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Bahreïn

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Arrestation de la blogueuse Zainab Al-Khawaja. Miraat Al-Bahrayn 16 Décembre 2011 | Partager : "Son père, le militant des droits de l'homme Abdelhadi Al-Khawaja, son époux, son oncle et son beau-frère sont déjà en prison", s'exclame le site d'information proche de l'opposition.

Arrestation de la blogueuse Zainab Al-Khawaja

Le roi se félicite de la présence des "armées frères du Golfe" Bahreïn : Où est Ali Abdulemam ? Comme je vérifie tous les jours mes messages et notifications sur Facebook, je consulte aussi le profil de Ali Abdulemam.

Bahreïn : Où est Ali Abdulemam ?

Tous les jours, je me demande s'il y a des messages de lui. Tous les jours, je vérifie son mur pour voir les messages de sa famille et les photos en espérant que je pourrais au moins savoir quelque chose sur lui. Je demande à mes amis et collègues à Bahreïn s'il y a des nouvelles d'Ali, et personne ne sait rien sur lui. Je me demande où est Ali maintenant. Un citoyen-journaliste bahreïni succombe à une blessure par balle. Reporters sans frontières a appris avec effroi la mort, le 31 mars 2012, de Ahmed Ismail Hussain, survenue suite à une blessure par balle qu’il avait reçue alors qu’il filmait une manifestation pacifique dans le village de Salmabad (sud-ouest de la capitale).

Un citoyen-journaliste bahreïni succombe à une blessure par balle

Il était âgé de 22 ans. “Nous condamnons fermement ce meurtre et nous appelons les autorités bahreïnies à mettre tous les moyens en œuvre pour trouver et juger les coupables. Malgré les engagements pris par les autorités auprès de la communauté internationale, le royaume du Bahreïn continue d’être le théâtre d’une répression sanglante, qui vise notamment les médias et les professions de l’image”, a déclaré Reporters sans frontières. Inquiétude pour le militant des droits de l'homme Al-Khawaja. Bahreïn : Les vidéos de Ahmed Ismaël, citoyen reporter assassiné le 31 mars. [Ndt : le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn aura finalement lieu le 22 avril, après une année de boycott] Quand on parle de “combattants légendaires de la liberté”, je pense toujours aux journalistes citoyens.

Bahreïn : Les vidéos de Ahmed Ismaël, citoyen reporter assassiné le 31 mars

Ces jeunes hommes et femmes qui publient des vidéos et des articles en ligne pour le reste du monde sont de véritables héros. Il n'a jamais été facile d'être face à la répression policière et de prendre des vidéos et faire des photos. Ces soldats anonymes sont mes héros légendaires. Le gouvernement continue à museler la presse. Pendant toute la durée du Grand Prix de Manama, qui a finalement eu lieu malgré le climat de tension et de répression dans le royaume du Bahreïn, de nombreux journalistes étrangers et locaux ont fait les frais de la politique de black-out des autorités.

Le gouvernement continue à museler la presse

Celles-ci ont cherché à limiter au maximum les images de la répression en marge du circuit automobile. Le 22 avril, Jonathan Miller, journaliste britannique de la chaîne Channel 4 News, et son équipe ont été arrêtés sur la route de Budaiya, pendant qu’ils réalisaient un reportage sur des manifestations dans un village. Bahreïn : Où est Abdulhadi Alkhawaja ? Cela fait maintenant plusieurs jours que nous restons sans nouvelles d'Abdulhadi Alkhawaja, militant bahreïni et leader de l'opposition ; emprisonné, il avait débuté une grève de la faim le 8 février dernier. Nous craignons qu'Abdulhadi Alkhawaja, condamné l'an passé à l'incarcération à vie et dont il nous a été rapporté qu'il était victime de torture physique et sexuelle en détention, soit maintenant nourri de force ou en situation critique.

