background preloader

Du 10 mai au 7 novembre 2012

Facebook Twitter

Grèce: le parti Dimar ouvre-t-il la voie à une "union nationale"? "Nous avons fait un premier pas", a déclaré le dirigeant socialiste grec, Evangélos Vénizélos, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche démocratique, Dimar. Le Dimar, qui dispose de 19 sièges de députés, clé possible d'une majorité absolue au parlement, s'est déclaré en faveur de la formation d'un "gouvernement œcuménique" dont la mission serait de "maintenir le pays dans la zone euro", a affirmé M. Kouvelis. La rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts de M. Vénizélos, dont le parti a été chassé du pouvoir par les législatives de dimanche, pour trouver un exécutif, après les échecs successifs de son rival conservateur de la Nouvelle-Démocratie, Antonis Samaras, et du chef de la gauche radicale du Syriza, Alexis Tsipras.

Une majorité de 168 sièges sur 300 devient envisageable MM. M. Ju. Grèce: l'impasse politique se poursuit, le Pasok prend la main. Le parti socialiste grec Pasok va tenter de réussir là où la droite et la gauche radicale ont échoué. C'est d'abord Antonis Samaras, du parti de droite Nouvelle Démocratie, qui a jeté l'éponge. Alexis Tsipras, le dirigeant de la Coalition de la gauche radicale Syriza hostile à la cure d'austérité, a renoncé à son tour, mercredi, à former un gouvernement. C'est donc au tour d'Evangélos Vénizélos. Le chef du parti socialiste grec va tenter de former un gouvernement sur la base du Parlement issu des législatives mais les chances de réussite sont faibles.

En cas d'échec, de nouvelles élections pourraient avoir lieu dans un mois. Ce climat d'incertitude inquiète les créanciers de la Grèce, l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International, et fait trembler les marchés. Les responsables de la zone euro ont décidé de bloquer un milliard d'euros sur les 5,2 milliards qu'ils devaient verser à la Grèce. Nicolas Willems. La Grèce reprend des tractations cruciales pour se trouver un exécutif. M. Vénizélos et M. Samaras se sont entretenus une demi-heure, dans l'attente d'une rencontre en début de soirée de M. Vénizélos avec le chef de la gauche radicale du Syriza, Alexis Tsipras. Des déclarations de M. Samaras étaient attendues plus tard dans la matinée. Ainsi qu'il l'a déclaré jeudi, M. Le dirigeant conservateur grec, Antonis Samaras, a jugé vendredi que la Grèce ne pourra former un gouvernement "durable" et capable de maintenir le pays dans l'euro qu'avec l'aval de la gauche radicale anti-rigueur du Syriza, propulsée deuxième force politique par le scrutin de dimanche.

Le leader socialiste, qui a reçu jeudi un mandat de trois jours pour tenter de mettre sur pied une coalition, après l'échec successif des conservateurs et de la gauche radicale du Syriza, s'était félicité la veille d'un "premier pas" vers la constitution d'un exécutif, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche démocratique, Dimar. MM. Nouvelles élections en Grèce? Le compte à rebours a commencé. Après avoir échoué vendredi à constituer un gouvernement de coalition, le dirigeant socialiste Evangélos Venizelos a rendu samedi midi au président Carolos Papoulias le "mandat exploratoire" que celui-ci lui avait confié. Les socialistes étaient le dernier des trois partis arrivés en tête des élections législatives de dimanche dernier à tenter, en vain, de former une coalition.

M. Vénizélos a jeté l'éponge après le refus d'Alexis Tsipras, leader de la Gauche radicale Syriza, farouche adversaire de la rigueur imposée par les créanciers de la Grèce, de participer à un gouvernement pro-euro avec les socialistes, la Nouvelle-démocratie (droite) et le petit parti de la Gauche démocratique (Dimar). Les résultats du scrutin de dimanche, marqué par une forte percée de Syriza, arrivé en deuxième position, et l'entrée de députés néonazis au parlement, ont inquiété l'Europe.

Les analystes politiques estiment même qu'en cas de nouvelles élections, Syriza pourrait cette fois arriver en tête. Grèce : Les brutalités policières contre les migrants sont à la hausse. Tumulte dans les médias sociaux grecs après la diffusion d'une vidéo sur Facebook et Twitter, où l'on voit des policiers malmener à la vue de tous un migrant interpellé dans le centre d'Athènes. L'incident date de la fin janvier 2012, tandis que sa localisation exacte n'a pas été confirmée. La police motorisée (DIAS en grec) ainsi que des individus en civil, ont brutalisé l'homme appréhendé, qui ne résistait pourtant pas à son arrestation, comme le montre clairement la vidéo : Selon le réalisateur Nikos Soulis, qui a enregistré l'incident, l'homme brûlait des ordures, exposant les voitures stationnées à proximité : @nikosoulis: @Louki_p il brûlait des sacs-poubelle.. un danger pour les voitures en stationnement.

