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Du 14 janvier au 8 février 2012

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Gilles, Juvenal et Wissam, au cœur de l'actu de la semaine | Rattrapage d'actu. La crise en Syrie prend une "tournure dangereuse", estime Ban Ki-moon. MM. Ban et Davutoglu, présents dans la capitale libanaise pour participer à une conférence de l'ONU sur la démocratie dans le monde arabe, se sont rencontrés en soirée et ont "discuté d'une série de dossiers régionaux, en particulier de la situation en Syrie, ainsi que de l'Iran et de Chypre", a indiqué un communiqué du porte-parole du chef de l'ONU, Martin Nesirky. "Le secrétaire général a affirmé que la tournure dangereuse que prenait la crise en Syrie était une source de grande inquiétude", poursuit le communiqué.

La Turquie, qui partage une frontière de 910 km avec la Syrie, son ancienne alliée, a condamné à de nombreuses reprises les tentatives du régime syrien pour réprimer dans le sang la révolte entamée à la mi-mars. M. Erdogan a demandé plusieurs fois le départ du président Bachar al-Assad ces derniers mois. Par ailleurs, M. Davutoglu a rencontré le député Mohammad Raad, président du groupe parlementaire du puissant Hezbollah, un allié clé du régime. Amnistie générale pour les "crimes commis lors des événements" "Le président Assad a promulgué un décret stipulant une amnistie générale pour les crimes commis pendant les événements, entre le 15 mars 2011 et le 15 janvier 2012", a indiqué Sana sans donner plus de détails. Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par une révolte populaire sans précédent contre le régime du président Assad, dont la répression a fait plus de 5000 morts, selon l'ONU.

Mais les autorités syriennes ne reconnaissent pas l'ampleur de cette contestation et accusent des "gangs armés" de semer le chaos. Elles accusent également les pays occidentaux de tramer "un complot" contre la Syrie. Les autorités syriennes ont annoncé ces dernières semaines la libération de milliers de personnes "impliquées dans les événements et qui n'ont pas de sang sur les mains".

Début novembre, le régime avait promis une amnistie aux détenteurs d'armes qui se rendraient à la police en huit jours. Ban Ki-moon : "Arrêtez de tuer" vos concitoyens "Aujourd'hui, je redis au président syrien, M. Avec AFP. SYRIE • La Ligue arabe envisage l'envoi de troupes. L'UE va adopter de nouvelles sanctions contre le régime syrien. La décision a été prise au niveau des diplomates représentant les pays de l'UE à Bruxelles et doit être formellement entérinée lundi lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. "Tant que la répression continuera, nous durcirons nos mesures restrictives", a souligné l'une des sources.

Les mesures porteront sur des gels d'avoirs et des interdictions de visa en Europe, afin d'allonger encore les listes noires existantes. Il s'agira du onzième train de sanctions européennes. Le dernier, pris de manière concomitante avec les Etats-Unis, remonte à début décembre et visait à couper l'accès aux financements du régime du président syrien Bachar al-Assad. Ces sanctions portaient notamment sur l'interdiction d'exporter vers la Syrie des équipements à destination de l'industrie gazière et pétrolière ou des logiciels permettant la surveillance des communications internet et téléphoniques. Belga. SYRIE • Des voix alaouites s'élèvent contre le régime. L'Otan n'envisage aucune intervention en Syrie.

"Il n'y a aucune planification et, à l'heure actuelle, aucune directive sur une éventuelle opération de l'Otan en Syrie", a affirmé le général Bartels, qui préside le Comité militaire de l'Otan, lors d'une conférence de presse à Bruxelles à l'issue d'une rencontre des chefs d'état-major alliés et de leurs partenaires. Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et les pays membres ont déjà affirmé ces derniers mois que l'Alliance ne prévoyait pas de lancer une opération en Syrie, affirmant que la situation y était "très différente" de celle que connaissait la Libye au printemps 2011.

