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Du 21 mars au 8 avril 2012

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Détecter et désactiver le logiciel malveillant pro-syrien “X-treme RAT” sur votre ordinateur. Il y a quelques semaines, nous avons appris l'existence d'un cheval de Troie baptisé “Darkcomet RAT” ayant infecté des ordinateurs appartenant à des activistes syriens et conçu pour capturer l'activité de la webcam, désactiver les paramètres de notification de plusieurs logiciels antivirus, pour enregistrer l'activité du clavier, voler les mots de passe notamment — ainsi que pour envoyer ces informations sensibles à une adresse située dans l'espace des adresses IP syriennes. Les documents et les recommandations de Symantec sont disponibles ici. Entretemps, nous avons été informés de l'existence d'un nouveau logiciel malveillant, connu sous le nom “Xtreme RAT”, et chargé de renvoyer des données à la même adresse dans l'espace des adresses IP syriennes et dont la diffusion semble être antérieure à celle du cheval de Troie “Darkcomet RAT”.

Des rapports indiquent que le cheval de Troie se propage par le biais de programmes de courrier électronique et de messagerie instantanée. 1. 2. 3. 4. SYRIE • Moscou hausse le ton contre Bachar El-Assad. Au moins 62 morts dans les violences en Syrie, en majorité des civils. Trente-cinq civils ont péri dans les opérations militaires à Homs et Hama (centre), Idleb (nord-ouest) et Deraa (sud), a précisé l'OSDH. Dans le même temps, 18 soldats et neuf déserteurs ont péri dans des combats dans ces mêmes régions ainsi qu'à Lattaquié (nord-ouest). Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la province d'Idleb, où 17 civils ont péri sous les tirs des forces gouvernementales, dont 10 dans l'attaque d'un bus qui tentait de les faire passer en Turquie, a précisé l'OSDH.

Parmi eux figurent des femmes et des enfants, selon l'observatoire. Douze autres civils ont été tués par les tirs des troupes régulières dans la province de Homs, dont neuf à Qousseir. En outre, cinq civils sont morts à Hama et un à Deraa, a poursuivi l'organisation. Du côté de l'armée, sept soldats ont péri à Homs, deux à Hama, trois à Idleb, cinq à Lattaquié et un à Deraa, a ajouté l'OSDH. Parmi les militaires dissidents, six ont péri à Homs, deux à Lattaquié et un à Idleb. Belga. Opérations militaires à travers le pays, une quarantaine de morts. Dans l'après-midi, les affrontements entre soldats de l'armée régulière et déserteurs de l'Armée syrienne libre (ASL) ont repris à Harasta, à 10 km de Damas, ont rapporté les Comités locaux de coordination (LCC), qui animent la contestation sur le terrain.

L'armée a bombardé mercredi pour le deuxième jour consécutif le quartier de Khaldiyé à Homs, dans le centre de la Syrie, où au moins huit civils ont été tués, selon l'OSDH. Toujours dans la même ville, 15 civils ont péri, dont trois enfants, sous les tirs des forces de sécurité et des bombardements de l'armée dans plusieurs quartiers, a-t-on ajouté de même source.

La répression a fait également de nouvelles victimes civiles dans les quartiers de Deir Baalbeh, où six personnes ont été tuées. Dans la province de Homs, quatre civils ont été abattus à Talbissé. A Hama, trois enfants ont été abattus par des tirs et un déserteur de l'ASL a été tué dans des affrontements avec des soldats dans le quartier de Hamidiyé. Qui est Asma Al-Assad, l'épouse du président syrien ? Il n'y a pas si longtemps, Asma Al-Assad était qualifiée de "Rose du désert" par le magazine Vogue. On la comparait à Carla bruni ou à Rania de Jordanie pour son côté glamour. Elle incarnait une face plus "douce" du clan Al-Assad. Mais cette image s'est ternie depuis qu'elle s'est ouvertement rangée aux cotés de son mari, appuyant la ligne répressive adoptée par le régime. Et pourtant, Asma est sunnite. Pire, elle est originaire de Homs, une des villes en pointe de la contestation, martyrisée par le régime.

