par les juges.

Il s’agissait de réduire la portée du décret présidentiel adopté il y a quelques jours, provoquant l'ire des militants laïcs, libéraux et des mouvances de gauche; le décret devait empêcher toute contestation des décisions présidentielles dans l'attente de l'élection d'un nouveau parlement. L’accord de compromis prévoit que seules ses décisions relatives aux "domaines de souveraineté" ne pourront pas faire l'objet de recours en justice, a indiqué le porte-parole du chef de l’Etat, Yasser Al.

Ce dernier précisait toutefois que le décret ne serait pas amendé. Crise loin d'être résolue Les "domaines de souveraineté" couvriraient, d’après les analystes, les éventuelles déclarations de guerre ou la convocation d'élections anticipées. Reprise des affrontements entre militants au Caire W. Egypte: manifestations massives contre le président Mohamed Morsi. Plusieurs cortèges ont convergé sur la célèbre place du centre de la capitale égyptienne pour dénoncer également le puissant mouvement des Frères musulmans, dont est issu le président.

Les manifestations hostiles au président ont touché d'autres villes du pays en proie à une grave crise depuis la décision le 22 novembre de Mohamed Morsi de renforcer provisoirement ses pouvoirs afin, selon lui, de pouvoir engager les réformes. Mais ses détracteurs ont dénoncé un "nouveau pharaon". "Dégage! ", scandaient les manifestants place Tahrir, reprenant le slogan emblématique de la révolte qui avait chassé du pouvoir le président autocratique Hosni Moubarak en février 2011.

Une banderole déployée à une entrée de la place proclamait: "Interdit aux Frères musulmans". "Nous ne voulons pas remplacer un dictateur par un autre", a affirmé un étudiant, Asser Ayoub, 23 ans. Selon l'Alliance populaire, un petit parti de gauche, un de ses militants y est mort asphyxié, ce qu'a confirmé une source médicale. La Place Tahrir déchaîne la créativité. Le projet de constitution a été adopté en Egypte. Après une séance marathon, les membres de la commission constituante, dominée par les partis islamistes, ont terminé de voter, ce vendredi matin, les 234 articles de la nouvelle Constitution.

En revanche, l'opposition libérale et laïque, ainsi que l'église chrétienne copte, ont boycotté les travaux de la commission. La référence à la charia, la loi islamique, a été maintenue, malgré l’opposition du camp libéral et laïque. Parmi les changements notables figure la limitation des mandats présidentiels. Désormais, le chef de l'État ne pourra mener que deux mandats de quatre ans. Pour rappel, le président Hosni Moubarak, renversé en février 2011, est resté près de trente ans au pouvoir. Un pays sous tension L'adoption en toute hâte du projet de Constitution, qui était enlisé depuis des mois, survient en pleine crise politique. Depuis le début des manifestations place Tahrir, au Caire, trois personnes ont trouvé la mort et plusieurs centaines ont été blessées. ÉGYPTE • Morsi dégaine sa nouvelle Constitution. ÉGYPTE • Un nouveau pharaon qui divise.

Profitant de la nouvelle aura internationale que lui procure son rôle dans la fin des combats à Gaza, le président égyptien s’est octroyé des pouvoirs quasi absolus. L’Egypte assiste à la naissance d’un nouveau régime. Le décret [du 22 novembre] du président Mohamed Morsi a modifié la réalité constitutionnelle et confère désormais au président égyptien des pouvoirs quasi absolus. Nul ne contestera que la période transitoire a été mal gérée depuis deux ans. Les fondements d’un nouveau, et meilleur, système politique et judiciaire en Egypte n’ont pas été établis. L’Assemblée constituante chargée de rédiger ladite Constitution s’est vu attribuer deux mois supplémentaires pour mener à bien sa tâche, mais elle sera également protégée contre toute interférence juridique. Mais cela va même plus loin, puisque le pouvoir judiciaire a été neutralisé d’une manière contestable : les décrets de M.

Et alors ? Or il se trouve que plus des trois quarts des Egyptiens ont voté pour un autre que M. ÉGYPTE • La rue gronde. Depuis le vendredi 23 novembre, manifestations et sit-in des opposants au régime islamiste ont repris sur la place Tahrir. 29 novembre 2012 | Partager : Le hurlement des sirènes des ambulances qui vont et viennent en permanence pour dégager les manifestants blessés des lignes de front retentit dans le centre du Caire. Les organisations progressistes ont dressé des tentes place Tahrir. Les violences se sont déplacées samedi soir [le 24 no­vembre] de la rue Qasr Al-Aini pour se rapprocher de la célèbre place. Les organisations de gauche ont déclaré dimanche après-midi qu’elles tiendraient le président Morsi pour responsable des “meurtres, actes de torture et arrestations menés par le ministère de l’Intérieur contre les manifestants”.

Plus de 170 manifestants égyptiens ont été blessés lors des violences qui ont eu lieu au Caire. Les militants pensent que le chiffre est beaucoup plus élevé. Les Egyptiens veulent renverser Mursolini. Les Egyptiens sont de retour place Tahrir, l'épicentre de la révolution égyptienne dans le centre du Caire, pour manifester contre les pleins pouvoirs que s'est octroyé leur président fraîchement élu Mohamed Morsi. S'y ajoute un projet hâtif de constitution annoncé aujourd'hui (30 novembre 2012), rédigé par une assemblée dominée par les Islamistes, et qui comporte des références islamiques inédites au système de gouvernement de l'Egypte ainsi que des dispositions portant atteinte aux droits des femmes et à la liberté d'expression.