Le général Bartels a indiqué que, durant la réunion, les pays membres "du Dialogue méditerranéen" avec l'Otan "ont exprimé leurs inquiétudes sur les bouleversements dans la région, que ce soit au Maghreb ou au Proche-Orient". "Mais, en aucun cas, il n'a été discuté d'une intervention militaire", a-t-il assuré. Belga. Réunion de la Ligue arabe sur la mission d'observation en Syrie. Le rapport est présenté par le chef des observateurs, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi. La mission est présente sur le terrain depuis le 26 décembre, mais son impuissance à faire cesser les violences lui valent de vives critiques de la part de l'opposition au régime de Bachar al-Assad. Le chef adjoint de la cellule de la Ligue arabe chargée de la mission, Ali Jaroush, a déclaré samedi que "tout indique que la mission (...) sera prolongée d'un mois", le premier mois ayant été "en partie consacré aux préparatifs logistiques".

Un autre responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a indiqué que le nombre d'observateurs serait porté "à quelque 300", soit quasiment le double du chiffre actuel. Le Conseil national syrien (CNS), le plus important groupe de l'opposition, a de nouveau incité la Ligue arabe à transmettre le dossier syrien au Conseil se sécurité de l'ONU.

"Nous redoutons que le document de la Ligue arabe ne soit pas objectif", a-t-il dit. Vers un prolongement de la mission des observateurs ? Rejet d'un autre plan de la Ligue arabe, Bachar Al-Assad s'accroche. C'est un nouveau plan imaginé par la Ligue arabe. Le 26 décembre dernier, elle avait eu l'idée de cette mission d'observateurs, une mission assortie de clauses : arrêt des violences, retrait des chars. Un mois après, rien n'a vraiment changé. Les violences persistent. L'armée continue à intervenir comme si personne n'était là, même si 150 paires d'yeux accréditées les observent. La Ligue arabe a pourtant décidé de prolonger cette mission et de la renforcer. Outre cette mission, la Ligue arabe a aussi proposé son calendrier politique. Le soutien de l'ONU à ce plan est aussi demandé mais le régime syrien n'entend pas dire oui. Michel Lagase. SYRIE • La Ligue arabe pour un plan de transition du pouvoir. "Fini les solutions arabes"

Dans un communiqué, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) annonce que ses "Etats membres ont décidé d'adhérer à la décision du royaume saoudien et de retirer leurs observateurs de la mission de la Ligue arabe" en Syrie, accusant Damas de ne pas se conformer au plan de sortie de crise arabe. Les six membres du CCG ont en outre appelé le Conseil de sécurité, dont ses cinq membres permanents, à "entreprendre toutes les mesures nécessaires pour exercer des pressions sur la Syrie et l'amener à appliquer (...) le plan arabe de paix", prévoyant un arrêt des violences dans ce pays.

Ces développements interviennent au lendemain du rejet par les autorités syriennes d'une nouvelle initiative arabe adoptée dimanche au Caire et prévoyant à terme un départ du président Bachar al-Assad. De son côté, la Syrie a annoncé qu'elle ne tiendrait plus compte des initiatives arabes. "Le gouvernement syrien n'a pas respecté les clauses" Belga. SYRIE • "Sans Internet, la révolution aurait été immédiatement écrasée" Le blogueur syrien Shakeeb Al-Jabri, en exil à Beyrouth, refuse la clandestinité. Il explique à quel point, selon lui, la révolution syrienne repose sur les médias sociaux et les technologies liées à Internet. 25 janvier 2012 | Partager : NOW LEBANON : Plusieurs activistes connus du public ont fui le pays, car même au Liban ils ne sentent pas en sécurité.

Vous êtes l’un des rares blogueurs syriens de Beyrouth à ne pas être entré dans la clandestinité. Jabri@LeShaque: Dès le début, je me suis dit que j’avais deux options : me faire mieux connaître ou me cacher. Quels sont vos plus gros problèmes en tant que blogueur et activiste syrien ? Comment vous assurez-vous de la crédibilité des informations ? Il y a aussi les groupes Facebook comme Akbar Shabab Souriya, dont les membres publient des informations de différentes pages. […] On n’est pas autorisé à débattre, mais on peut demander des détails pour confirmer ou démentir des informations. La répression se poursuit, nouvelle journée sanglante jeudi. Sur le plan diplomatique, le Conseil de Sécurité de l'ONU doit se réunir dans la soirée pour discuter de la situation.

