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Du 22 mai au 3 juin

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Catherine Ashton en visite à Benghazi. Il s'agit de la première visite d'un responsable de ce niveau à Benghazi. Auparavant, seuls le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski et le sénateur républicain John McCain s'étaient rendus dans la "capitale" rebelle. Catherine Ashton doit rencontrer le président du Conseil national de transition (CNT), l'instance dirigeante de la rébellion, Moustapha Abdeljalil, avant d'inaugurer des bureaux qui seront situés dans un des hôtels de Benghazi. Dès son arrivée, la responsable de la Commission européenne doit se rendre sur la place centrale de Benghazi, sur le front de mer, épicentre de la contestation contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

C'est sur cette place du Tribunal, rebaptisée place de la Liberté par les Libyens, que les opposants devenus ensuite des rebelles avaient défié le régime. Des manifestations de soutien à l'insurrection y sont très régulières. L'UE étend ses sanctions contre Tripoli et fait un geste envers le CNT. Les gels d'avoirs et interdictions de visa qui visent déjà le colonel Kadhafi, son entourage et des sociétés soupçonnées de financer son régime ont été étendus lundi à un membre de l'entourage de Mouammar Kadhafi, ainsi qu'à une compagnie aérienne libyenne, a indiqué un diplomate européen.

"L'UE a décidé d'intensifier ses efforts afin de bloquer l'accès du régime de Kadhafi à des ressources et à des fonds (...) en particulier pour empêcher le régime de renflouer son arsenal militaire et de recruter des mercenaires", indique une déclaration adoptée lundi par les ministres à Bruxelles. Par ailleurs, au lendemain de l'ouverture à Benghazi, fief de la rébellion contre le régime de Tripoli, d'un bureau de l'Union par la haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, l'UE a fait un geste symbolique supplémentaire envers les insurgés regroupés au sein du conseil national de transition (CNT).

Le CNT, un interlocuteur "clé" Belga. Washington appelle Mouammar Kadhafi à partir en exil. Les Etats-Unis ont profité de la venue surprise dans la "capitale" de la rébellion du sous-secrétaire d'Etat chargé des affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, pour exhorter Mouammar Kadhafi à quitter son pays. Washington "reste engagé à protéger la population libyenne et estime que Kadhafi doit quitter le pouvoir et la Libye", écrit le département d'Etat dans le texte annonçant la visite de Jeffrey Feltman, plus haut dignitaire américain à se rendre à Benghazi depuis le début du soulèvement il y a plus de trois mois.

L'émissaire américain est arrivé dimanche soir, dans la foulée de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, et doit repartir mardi. Sa visite constitue "un signal de plus du soutien américain au CNT (le Conseil national de transition), un interlocuteur crédible et légitime", note le communiqué du département d'Etat. L'UE intensifie les mesures prises contre le régime La Russie appelle à une trêve des combats Des hélicoptères français envoyés. Violentes frappes sur Tripoli, les USA demandent à M. Kadhafi de partir. La pression s'accentue sur Mouammar Kadhafi. Sur le plan militaire, la France et le Royaume-Uni vont envoyer des hélicoptères de combat en Libye. Avec cette décision, les opérations de la coalition internationale vont prendre une nouvelle tournure. Les hélicoptères pourront mieux cibler les opérations, ce qui va permettre de soutenir plus efficacement les opposants, tout en limitant les dégâts collatéraux, particulièrement en ville.

En revanche, en intervenant plus près des combats, les militaires français et britanniques prennent plus de risques. Sur le plan diplomatique, la pression est aussi montée d'un cran. Après l'ouverture, ce week-end, d'un bureau de l'Union européenne à Benghazi, capitale des rebelles, les pays européens ont considéré, lundi, le Conseil national de transition comme un interlocuteur politique clé représentant les aspirations du peuple libyen. Parallèlement, un haut diplomate américain au Moyen-Orient a visité, lundi, Benghazi. Nicolas Willems. La rébellion invitée à ouvrir une représentation à Washington. "J'ai remis au nom du président (Barack) Obama une invitation formelle au Conseil national de transition (CNT) pour ouvrir une représentation à Washington", a indiqué Jeffrey Feltman au cours d'une conférence de presse.

