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Du 15 avril 2012 à aujourd'hui

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BAHREÏN • La formule 1 pour masquer les tensions. BAHREÏN • La presse surveillée en marge du Grand Prix de formule 1. Bahreïn: affrontements en marge de la F1, un mort. Il s'agit du premier mort dans les manifestations liées au GP, mais la répression de la révolte populaire entamée en février 2011 a déjà coûté la vie à des dizaines de personnes. Selon des témoins, des dizaines de personnes ont manifesté dans la nuit à l'entrée de plusieurs villages chiites situés à quelques kilomètres du circuit, à l'appel du mouvement des "Jeunes du 14 février", une coalition radicale. Samedi matin, le Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite, a annoncé la découverte du cadavre "du martyr Salah Abbas", âgé d'une trentaine d'années, près du village de Chakoura, où les forces de sécurité ont "sauvagement" réprimé une manifestation hostile à la dynastie sunnite qui dirige le pays.

Ces derniers jours, l'opposition avait fait état de blessés et de dizaines d'arrestations lors de la répression de précédents rassemblements. "Trois jours de colère" "Une annulation ferait le jeu des extrémistes", a-t-il déclaré. Dispersion de milliers de manifestants à Bahreïn, une annulation du Grand Prix exclue. Au premier jour des essais libres du Grand Prix au circuit de Sakhir, près de la capitale bahreïnie, l'écurie Force India n'a pas participé à la deuxième séance en invoquant des "raisons logistiques". Les manifestants, rassemblés en fin d'après-midi dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, ont scandé "A bas la dictature", "Révolte jusqu'à la victoire". Certains portaient des T-shirts, barrés de l'expression "Prêts à mourir pour Bahreïn", selon des témoins. Plusieurs manifestants ont été blessés par les forces anti-émeutes, intervenues "violemment" pour disperser les protestataires, selon un communiqué du Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite.

Les manifestations à répétition, à l'appel de l'oppostion chiite qui réclame des réformes constitutionnelles dans ce royaume dirigé par une dynastie sunnite, ont conduit à un renforcement de la sécurité autour du circuit de Sakhir. Les ONG internationales avaient critiqué la tenue de la course en pleine crise dans le royaume. Bahreïn: le pouvoir reste inflexible après le Grand Prix de F1. La course, qui s'est tenue dimanche entourée d'importantes mesures de sécurité et marquée en marge par des manifestations parfois violentes, a été présentée par les autorités comme le signe d'un retour de la confiance au niveau international en Bahreïn. Le Conseil des ministres de ce petit royaume du Golfe peuplé en majorité de chiites et gouverné par une dynastie sunnite a ainsi souligné dimanche, dans un communiqué, que "la tenue du GP reflète la confiance au niveau international en la capacité de Bahreïn d'organiser un évènement de dimension mondiale". Les opposants chiites, qui réclament depuis plus d'un an une véritable monarchie constitutionnelle où le Premier ministre serait choisi parmi les élus de la majorité, ont multiplié les manifestations avant le Grand Prix.

"Les jeunes du 14 février" et d'autres manifestants plus radicaux que le principal mouvement chiite du Wefaq, ont organisé "trois jours de colère" coïncidant avec ceux de la course, qui ont été marqués par des violences. Bahreïn : Où est Abdulhadi Alkhawaja ? Cela fait maintenant plusieurs jours que nous restons sans nouvelles d'Abdulhadi Alkhawaja, militant bahreïni et leader de l'opposition ; emprisonné, il avait débuté une grève de la faim le 8 février dernier.

Nous craignons qu'Abdulhadi Alkhawaja, condamné l'an passé à l'incarcération à vie et dont il nous a été rapporté qu'il était victime de torture physique et sexuelle en détention, soit maintenant nourri de force ou en situation critique. Grève de la faim Le 8 février dernier, Alkhawaja a débuté une grève de la faim et a clairement indiqué ne pas avoir l'intention de l'arrêter avant d'avoir obtenu sa libération. Selon sa famille, il s'était préparé à accepter sa mort.

Les tendres tweets d'Alkhawaja Abdulhadi Alkhawaja and his wife Khadija Almousawi. Khadija Almousawi, épouse d'Alkhawaja , utilise son compte tweeter (@tublani2010) pour envoyer des messages adressés à son mari. @tublani2010: Cher Hadi, aujourd'hui nous n'avons pas eu besoin d'ajouter un couvert à notre table. Le Bahreïn refuse l'accès à son territoire d'une délégation d'organisations de défense de la liberté d'expression. Reporters sans frontières condamne la décision des autorités bahreïnies de retirer, de manière soudaine et au dernier moment, l’autorisation précédemment accordée à une délégation d’organisations de défense de la liberté d’expression de se rendre au Bahreïn au cours d’une mission prévue du 5 au 10 mai 2012, usant d’un prétexte fallacieux.