Un projet de résolution pourrait être distribué aux 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les Européens et les pays arabes travaillent depuis plusieurs jours sur une nouvelle résolution. Ce texte, basé sur le plan de la Ligue arabe, prévoit notamment un transfert du pouvoir du président Bachar Al-Assad à son vice-président, avant la tenue d'élections. La difficulté reste de convaincre la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, qui détient le droit de veto. Moscou affiche un soutien indéfectible au régime syrien en s'opposant aux sanctions, voire à une intervention étrangère dans le pays pour stopper la répression. Alors que la situation diplomatique est toujours bloquée, la répression a redoublé de violence dans le pays.

La mission des observateurs de la Ligue arabe est suspendue. "La décision de suspendre la mission de la Ligue arabe en Syrie a été prise en raison de la recrudescence des violences. Une annonce officielle sera faite ultérieurement", a dit à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Le chef de la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie avait déclaré vendredi que les violences avaient augmenté "de manière importante" depuis mardi, en particulier à Homs, Hama et Idleb, dans le nord et le nord-ouest du pays.

"La situation actuelle, en terme de violences, n'aide pas à préparer une atmosphère (... permettant) d'obtenir que toutes les parties viennent s'asseoir à la table des négociations", principal objectif du plan arabe de sortie de crise, a-t-il ajouté dans un communiqué. Depuis mardi, les violences en Syrie ont fait au moins 193 morts, en grande majorité des civils, selon des chiffres compilés par l'AFP à partir d'informations officielles et des groupes de défense des droits de l'Homme. Syrie/ONU: Arabes et Européens modifient le texte de la résolution. Selon les pays européens, cette suspension illustre le besoin d'une action de l'ONU. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a contacté son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour tenter de dépasser la résistance de Moscou, allié de Damas, au projet de résolution présenté officiellement vendredi soir. Ce texte, soutenu par le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne ainsi que le Maroc, membre arabe du Conseil de sécurité, appelle à un soutien international au plan de sortie de crise défendue par la Ligue arabe, qui prévoit l'arrêt des violences et le transfert des pouvoirs du président syrien Bachar al-Assad à son vice-président avant l'ouverture de négociations.

Samedi, la Ligue arabe a suspendu la mission de ses observateurs, entamée le 26 décembre pour surveiller l'application d'un premier plan de sortie de crise, en dénonçant une recrudescence des violences visant les civils. L'opposition veut presser l'ONU d'intervenir Belga. Les troupes syriennes reprennent Rankous, gazoduc "saboté" "Les forces militaires ont pris d'assaut Rankous et ont pilonné la ville qu'ils cernaient depuis six jours", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basée en Grande-Bretagne. "Les groupes de déserteurs se sont retirés de cette ville", a ajouté l'OSDH. Dans la banlieue est de Damas, les localités de Irbine, Saqba et Hammourieh, à quelques km de la capitale, sont les cibles de tirs de la part de l'armée qui tente d'y pénétrer, ont affirmé l'OSDH et des militants sur place. "Des personnes ont été blessées à Saqba. Les forces syriennes sont aux abords de Irbine et à Hammourieh des tireurs embusqués tirent sur tout ce qui bouge", a précisé l'OSDH.

Depuis plusieurs jours, les combats près de Damas se sont intensifiés, a indiqué dimanche le commandant Maher Noueimi, porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de près de 40 000 déserteurs . Etat de siège "Je suis en faveur de la loi" Un panneau publicitaire proclame: "Je suis en faveur de la loi". L'ONU doit arrêter la "machine à tuer" en Syrie.