Complètement isolée dans sa tour d'ivoire, la jeune femme de 36 ans, née a Londres et élevée en Grande Bretagne, apparait comme coupée de la réalité. L'opposition a appelé à de nouvelles manifestations en ce vendredi, sous le slogan "Damas, nous arrivons". Ce week-end, l'émissaire de l'ONU Kofi Annan se rend à Moscou et à Pékin, pour tenter de rallier les Russes et les Chinois a une politique de sanctions envers Damas. Françoise Wallemacq. Les combats continuent, nouvelles sanctions européennes. Outre ces quatres personnes, l'UE doit ajouter huit autres noms à la liste de près de 150 personnes et organisations, dont les principaux membres du régime syrien, faisant l'objet d'interdictions de visa en Europe et de gels d'avoirs.

L'UE a prévu également de sanctionner deux sociétés liées au régime à l'occasion d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles. "Il est important de resserrer l'étau diplomatique et économique" sur le régime syrien, a déclaré le chef de la diplomatie britannique, William Hague. Les autorités syriennes continuent d'avoir "un comportement meurtrier et totalement inacceptable", a-t-il dénoncé. Avec ses chaussures et ses robes griffées, Asma al-Assad, l'épouse du président syrien, fille d'un éminent cardiologue de Londres, Fawaz al-Akhras, et d'une diplomate à la retraite, Sahar Otri, a longtemps été perçue comme le "côté doux" de la dictature.

Sur le terrain, les jours se ressemblent... Kofi Annan se rend en Russie et en Chine. Mortel ! Mortel ! La presse officielle syrienne s'est est pris, ces derniers jours, au Qatar et à l'Arabie saoudite, accusés d'acheminer des armes vers la Syrie à destination des rebelles. Le quotidien as-Saouradénonce ainsi "les trônes qui font entrer la mort et la destruction dans nos villes et nos maisons", allusion transparente aux monarchies du Golfe. Des soldats déserteurs ont attaqué des centres de sécurité à Damas. Alors que la révolte populaire entamée le 15 mars 2011 se militarise, les affrontements ont pris de l'ampleur et gagné la capitale. Samedi, l'Armée syrienne libre (ASL) formée de militaires dissidents, a annoncé la création d'un Conseil militaire unifié, regroupant l'ensemble des forces rebelles dont celles du général Moustapha Al-Cheikh, pour faire face au régime. Dans la province de Damas, "un groupe de déserteurs a tiré des roquettes à l'aube sur des centres de la sécurité militaire et de la sûreté d'Etat à Nabk (80 km au nord-est de la capitale)", a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Mohammad al-Chami, un militant sur place, a affirmé que des combats avaient en outre opposé soldats et déserteurs toute la nuit et jusqu'aux premières heures de la journée, notamment à Douma, à 13 km au nord-est de la capitale syrienne. Une explosion a touché un pont aux environs de la région de Lajat, où sont regroupés de nombreux déserteurs.

Une aide non armée aux rebelles ? Dans Sarmine ravagée par l'armée, les survivants enterrent leurs enfants. Samedi, un correspondant de l'AFP a pu pénétrer dans la ville dont les rues couvertes de gravats et de décombres sont défoncées par les cratères d'obus. Deux jours durant, 90 véhicules blindés, dont les chenilles ont laissé des traces encore fraîches sur le goudron, et 2000 soldats ont méthodiquement pourchassé et tué ceux qu'ils soupçonnaient de soutenir la rébellion contre le régime, selon les habitants. "Les soldats du régime ont sorti trois personnes d'une maison, les ont mitraillées au milieu de la rue, puis arrosées d'essence et ont mis le feu pour que tout le monde puisse le voir", raconte, encore horrifié, Abou Omar.

Des scènes atroces Les récits plus terribles les uns que les autres se succèdent. "Ils ont fait irruption dans l'un des hôpitaux clandestins de la ville et y ont découvert quatre soldats, blessés, de l'Armée syrienne libre (ASL). Ils leur ont tiré dessus jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de balles", raconte l'un des voisins. C'est là qu'a été tué Mahmoud Ali Alou. La Syrie a accepté le plan de Koffi Annan pour arrêter les violences. "Le gouvernement syrien a écrit à l'envoyé spécial conjoint Kofi Annan pour accepter son plan en six points, approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies", a indiqué le porte-parole de Kofi Annan, Ahmad Fawzi, dans une déclaration écrite.