Ils ont bien fait de l'arrêter, mais après ? Et pourquoi ? @chrisochoidis: Ακόμη και μια τραυματισμένη δημοκρατία είναι καλύτερη από καθόλου δημοκρατία. @chrisochoidis: Même une démocratie blessée vaut mieux que pas de démocratie. @chrisochoidis: . @chrisochoidis: . Accord de gouvernement en Grèce ? La confusion règne.

Le président Carolos Papoulias a reçu 90 minutes en fin de matinée les dirigeants de la droite, du parti de gauche radical anti-austérité Syriza et les socialistes pour tenter de les convaincre de former un gouvernement de coalition. Mais cette première réunion a abouti à "une impasse", a déclaré à la sortie le leader socialiste du Pasok, Evangelos Vénizélos, qui a dit avoir encore toutefois "un optimisme limité", avec l'espoir d'un éventuel accord avec le petit parti de gauche pro-européen Dimar.

De son côté, le leader conservateur de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, a assuré que Syriza avait à nouveau refusé de participer à, et même de simplement soutenir, un gouvernement de coalition, même si celui-ci s'engageait à "renégocier" l'accord avec les créanciers du pays, UE et FMI, qui ont exigé une sévère cure d'austérité. "Trois partis se sont accordés sur un plan pour un gouvernement de deux ans afin d'appliquer l'accord sur le prêt (de sauvetage de la Grèce). Grèce: pas de coalition possible dit le chef de la gauche modérée. "Aucun gouvernement d'unité ne peut voir le jour," a déclaré Fotis Kouvelis, leader du petit parti de la Gauche démocratique pro-europén (Dimar) sur la télévision Antenna. Fotis Kouvelis a pointé le refus du parti de la gauche radicale Syriza, arrivé deuxième aux élections et opposé au programme d'austérité réclamé par les créanciers du pays, de se joindre à une coalition.

"Un gouvernement n'incluant pas Syriza n'aurait pas le soutien populaire et parlementaire nécessaires", a déclaré Fotis Kouvelis, un ex membre de Syriza qui a quitté le parti en 2010. Cesser d'appliquer les plans d'austérité Le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, a pour sa part déjà annoncé qu'il ne se joindrait pas aux discussions sous la houlette du président grec prévues dans l'après-midi. Les conservateurs de la Nouvelle Démocratie (ND) et les socialistes du Pasok ont eux aussi été conviés, dans une ultime tentative pour sortir de l'impasse politique. Sortir la Grèce de l'euro? "Un très mauvais scénario" selon Philippe Lamberts. Grèce: le chef du parti néonazi Aube dorée nie l'existence des chambres à gaz.

"Auschwitz, quoi Auschwitz? Je n'y suis pas allé. Que s'y est-il passé? Vous y étiez-vous? " a feint de s'interroger Nikos Mihaloliakos, selon la vidéo d'une émission diffusée dimanche soir par la chaine privée Méga. "Il n'y avait pas de fours, ni de chambres à gaz, c'est un mensonge", a-t-il ajouté. Il a aussi affirmé avoir "lu beaucoup de livres mettant en doute le chiffre de six millions de juifs" exterminés par les nazis. C'est la première fois depuis son succès électoral que Nikos Mihaloliakos tient publiquement des propos négationnistes. Leur chef a aussi réitéré tenir Hitler pour "une grande personnalité historique du 20ème siècle".

Le porte-parole du gouvernement sortant, Pantelis Kapsis, a "condamné de la manière la plus catégorique" ces propos "qui déforment l'histoire et constituent une atteinte brutale à la mémoire des millions de victimes de l'holocauste". Belga. Grèce: retour à la case élections, nouvelle tempête sur l'eurozone ? "Nous allons de nouveau vers des élections, dans quelques jours, dans de très mauvaises conditions", a affirmé Evangelos Vénizélos, à l'issue d'une réunion cruciale avec quatre autres chefs de partis politiques, convoquée par le chef de l'EtaT Carolos Papoulias. "Les efforts de formation d'un gouvernement se sont conclus sans succès", a dans la foulée confirmé un communiqué de la Présidence, lu en direct par un journaliste de la télé publique Net.