"Nous sommes heureux qu'ils l'aient acceptée", a-t-il ajouté. Jeffrey Feltman était arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à Benghazi et avait rencontré lundi des responsables de la rébellion, dont son leader Moustapha Abdeljalil, selon Nathaniel Tek, un porte-parole de la représentation américaine à Benghazi. "La visite du sous-secrétaire d'Etat Feltman est un autre signe du soutien des Etats-Unis au CNT, un interlocuteur légitime et crédible pour le peuple libyen", a souligné le Département d'Etat dans un communiqué publié à l'occasion de la visite de Jeffrey Feltman. C'est la première visite d'un responsable de ce niveau de l'administration américaine à Benghazi.

Belga. Barack Obama reconnaît "les limites" des opérations en Libye. "Dès lors que vous excluez le recours à des troupes au sol, vous êtes confrontés aux limites inhérentes aux opérations aériennes", a déclaré le président américain au deuxième jour d'une visite d'Etat à Londres. Mais, a-t-il affirmé, "au bout du compte, cela va être un processus lent, continu". "Nous continuerons ces frappes jusqu'à ce que les attaques de (Mouammar) Kadhafi contre les populations civiles cessent (...) Le temps travaille contre Kadhafi", a assuré le président américain lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique David Cameron. "Il est impossible d'imaginer l'avenir de la Libye avec Kadhafi au pouvoir, il doit partir", a-t-il renchéri, refusant de confirmer l'envoi d'hélicoptères britanniques en Libye.

Pour accroître la pression, Londres et Washington vont promouvoir un "programme de soutien" politique et économique au "printemps arabe" lors du G8 de jeudi à Deauville en France, a annoncé David Cameron. LIBYE • La guerre vue des bidonvilles du pays. Ce pays est l'un des plus riches en pétrole au monde. Malgré les énormes rentes de l'or vert, il regorge de bidonvilles sans eau ni électricité.

L'envoyée spéciale du Quotidien de Tunis a parcouru ces ghettos. Cité Ezzogm est l'un des quartiers à construction anarchique de Tobrouk (ville aux mains des insurgés près de la fontière égyptienne). Ni eau courante, ni école, ni mosquée... Ses habitants n'en peuvent plus de rapporter des citernes d'eau et de faire des kilomètres pour accompagner leurs gosses à l'école... Pour elle, le malheur est double : d'une part, elle connaît, comme la grande majorité des Libyens, une pauvreté qui n'a pas lieu d'être dans un pays pétrolier. A des centaines de kilomètres plus loin se situe le quartier Boufekhra, à Benghazi [deuxième ville du pays et capitale de la rébellion].

Des quartiers comme celui-là, il y en a beaucoup à Benghazi, deuxième ville libyenne, où l'infrastructure routière est déplorable, même dans les quartiers dits huppés. Cinq fortes explosions secouent Tripoli. L'Espagne a reçu une proposition de cessez-le-feu du gouvernement libyen. Ce message a été adressé à l'Espagne, qui participe à l'opération militaire en cours en Libye, par le chef du gouvernement libyen, Baghdadi Mahmoudi, a indiqué ce porte-parole, sans pouvoir préciser s'il s'agissait d'une lettre où d'un autre type de message. "Évidement nous sommes tous favorables à ce qu'il y ait un cessez-le-feu en Libye mais pour cela une série de conditions doivent être réunies, des circonstances politiques", a poursuivi ce porte-parole, ajoutant que l'Espagne étaient tenue de "dire la même chose que disent les autres gouvernement européens".

Le journal britannique The Independent assurait jeudi que Baghdadi Mahmoudi, s'apprêtait à envoyer un message aux dirigeants internationaux pour leur proposer un cessez-le-feu immédiat sous contrôle de l'ONU. Selon une source gouvernementale britannique citée par The Independent, les pays occidentaux pourraient accepter un cessez-le-feu à la condition que Mouammar Kadhafi parte en exil. Belga. La Russie ne veut plus "jouer" avec l'Otan. Ban Ki-moon a réitéré son appel aux autorités libyennes pour un "vrai cessez-le-feu" et des "négociations sérieuses" sur une transition politique. Il a discuté "longuement" mercredi avec le Premier ministre libyen. Or, selon le quotidien britannique "The Independent" qui a pu en prendre connaissance, celui-ci s'apprête à envoyer un message aux dirigeants internationaux pour leur proposer un cessez-le-feu immédiat sous contrôle de l'ONU, et se déclarer prêt à de telles négociations.