"Kofi Annan a écrit au président Assad pour exhorter le gouvernement syrien à mettre immédiatement en vigueur ses engagements", a-t-il ajouté. Pour Kofi Annan, a spécifié Ahmad Fawzi, la décision de Damas est "une étape initiale importante qui pourrait mettre un terme à la violence et à l'effusion de sang". Elle devrait aussi permettre de répondre aux "souffrances" et "créer un environnement propice à un dialogue politique qui répondrait aux aspirations légitimes du peuple syrien", a-t-il poursuivi. Mais, sur le terrain, les opposants faisaient état de la poursuite des violence, avec plusieurs morts, ce mardi. Bachar al-Assad à Homs Il a en outre jugé nécessaire qu'"un calendrier soit établi" pour la remise en état du quartier. RTBF et AFP. L'émissaire Kofi Annan serait prêt de réussir où tous ont échoué. Le régime syrien semble faire un geste en acceptant le plan de sortie de crise de l'émissaire international Kofi Annan.

Ce plan a été approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a reçu le soutien de la Chine et de la Russie, deux alliés de poids de la Syrie. Le plan Annan préconise notamment la cessation de toute forme de violence par toutes les parties sous supervision de l'ONU, ainsi que la fourniture d'aide humanitaire aux zones affectées par les combats et la libération des personnes détenues arbitrairement.

Malgré les promesses faites par le régime syrien, les violences se sont poursuivies dans le pays. L'opposition parle d'une trentaine de morts, mardi. Bachar al-Assad s'est rendu dans le quartier de Baba Amr, à Homs. Parallèlement, plusieurs centaines d'opposants syriens réunis mardi à Istanbul Après de laborieuses tractations, la plupart des représentants de l'opposition syrienne ont reconnu le rôle prééminent du Conseil national syrien. Nicolas Willems.

L'armée prend d'assaut la ville de Qalaat al-Madiq. Les violences se poursuivent, on ne parle plus du plan Kofi Annan. La communauté internationale a marqué son inquiétude face à la poursuite de la répression en Syrie. Le régime syrien est loin d'appliquer le plan de paix de l'émissaire Kofi Annan. Un plan, accepté selon l'ONU, par Damas. Ce plan prévoit notamment la cessation des violences par toutes les parties, la fourniture d'aide humanitaire et la libération des personnes détenues arbitrairement.

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a demandé l'application immédiate de ce plan. L'ONU estime également posséder assez de preuves, pour engager des poursuites pour "crimes contre l'humanité", contre le président syrien Bachar al-Assad. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens estiment que le régime syrien viole les dispositions du plan de paix. La crise syrienne est au cœur du sommet de la Ligue arabe à Bagdad. Nicolas Willems. Les pays émergents veulent peser sur le devenir du monde. Les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du sud ont également plaidé pour la création d'une nouvelle banque de développement, contrepoint aux institutions financières occidentales.

"Nous sommes d'accord sur le fait qu'une solution en Syrie et en Iran peut seulement être trouvée via le dialogue", a annoncé le Premier ministre indien Manmohan Singh, lors de la déclaration finale du quatrième sommet de ce groupe. Le bloc des Brics, qui totalise 40% de la population mondiale, cherche à transformer sa force économique croissante en influence diplomatique, en dépit des profils et des intérêts différents des cinq pays. "Déclaration de Delhi" La "déclaration de Delhi" sur laquelle se sont entendus les cinq pays évoque leur "profonde préoccupation à l'égard de la situation en Syrie" et appelle à "la fin immédiate de toute violence et des violations des droits de l'homme dans ce pays".

Vers une banque de développement des Brics. Deux journalistes tués à la frontière avec la Turquie. "Reporters sans frontières condamne la mort de deux journalistes freelance, tués lors d'une attaque des forces syriennes, le 26 mars 2012, à Darkush, à la frontière syro-turque, contre une cinquantaine de personnes tentant de passer en Syrie", indique l'ONG dans un communiqué.