Un peu plus tôt, le chef de file des Grecs indépendants avait indiqué qu'aucun accord n'avait été trouvé lors de la réunion au palais présidentiel à Athènes. Vers 15H45 (13H45 GMT), la plupart des places financières européennes étaient dans le rouge après un début de matinée dans le vert. Paris perdait 0,65%, Londres 0,58%, Francfort 1,12% et Madrid 1,58%. En Italie, où l'agence de notation Moody's a jeté un froid lundi soir en dégradant la note des grandes banques du pays, la Bourse chutait de 1,84%.

T.N. avec agences. Grèce: les citoyens, déçus et inquiets, de retour aux urnes le 17 juin. Les nouvelles élections législatives en Grèce auront lieu le 17 juin et seront préparées par un gouvernement "de service", dirigé par le président du Conseil d'Etat, Panayiotis Pikramenos, nommé nouveau Premier ministre, a-t-on appris de sources officielles concordantes. La date, dévoilée par l'agence de presse grecque ANA, a été confirmée par Panos Kammenos, chef du parti populo-nationaliste Grecs Indépendants et celui du parti de la Gauche démocratique, Fotis Kouvelis, après une réunion des chefs de partis chez le président de la République Carolos Papoulias destinée à nommer un gouvernement temporaire chargé de gérer les affaires courantes et de préparer le élections.

M. Pikramenos, 67 ans, joint au téléphone par l'AFP a indiqué qu'il entendait former "une équipe de 12 à 13 membres en conservant certains des ministres sortants et en leur adjoignant des magistrats". Un scrutin crucial pour l'avenir de la Grèce dans la zone euro Les Grecs se rendront aux urnes sans enthousiasme. Grèce • La vie est aussi noire qu'un polar. Un roman récent sur un tueur en série à Athènes est si réaliste que son auteur, Petros Markaris, a dû préciser qu'il ne devrait pas être imité. Car l'histoire qu'il raconte est celle de l'élite fraudeuse et des victimes du système corrompu, écrit The Guardian. 16 mai 2012 | Partager : Un tueur en série écume les riches banlieues d'Athènes en choisissant ses victimes de façon très particulière : ce sont toutes des riches Grecs qui n'ont pas payé leurs impôts.

On retrouve leur cadavre au milieu des ruines de la ville antique, après qu'elles aient été empoisonnées à la cigüe, comme Socrate.La Grèce, qui en voit actuellement de toutes les couleurs, connaît une recrudescence de la criminalité mais ces horreurs-là sont pour l'essentiel de la fiction. Elles constituent l'intrigue d'I Pairaiosi (Le Règlement), le dernier roman de Petros Markaris, qui se vend comme des petits pains.

Grèce : en route pour de nouvelles aventures démocratiques | Le Yéti, voyageur à domicile. Raté ! Le président grec Papoulias aura tout tenté pour éviter un retour aux urnes dans son pays. Faute d’accord pour une coalition de partis politiques, faute d’avoir mis sur pied ce « gouvernement de technocrates » qu’il appelait de ses vœux, le voilà contraint d’annoncer un nouveau tour d’élections pour la mi-juin, comme l’y engage sa propre Constitution. Voilà qui ne fait pas du tout l’affaire, ni des deux partis institutionnels grecs (la Démocratie chrétienne de droite et le Pasok socialiste), en phase dépressive et déjà bien malmenés lors du premier tour de ces élections, ni de la fameuse Troïka (BCE, Commission européenne, FMI) garante de quelques insatiables intérêts financiers.

Quelques questions C’est que ces ingrats de sondages prévoient une montée en puissance du parti Syriza, cette variante grecque de notre Parti de gauche, déjà arrivé bon second lors de la première édition électorale. Le programme de Syriza 1. La souris qui fait la nique aux gros chats. La Grèce nomme un gouvernement provisoire de technocrates. Les membres de ce gouvernement "de service", dirigé par le président du Conseil d'Etat, Panayotis Pikramenos, 67 ans, vont prêter serment à 07H00 GMT, juste avant la première convocation de l'assemblée élue le 6 mai, dont la composition est tellement éclatée qu'elle n'a pas permis de dégager une majorité pour former un gouvernement de coalition. Le gouvernement est composé d'universitaires, d'un général à la retraite, d'un diplomate.

Aux Finances, George Zanias qui a dirigé le conseil économique du pays, a été l'un des principaux négociateurs de la restructuration de dette réalisée au début de l'année par la Grèce. Petros Molyviatis, un diplomate de 83 ans, revient aux Affaires étrangères où il a fait un passage en 2004-2006. L'ancien chef d'état-major des armées Frangos Frangoulis a été nommé ministre de la Défense. La gauche radicale monte en force dans les sondages Belga. Le parti grec Syriza : « Il faut changer de politique monétaire, pas de monnaie » | Rue89 Eco. Rena Dourou, députée de Syriza et spécialiste des questions européennes (Via renadourou.gr) Nous avons posé quatre questions à Rena Dourou, députée de Syriza, la coalition de gauche radicale qui a fait une percée aux dernières législatives grecques. Rena Dourou est également membre du Bureau politique de Synaspismos, principal groupe politique qui compose Syriza. Après les échecs de tractation entre les trois partis dominants – Nouvelle démocratie, Syriza et le Pasok – de nouvelles élections législatives auront lieu le 17 juin.