Au même moment, les Russes s'en prennent à l'intensification des frappes de l'Otan ces derniers jours. Pour Moscou, il s'agit d'écarts de plus en grossiers par rapport au mandat du Conseil de sécurité de l'ONU. Pour les dirigeants américains et britanniques le colonel Kadhafi doit partir, ce qui n'est pas explicitement mentionné par d'autres partenaires, comme par exemple l'Union Africaine. Marc Molitor. N. Sarkozy ne discutera du sort de M. Kadhafi que s'il quitte le pouvoir. "Déjà que M. Kadhafi dise qu'il quitte le pouvoir, et après, toute la discussion est possible", a déclaré Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse au premier jour du sommet du G8 réuni à Deauville. "Que ses soldats rentrent dans les casernes, qu'on arrête de martyriser les gens y compris à Tripoli, où il y a des snipers sur les toits, où les rassemblements de plus de trois personnes sont interdits, où les gens ont peur, où les massacrent se perpétuent, c'est ça la question.

Après on se préoccupera de la direction (qu'il prendra, ndlr), des billets d'avion et même de la classe des sièges dans l'avion", a ajouté le président en exercice du G8. "Quand nous disons que M. Kadhafi doit partir, c'est qu'il doit quitter le pouvoir. Et le plus tôt il le fera, plus le choix sera grand pour lui, plus tard il le fera, plus les destinations se réduiront", a insisté Nicolas Sarkozy. Médiation russe ? Quant à l'Otan, elle a visé la nuit dernière une nouvelle fois la capitale Tripoli.

Libya Rebels street fighting. LIBYE • Moscou sollicité pour une médiation. Italie: après une trêve, nouveaux bateaux de réfugiés à Lampedusa. Le dernier bateau, arrivé dans la nuit avec à son bord 347 personnes dont 27 femmes et un enfant, était en difficulté et a été secouru au large de l'île par des vedettes des garde-côtes et de la police. Auparavant, deux autres bateaux partis des côtes libyennes avec respectivement à leur bord 247 et 175 personnes avaient été escortés depuis le Canal de Sicile jusqu'à l'île. Les sauveteurs étaient également venus au secours d'une petite embarcation venant de Tunisie avec 55 immigrés à son bord, arrivée sur la minuscule île de Pantelleria, proche de Lampedusa. Tous les migrants ont été conduits au centre d'accueil de Lampedusa où sont actuellement hébergées 1200 personnes. Des milliers de réfugiés fuyant la guerre en Libye, pour la plupart des travailleurs immigrés originaires d'Afrique et d'Asie, ont débarqué en masse ces dernières semaines sur l'île de Lampedusa.

Belga. S purported wife rips NATO, says 'life has no value' Gadhafi's wife describes airstrikes Libyan officials, including Safia Gadhafi's office manager, sets up an interview with CNNA woman thought to be Safia, Gadhafi's wife, says that NATO should be prosecutedShe says she wished she could have died with one son, reportedly killed in an airstrikeThe woman predicts Gadhafi will be vindicated, asks that the "truth be heard" Tripoli (CNN) -- A woman believed to be Libyan leader Moammar Gadhafi's wife lashed out at NATO during an exclusive interview Friday with CNN, even as she expressed despair for her family's and her nation's plight -- saying, "Life has no value now.

" Safia Farkash Gadhafi, who married Moammar Gadhafi in 1970 a year after he rose to power in the North African nation, is not thought to have ever previously spoken on the record with members of the Libyan or international media. Russia now calling on Gadhafi to step down "I was not there, but I wished that I was, so that I may die with (Saif al-Arab)," the woman said. Guerre en Libye : où est Kadhafi et autres questions. Des rebelles libyens sur un Jet militaire détruit, du gouvernement, près de l’aéroport de Misrata (Zohra Bensemra/Reuters). « On en a marre de l’affaire DSK “, nous écrivez-vous. Vous réclamez des nouvelles de la Libye dont on parle moins ; la faute à l’actu intérieure et à l’enlisement de l’Otan, engagée dans ce conflit depuis le 17 mars. Des frappes éclairs initialement prévues pour déloger le colonel Kadhafi au lâchage des Russes, en passant par les missions de bombardement déjà réalisées sans parvenir à déloger le ‘Guide’, Rue89 vous propose un point sur la situation.