Les contestataires sont redescendus dans les rues il y a huit jours, quand le président Morsi a neutralisé le pouvoir judiciaire en décrétant que les tribunaux ne seraient pas autorisés à défier ses décisions. Les Egyptiens en ont été outrés et ont afflué place Tahrir manifester contre celui qu'ils appellent le nouveau pharaon d'Egypte et son organisation des Frères Musulmans, qu'ils accusent d'accaparer le pouvoir. On lit sur la banderole [en arabe] :

Mobilisation islamiste en Egypte, le fossé se creuse entre pro et anti-Morsi. Un arbre est tombé sur la foule près du principal podium à l'université, tuant un manifestant et en blessant 24 autres.Des manifestations pro-Morsi avaient lieu également à Alexandrie et dans la province d'Assiout (centre). La crise politique la plus grave depuis l'élection de juin L'opposition entendait pour sa part poursuivre sa mobilisation pour dénoncer également la récente adoption par la commission constituante d'un projet de Constitution accusé de porter atteinte à la liberté de religion et d'expression.

Des centaines de manifestants campaient toujours sur la place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, où ils ont commencé un sit-in le 23 novembre, au lendemain du décret de M. Morsi renforçant considérablement ses pouvoirs. Il s'agit de la crise politique la plus grave dans le pays depuis l'élection en juin de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans. Le référendum sur la Constitution aura lieu le 15 décembre Belga. ÉGYPTE • Mohammed Morsi: pourquoi son référendum divise. L'appel du président égyptien à un référendum précipité pour le 15 décembre, afin d'entériner une Constitution contestée provoque la colère de la presse locale indépendante.

Ce référendum est un "leurre démocratique", affirme l'opposant Mohammed El-Baradei. La crise entre le président Mohammed Morsi et les juges a pris un tour plus radical ces derniers jours. La population est de nouveau dans la rue : la presse annonce une nouvelle manifestation pour mardi 4 décembre contre le référendum constitutionnel, fixé par le président Mohamed Morsi au 15 décembre.

Les représentants des juges doivent se réunir vendredi 7 décembre pour décider si oui ou non ils assureront la supervision dudit référendum. Mais le débat dans la presse égyptienne porte moins sur le contenu du texte lui-même que sur sa signification politique du scrutin à venir. Autrement dit, en Egypte comme ailleurs, les électeurs risquent moins de répondre à la question posée qu'à celui qui la pose. ÉGYPTE • Référendum : les juges engagent un bras de fer avec Morsi.

Al-Shourouk 3 Décembre 2012 | Partager : "Les islamistes assiègent la Cour constitutionnelle, les juges refusent de superviser le référendum", titre le journal du Caire. La crise s'aggrave entre le président Mohamed Morsi et les Frères musulmans d'un côté, et l'appareil judiciaire de l'autre. La Cour constitutionnel a suspendu ses travaux pour protester contre "le siège des Frères" autour du bâtiment.

Face au refus des juges de superviser le référendum constitutionnel fixé au 15 décembre, le président a annoncé qu'il pourrait recourir à de simples employés pour en assurer le déroulement. Egypte : une Tunisienne kidnappée et violée par six individus. ÉGYPTE • Pourquoi la nouvelle Constitution pose tant de problèmes. La présidence égyptienne assiégée par les manifestants. ÉGYPTE • La présidence assiégée par les manifestants. Condamne les tirs délibérés sur des journalistes par les partisans du Président Morsi. ÉGYPTE • Le choc des pro- et anti-Morsi. Egypte: manifestations mardi pour et contre le référendum. ÉGYPTE • Les révolutionnaires disent non à Morsi. Egypte : Boycotter le référendum constitutionnel ?

ÉGYPTE • Les deux camps manifestent. Egypte: nouvelles manifestations avant un référendum sous haute tension. Référendum en Egypte: les bureaux de vote ouverts quatre heures de plus. Egypte: grenades lacrymogènes contre les manifestants à Alexandrie. Egypte : Les graffitis du palais présidentiel. Pesante ambiance. Egypte: l'armée chargée d'assurer la sécurité, appels à manifester. Egypte: des manifestants ont franchi un barrage près du palais. Egypte: Mohamed Morsi charge l'armée de la sécurité. Egypte: "J'ai très peur, ce sera islamiste, ce sera l'Iran", dit une manifestante. Chappate : l’équilibre des pouvoirs selon Morsi. Mohamed Morsi abandonne ses pouvoirs renforcés mais maintient le référendum. Morsi a demandé de modifier le décret sur ses pouvoirs. L'Egypte a arrêté le chef d'un réseau lié à l'attentat de Benghazi. Egypte: le calme revient au Caire mais le blocage politique persiste.

Egypte: des manifestants ont franchi une barrière près de la présidence. Va-t-on vers une nouvelle révolution en Egypte? Egypte: le président reste ferme, de nouvelles manifestations prévues. Egypte: l'armée égyptienne déploie des chars devant la présidence. Egypte: six morts dans les violences autour du palais présidentiel. Egypte: le président Morsi invite l'opposition à un dialogue. Egypte: affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire. Egypte: des milliers de manifestants encerclent le palais présidentiel. Gado et le décret imposé par Morsi. "La révolution pour sauver la révolution"

Egypte: rencontre entre président et magistrats pour une sortie de crise. Egypte. Justice pour les manifestantes victimes de violences sexuelles et liées au genre. Egypte: Morsi, premier président islamiste, aujourd'hui qualifié de pharaon. Egypte: manifestations rivales, Morsi promet la démocratie. La plus haute autorité judiciaire d'Egypte dénonce les pouvoirs du président. ÉGYPTE • Morsi s'arroge les pleins pouvoirs.