L’interview a été réalisée avant l’annonce d’un nouveau scrutin. Rue89 : Quelle est la position du Syriza sur l’Europe ? Est-il pour la sortie de l’euro ? Rena Dourou : Aujourd’hui l’Europe va mal, surtout en raison des politiques de rigueur imposées un peu partout dans l’Union européenne (UE) et la zone euro. Tsipras en visite à Paris Selon nous, l’euro n’est qu’un outil, qui doit servir à mener une politique en faveur des citoyens et des sociétés. CHRONOLOGIE • Grèce : trois années de crise économique et politique. Grèce: les journalistes en grève pour 24 heures. La plupart des télés et radios, ainsi que l'agence de presse nationale Ana ne diffusaient aucun bulletin ou émission d'information, et les principaux sites internet n'étaient pas actualisés, tandis que les quotidiens ne devaient pas paraître mardi. La grève, débutée à 05H00 lundi, est en principe obligatoire pour les journalistes grecs, qui s'exposent sinon à des sanctions corporatistes.

L'ensemble des syndicats de journalistes a lancé ce mouvement pour réclamer "la signature de conventions collectives dignes", ainsi que "la sauvegarde des emplois" face à des licenciements en chaîne, dépassant les 4000 depuis le début de la crise de la dette en 2010. Selon les syndicats, le patronat du secteur impose également depuis des mois des contrats individuels incluant des baisses de salaires de 20 à 30%, ainsi que des mises au chômage techniques. Belga. GRÈCE • L’abîme est tout proche. Grèce : Les néo-nazis d’Aube dorée multiplient les agressions d’immigrés. Un nouveau mouvement pro-européen en Grèce. GRÈCE • Les Grecs ont un nouveau gouvernement. GRÈCE • Ni union nationale ni paix sociale à l’horizon. Nanos Valaoritis, le poète grec qui veut lancer « Occupy Germany » | Rue89 Sport. Un Grec se suicide en sautant de l'Acropole d'Athènes. La hausse de la violence xénophobe en Grèce inquiète Human Rights Watch.

Grèce : Un road trip de photo-journalisme autour de l’Europe en crise. Athènes: les néonazis distribuent des vivres uniquement aux Grecs. GRÈCE • Le suicide comme façon de sortir de la crise. Grèce : Les militants anti-nationalistes exigent la diversité. Grèce: à bout de souffle, exsangue, les mots manquent au pays. GRÈCE • Les médecins et les juges en grève. IMMIGRATION • L'autre crise grecque. Grèce: violences lors des manifestations contre l'austérité. Grèce : “Alegria”, le chômage atteint 23% ÉDITORIAL • Europe : la démocratie ne résistera pas à tant d’austérité. La Grèce va accueillir jusqu'à 20 000 réfugiés syriens. Kanellos Loukanikos les héros canins de la Grèce.

Grève de 48h en Grèce: 60 000 manifestants à Athènes et Salonique. Grèce: tirs de gaz lacrymogènes à Athènes pour repousser les manifestants. GRECE • Plus d’austérité, moins de liberté de la presse. BALKANS • Le chien errant, triste mascotte régionale. Crise en Grèce : menaces sur la liberté d’expression. Grèce: mobilisation contre l'austérité, des heurts à Athènes. GRÈCE • La grève générale, à nouveau. Grèce: manifestation anti-rigueur de policiers aux "salaires de misère" à Athènes. Opération policière très médiatisée en Grèce contre les sans-papiers. GRÈCE • “Les Grecs sont furieux” En Grèce, les étrangers vivent la peur au ventre. Grèce: 13 000 personnes sont sans domicile fixe à Athènes, selon une ONG.

Grèce: les deux partis traditionnels en augmentation, selon des sondages. Grèce: vers la formation d'un gouvernement de technocrates. Grèce • Le coup de bluff de la sortie de l'euro. GRÈCE • La comédie du pouvoir. IMMIGRATION • Traverser la Méditerranée... dans l'autre sens. Union européenne • L'incendie grec menace à nouveau. GRÈCE • Le Pasok tente à son tour de former un gouvernement. Les néo-nazis se répandent en menaces contre la presse.