Les autorités multiplient les déclarations selon lesquelles le royaume « réitère son respect des principes des droits de l’homme, de la justice et de la liberté dans le cadre de la loi et de l’ordre », mais n’y incluent visiblement pas la liberté d’information. « Le retrait de cette autorisation quelques jours avant la Journée internationale de la liberté de la presse est révélatrice de la volonté du Bahreïn de maintenir un blackout sur la répression et de son hypocrisie sans limite envers de la communauté internationale », a déclaré Reporters sans frontières. Le roi Hamad Ben Aissa Al Khalifa figure parmi les 41 prédateurs de la liberté de la presse. Arrestation de Nabeel Rajab. Un nouveau procès au civil pour des blogueurs et militants des droits de l’homme.

Reporters sans frontières se félicite de la tenue d’un nouveau procès pour les 21 militants des droits de l’homme et opposants condamnés, en 2011, à des peines de prison pour leurs actions de dissidence. Parmi eux, les blogueurs Abduljalil Singace et Ali Abdulemam, ainsi que le défenseur des droits de l’homme Abdulhadi Al-Khawaja, en grève de la faim depuis plus de 80 jours, et dont l’état de santé est très préoccupant. Une audience s’est tenue, le 8 mai 2012, devant un tribunal civil mais a été repoussée au 21 mai, deux des accusés ne pouvant assister au procès, car ils sont à l’hôpital.

“Ce nouveau procès doit être l’occasion de réparer la parodie de justice à laquelle les militants ont eu droit lors de leur comparution devant une cour martiale. Ils doivent être acquités et les responsables des mauvais traitements dont ils ont fait l’objet doivent être tenus responsables de leurs actes”, a déclaré l’organisation. BAHREÏN • Deux banques françaises investissent à Bahreïn. Les USA débloquent en partie leurs livraisons d'armes à Bahreïn. BAHREÏN • Les Saoudiens sont partout, ça suffit ! L'armée saoudienne stationne toujours dans le royaume pour faire face aux manifestations, affirmant qu'elles sont commanditées par l'Iran chiite.

Pour ce site de l'opposition bahreïnie, ce n'est qu'un prétexte trouvé par Riyad pour annexer de fait le pays. 18 mai 2012 | Partager : Toutes les sources ont beau affirmer que l'Iran n'a rien à voir avec les manifestations et demandes de démocratie qui agitent Bahreïn depuis plus d'un an, le régime continue de justifier la répression par la "menace extérieure". Et c'est sous le même prétexte que les forces saoudiennes y sont toujours stationnées.

Avec l'attitude extrémiste des Saoudiens vis-à-vis des chiites, les tensions confessionnelles n'ont fait que s'aggraver, les sunnites qualifiant de plus en plus les chiites de mazdéens, Séfévides, Juifs, suppôts de l'Iran, adorateurs des tombes, "associationnistes", etc. Mais, surtout, on dirait que les Saoudiens ont pris le contrôle des allées du pouvoir à Bahreïn. Le projet d’Union des pays arabes du Golfe suscite plus de craintes que d’enthousiasme.

Les gouvernements du Golfe sont en pourparlers pour transformer l'actuel Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en une Union à l'européenne, une initiative qui survient dans un climat d'incertitude et de tension causé par les insurrections arabes et l'influence grandissante de l'Iran. Dans un premier pas, l'Arabie saoudite et Bahreïn pourraient chercher à renforcer leur union [liens en anglais et arabe].

Les discussions plénières sur la question ont été reportées à décembre. Les mouvements de la société civile des pays du CCG ont exigé que leurs gouvernements remettent à plus tard l'opération et consultent leurs populations par référendum. L'Iran a convoqué des manifestations contre l'union proposée de l'Arabie saoudite et de Bahreïn, dans laquelle il voit une annexion de ce dernier (où cette appréciation a à son tour suscité une protestation). Ces plans d'union ont semé l'inquiétude à travers les pays du Golfe. Les pays du CCG. Image Wikimedia Commons. @Ghassanw: Ah NOOOOOON merci.

Le Bahreïn se déchire. Le Bahreïn se déchire La situation reste très tendue à Bahreïn. Le petit royaume du Golfe d'environ 1,2 million d'habitants, dont à peine une moitié de nationalité bahreïnie, dirigé par une dynastie sunnite, est agité depuis février 2011 par des manifestations de l'opposition, majoritairement chiite. Samedi 19 mai, plusieurs milliers de sunnites ont défilé en faveur d'un projet d'union avec l'Arabie saoudite, le géant voisin, sunnite lui aussi. Ce rassemblement répondait à celui organisé la veille par l'opposition chiite, accusée par le pouvoir monarchique et l'Arabie saoudite d'être soutenue par l'Iran, également chiite.Dans cet imbroglio régional, les deux camps s'approprient le drapeau bahreïni, très présent dans chacune des manifestations.