"Juste après une offensive militaire, les deux journalistes freelance âgés entre 28 et 32 ans, seraient revenus sur le lieu de l'attaque pour récupérer leur équipement. Visés par un véhicule de l'armée syrienne, ils ont tous les deux été tués par balles", ajoute RSF qui dénonce un "double assassinat ciblé". Selon l'association, "l'un deux, Walid Blidi, est de nationalité britannique d'origine algérienne".

RSF indique que la nationalité de son confrère, Nassim Terreri, reste à déterminer. "Un troisième journaliste aurait été blessé lors de l'attaque", ajoute-t-elle. A Londres, le Foreign Office a indiqué qu'il enquêtait sur l'affaire. "Nous sommes au courant de ces informations et nous les examinons", a-t-il indiqué. Des quartiers de Homs bombardés, sanctions américaines. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée vendredi à Ryad pour des entretiens axés sur la crise en Syrie où la répression se poursuit malgré l'approbation par le président Bachar al-Assad du plan de sortie de crise de l'émissaire international Kofi Annan. Mais Bachar Al-Assad a conditionné la réussite du plan à l'arrêt des violences commises selon lui par les "groupes terroristes", en référence aux rebelles.

Les entretiens de Hillary Clinton avec le roi Abdallah et le chef de la diplomatie Saoud Al-Fayçal porteront sur les "efforts de la communauté internationale pour mettre fin au bain de sang". Washington a dès lors annoncé ce vendredi des sanctions contre le ministre de la Défense syrien et deux hauts gradés de l'armée syrienne. Extension des sanctions lancées en avril 2011 Le ministre, Dawoud Rajha, né en 1947, est en fonctions depuis août et doit ce poste selon Washington à "sa loyauté" envers le régime de Bachar al-Assad. M. Enfin M. RTBF avec agences. SYRIE • Damas dédaigne la déclaration de la Ligue arabe.

Le pouvoir annonce avoir vaincu la révolte, mais les combats continuent. Istanbul: un sommet pour "accentuer la pression" sur le régime syrien. Pour les "Amis de la Syrie" le CNS est le "représentant légitime" des Syriens. La communauté internationale accroît sa pression sur Damas.

SYRIE • Vers la partition du pays ? Les combats continuent, l'ONU envoie une équipe. SYRIE • Damas promet d'appliquer le plan Annan. Le pouvoir syrien et ses opposants seront reçus en avril par la Russie. Les morts s'accumulent avant le cessez-le-feu accepté par le régime. Damas sommé de retirer ses chars d'ici le 10 avril, les assauts s'intensifient. Alors, ce plan de paix, il vient ? La situation est toujours enlisée, il y a encore des morts.

Des milliers de manifestants ont bravé les forces de l'ordre. Le conflit syrien provoque une "zizanie confessionnelle" au Moyen Orient. Regain de violences à deux jours d'un fragile cessez-le-feu. Le régime syrien ne compte pas retirer ses troupes des villes le 10/04. Syrie : L’activiste Rima Dali arrêtée à Damas pour une bannière demandant la fin du massacre. SYRIE • Flambée de répression avant le cessez-le-feu annoncé. Syrie : Ali Mahmoud Othman, les “Yeux de Baba Amr”, arrêté. PHOTOGRAPHIE • Syrie, le pays des morts-vivants. SYRIE • Le Conseil national syrien gagne en reconnaissance. Figures de la résistance syrienne en danger. Samir Frangié : espoirs libanais en cas de chute du régime syrien. L'Irak respire après la réussite de son premier sommet arabe depuis Saddam. Assassinat de deux journalistes indépendants à la frontière syro-turque. IRAK • L'ombre de Téhéran plane sur le sommet de la Ligue arabe. Un journaliste-citoyen kurde de Syrie retrouvé mort après son enlèvement.

Syrie : Un an plus tard, salutations de Beyrouth. SYRIE • Moscou demande l'arrêt de l'approvisionnement en armes de l'opposition. Nouveaux assauts meurtriers malgré les sanctions de l'UE. SYRIE • Le Conseil de sécurité demande l'application du plan Annan. ONU: accord au Conseil de sécurité pour une déclaration sur la Syrie. Opérations militaires à travers le pays, 23 morts. Ban Ki-moon évoque des répercussions potentielles "retentissantes"