Où est le colonel Kadhafi ? Mouammar Kadhafi n’a pas fait d’apparition publique depuis le 30 avril, après un raid au cours duquel son plus jeune fils a été tué. Au début du mois de mai, un enregistrement sonore diffusé par la télévision libyenne laissait entendre que le Guide avait quitté sa résidence de Tripoli, ‘pour un lieu secret’.

Plus aucun pays étranger n’est aujourd’hui prêt à lui offrir l’asile politique. Une forte explosion secoue le centre de Tripoli. La rébellion fête ses 100 jours en exigeant le départ de Kadhafi. "Cela fait 100 jours depuis le début de cette révolution bénie. Nous voyons des victoires émerger sur le plan national et international", s'est félicité samedi soir dans un communiqué le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion), Moustapha Abdeljalil. "Nous devons célébrer ce que nos fils héroïques ont accompli à Misrata et dans les montagnes du Nefoussa", a-t-il déclaré à propos de ces deux enclaves de l'opposition situées à l'est et au sud-ouest de Tripoli et qui résistent depuis des semaines aux troupes du régime.

"De même, a-t-il ajouté, (nous devons) applaudir le large soutien international pour notre révolution", partie mi-février de Benghazi et Al-Baïda, dans l'est, dans la foulée de la chute des présidents de la Tunisie et l'Egypte voisines, Zine el-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak. L'UA prévoit un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition Bernard-Henri Lévy à Misrata depuis samedi. La rébellion fête ses 100 jours. "Cela fait 100 jours depuis le début de cette révolution bénie, nous voyons des victoires émerger sur le plan national et international", s'est félicité samedi soir dans un communiqué le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion), Moustapha Abdeljalil.

"Nous devons célébrer ce que nos fils héroïques ont accompli à Misrata et dans les montagnes du Nefoussa", a-t-il déclaré à propos de ces deux enclaves de l'opposition situées à l'est et au sud-ouest de Tripoli et qui résistent depuis des semaines aux troupes du régime. "De même, a-t-il ajouté, (nous devons) applaudir le large soutien international pour notre révolution". La coalition internationale, intervenant sur mandat de l'ONU, a lancé une campagne de frappes aériennes, toujours en cours, contre le régime de Kadhafi.

Belga. 2 célèbres avocats français comptent déposer plainte contre N. Sarkozy. 718 morts et 4067 blessés par les raids de l'OTAN. L'ONU dénonce des crimes de guerre. RÉSISTANCE • A Tripoli, il suffit d’un peu de peinture. TUNISIE • Des réfugiés libyens de plus en plus nombreux. Raids sur Tripoli, le régime accusé de crimes contre l'humanité.

200 migrants partis de Libye disparus au large de la Tunisie. Naufrage au large de la Tunisie: au moins 120 corps récupérés. 250 migrants fuyant la Libye ont disparu au large des côtes tunisiennes. Raids nocturnes sur Tripoli, M. Kadhafi de "plus en plus isolé" L’APRÈS-KADHAFI • L’opposition est-elle prête à gouverner ? Le ministre du Pétrole de M. Kadhafi veut rejoindre la rébellion. L'Otan prolonge sa mission en Libye jusqu'à fin septembre. Médiation africaine et réapparition de Mouammar Kadhafi. Mille immigrés africains sont arrivés sur un bateau en Sicile. LIBYE • Les émigrés africains face à la guerre. Frappes en Libye: pour Moscou, un "écart grossier" au mandat de l'ONU. Violents raids de l'Otan sur Tripoli, Washington appelle Kadhafi à partir.

La rébellion exclut toute négociation avec Mouammar Kadhafi. Al-Qaïda soutient les révoltes arabes et prône la charia en Egypte.