BAHREÏN • Deux banques françaises investissent à Bahreïn. Bahreïn : Nabeel Rajab à nouveau arrêté pour ses tweets. Un an après la condamnation d’opposants, le blogueur, Ali Abdulemam, toujours porté disparu. Lire en arabe (بالعربية) Il y a un an, le 22 juin 2011, à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités, de très lourdes peines de prison avaient été prononcées par une cour militaire, à l’encontre de vingt-et-un suspects poursuivis pour “appartenance à des organisations terroristes” et “tentatives de renversement du régime”. Huit d’entre eux, parmi lesquels le militant des droits de l’homme et blogueur Abduljalil Al-Singace, avaient été condamnés à perpétuité. Les treize autres s’étaient vu infliger des peines allant de deux à quinze ans de prison. Le blogueur Ali Abdulemam, jugé par contumace, avait, lui aussi, écopé d’une peine de quinze ans de prison. Or, ses proches sont désormais sans nouvelles de lui depuis des mois et réclament aujourd’hui aux autorités, dans un message vidéo, toutes les informations dont elles disposent sur son cas et d’abandonner les charges qui pèsent à son encontre.

Bahreïn : Nabeel Rajab tweete depuis la prison. (Tous les liens sont en anglais.) Nabeel Rajab, le Président du Centre des Droits de l'Homme à Bahreïn, après avoir été libéré sous caution la semaine dernière, vient à nouveau d'être emprisonné. Tout comme la dernière fois, Nabeel Rajab est arrêté pour avoir posté sur son compte Twitter ce que le gouvernement bahreïnien considère comme des messages insultants. Par conséquence, il passera sept jours en prison.

Cependant, Nabeel Rajab a encouragé d'autres militants à dire la vérité sans crainte, que ce soit sur des réseaux sociaux ou en public. Hier, Nabeel Rajab a promis à ses supporters que ses tweets continueront à paraître durant son emprisonnement : Le compte de Nabeel Rajab du Centre des droits humains restera activé bien qu'il soit arrêté #Bahrain Un point maintenant sur les manifestations qui ont lieu à Bahreïn pour protester contre l'emprisonnement de Nabeel Rajab. Nabeel Rajab à nouveau emprisonné, un scandale. Lire en arabe (بالعربية) Le 23 août 2012, une cour d’appel a acquitté Nabeel Rajab concernant les accusations de “diffamation envers les citoyens de la ville de Muharraq” sur Twitter, a annoncé son avocat Mohamed Al-Jishi. Mohamed Al Jishi‏ @Mohamed_AlJishi الآن المحكمة الأستئافية تقضي ببرائة الناشط نبيل رجب من قضية أهانة أهالي المحرق المزعومة. Reporters sans frontières prend acte de cette décision, mais souligne que le président du Bahrain Center for Human Rights et du Gulf Center for Human Rights avait déjà passé plus de deux mois en prison sur les trois prévus par la condamnation du 9 juillet 2012.

Nabeel Rajab est par ailleurs toujours accusé d’avoir participé à trois manifestations non autorisées, accusation pour laquelle il purge actuellement une peine de trois ans d’emprisonnement (voir ci-dessous). L’examen en appel de la décision du 16 août 2012 est prévu pour le 10 septembre prochain. 16.08.2012 - Nabeel Rajab condamné à trois ans d’emprisonnement Lire en arabe (بالعربية) Rencontre François Hollande - Roi du Bahreïn : six organisations réagissent. Lire en arabe (بالعربية) Six associations de défense des droits de l’Homme, dont Reporters sans frontières, rendent publique une lettre adressée au président de la République française dans laquelle elles expriment leur inquiétude après une rencontre entre le président de la République et le roi du Bahreïn le 23 juillet dernier.

Rencontre qui n’a fait l’objet d’aucune communication publique. (Crédit photo : Nadège Puljak, AFP) La publication de cette lettre intervient trois jours avant que la Haute cour d’appel de Manama examine l’appel introduit par le défenseur des droits de l’Homme Nabeel Rajab suite à sa condamnation à trois mois de prison le 9 juillet dernier. De nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme considèrent que Nabeel Rajab a été condamné uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Voici la lettre publiée : M. Paris, le 26 juillet 2012 Monsieur le Président, Nous espérons que ce message sera pris en considération,

Le dictateur-tour de François Hollande | Rue89 Politique. Bahreïn : Des tweets pour rappeler les conditions de détention dans la prison de Jaw. BAHREÏN • Des opposants de nouveau harcelés par la justice. Détention prolongée pour Ahmed Radhi après des aveux forcés. Pays du Golfe • La révolte à Bahreïn expliquée aux Koweïtiens. Une policière reconnue non coupable d’actes de torture sur une journaliste : un déni de justice.

BAHREÏN • Interdiction de toute forme de manifestation. Dénis de justice et condamnations à des peines de prison : le quotidien des acteurs de l’information. Bahreïn: la police disperse des manifestants dans les villages chiites. Kim Kardashian et les milk-shakes au gaz lacrymogène de Bahreïn. BAHREÏN • Une délégation européenne chez les prisonniers politiques. BAHREIN • Le régime persiste dans le tout répressif. Bahreïn : Interrogatoire pour un tweet repris par Al Jazeera. Un journaliste emprisonné pour une simple déclaration à l’antenne. Bahreïn : le combat solitaire de Zainab Alkhawaja.

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