A l'ouverture d'une importante réunion du Conseil en présence des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays, il a souhaité que celui-ci adopte une résolution soutenant les décisions de la Ligue arabe, accusant le régime de Damas de "tuer son propre peuple". "Nous venons devant votre Conseil pour vous demander de prendre vos responsabilités (et) de traiter la tragédie humanitaire qui se déroule en Syrie", a déclaré le Premier ministre du Qatar, qui préside le Comité ministériel de la Ligue sur la Syrie.

"Nous ne demandons pas une intervention militaire (...) nous ne sommes pas en faveur d'un changement de régime mais nous prônons des pressions économiques pour que le régime syrien comprenne", a-t-il ajouté. La situation en Syrie est "une menace pour la région toute entière", a-t-il estimé. La Russie et la Chine, qui détiennent un droit de veto, s'opposent à une résolution qui réclamerait un changement de régime à Damas. Pourquoi la Russie rechigne à lâcher Damas. La Ligue arabe examinera le 11 février l'avenir de sa mission d'observation. Le chef des observateurs arabes se dit "satisfait" de la mission. Le régime torture des enfants selon Human Rights Watch. Moscou pas encore disposé à soutenir une résolution de l'ONU. La Syrie: dernière place-forte russe au Proche-Orient.

12 civils tués lors d'obsèques des victimes de Homs. Tensions et divisions à l'ONU après le veto russo-chinois. Les violences ont fait 56 morts dimanche, pour moitié des civils. Double véto à l'ONU : pourquoi Pékin et Moscou défendent Assad. 30 ans après, la ville de Hama à nouveau victime du clan al-Assad. Discussions tendues à l'ONU, les Russes chez Bachar al-Assad mardi.

Plus de 200 morts dans des bombardements à Homs, l'opposition en colère. Des combats avec des déserteurs font 9 morts chez les militaires. Les troupes pilonnent de nouveau Homs, 17 morts et des dizaines de blessés. SYRIE • "La Russie s'engage pour la stabilité de notre pays" Lundi 06 Février 2012. Bachar al-Assad promet la fin des violences. L'ambassadeur de Belgique en Syrie rappelée en consultation.

RUSSIE-SYRIE • Quelques raisons qui expliquent la position de Moscou vis-à-vis de Damas. "Le veto russe prolonge de manière considérable le régime" La Turquie veut organiser une conférence internationale sur la Syrie. Trois familles entières tuées à Homs. La "capitale de la révolution" syrienne dans l'étau de l'armée. SYRIE • La crédibilité perdue de Moscou. Tunisie : L’expulsion de l’ambassadeur de Syrie enflamme les esprits. L'écrivain syrien Khaled Khalifa : « Le monde entier est complice du sang versé » | Rue89 Culture. Sur France Info : le message de Pékin et Moscou à l'Occident. Ahmed Manaï : “La Ligue arabe a enterré le rapport des observateurs en Syrie” : Nawaat de Tunisie – Tunisia.

Syrie : Bachar el-Assad rend hommage à Tàpies | Chez Baudry. Syrie. Le double veto sur le projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU « trahit » les manifestants. Des Syriens envahissent l'ambassade de Syrie: la sécurité en question. Ça baigne pour Assad... | Chez Baudry. Le veto sino-russe à l'ONU provoque l'indignation. SYRIE • Pékin s'oppose à toute sanction contre Damas. C'est tout vu ! En Syrie, Hama craint la célébration du massacre de 1982. Les combats approchent Damas, l'Europe interpelle à nouveau l'Onu. SYRIE • Combats aux abords de la capitale. 80 morts, les violences se rapprochent de Damas. L'ONU se penche sur un plan prévoyant le départ de Bachar Al-Assad. SYRIE • La Ligue arabe et l'ONU pour une solution concertée. SYRIE • "La Ligue arabe prépare le terrain pour une intervention étrangère" Plus de 150 000 personnes à des funérailles près de Damas. Des déserteurs s'emparent provisoirement de la ville de Douma.

La poursuite des violences en Syrie est "inacceptable", affirme B. Obama. Ban Ki-moon s'inquiète, les rebelles s'organisent. Les États-Unis dénoncent: l'Iran fournirait des armes au régime syrien.