Le Bahreïn refuse l'accès à son territoire d'une délégation d'organisations de défense de la liberté d'expression. Arrestation de Nabeel Rajab. Un nouveau procès au civil pour des blogueurs et militants des droits de l’homme. Reporters sans frontières se félicite de la tenue d’un nouveau procès pour les 21 militants des droits de l’homme et opposants condamnés, en 2011, à des peines de prison pour leurs actions de dissidence.

Un nouveau procès au civil pour des blogueurs et militants des droits de l’homme

Parmi eux, les blogueurs Abduljalil Singace et Ali Abdulemam, ainsi que le défenseur des droits de l’homme Abdulhadi Al-Khawaja, en grève de la faim depuis plus de 80 jours, et dont l’état de santé est très préoccupant. Une audience s’est tenue, le 8 mai 2012, devant un tribunal civil mais a été repoussée au 21 mai, deux des accusés ne pouvant assister au procès, car ils sont à l’hôpital. “Ce nouveau procès doit être l’occasion de réparer la parodie de justice à laquelle les militants ont eu droit lors de leur comparution devant une cour martiale.

Ils doivent être acquités et les responsables des mauvais traitements dont ils ont fait l’objet doivent être tenus responsables de leurs actes”, a déclaré l’organisation. Un journaliste emprisonné pour une simple déclaration à l’antenne. Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières condamne fermement l’arrestation d’Ahmed Radhi, journaliste freelance et blogueur bahreïni, le 16 mai 2012, à Sanabis, à l’ouest de la capitale.

Un journaliste emprisonné pour une simple déclaration à l’antenne

“Les autorités bahreïnies ont commis une grave atteinte à la liberté d’informer, renouant avec les pratiques adoptées depuis l’an dernier pour mater le mouvement de contestation qui agite le pays. Il semblerait que le seul crime commis par Ahmed Radhi est d’avoir exprimé son opinion. En l’absence d’accusations contre lui, nous appelons à sa libération immédiate et sans condition,” a déclaré Reporters sans frontières. Le 16 mai 2012, vers 4 heures du matin, des membres des forces de sécurité, ont enfoncé la porte du domicile du journaliste et l’ont embarqué manu militari sans présenter aucun mandat d’arrêt. Bahreïn : Nabeel Rajab à nouveau arrêté pour ses tweets. Bahreïn : Interrogatoire pour un tweet repris par Al Jazeera. Un an après la condamnation d’opposants, le blogueur, Ali Abdulemam, toujours porté disparu.

Lire en arabe (بالعربية) Il y a un an, le 22 juin 2011, à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités, de très lourdes peines de prison avaient été prononcées par une cour militaire, à l’encontre de vingt-et-un suspects poursuivis pour “appartenance à des organisations terroristes” et “tentatives de renversement du régime”.

Un an après la condamnation d’opposants, le blogueur, Ali Abdulemam, toujours porté disparu

Huit d’entre eux, parmi lesquels le militant des droits de l’homme et blogueur Abduljalil Al-Singace, avaient été condamnés à perpétuité. Les treize autres s’étaient vu infliger des peines allant de deux à quinze ans de prison. Le blogueur Ali Abdulemam, jugé par contumace, avait, lui aussi, écopé d’une peine de quinze ans de prison. Or, ses proches sont désormais sans nouvelles de lui depuis des mois et réclament aujourd’hui aux autorités, dans un message vidéo, toutes les informations dont elles disposent sur son cas et d’abandonner les charges qui pèsent à son encontre.

Bahreïn : Nabeel Rajab tweete depuis la prison. (Tous les liens sont en anglais.)

Bahreïn : Nabeel Rajab tweete depuis la prison

Nabeel Rajab, le Président du Centre des Droits de l'Homme à Bahreïn, après avoir été libéré sous caution la semaine dernière, vient à nouveau d'être emprisonné. Tout comme la dernière fois, Nabeel Rajab est arrêté pour avoir posté sur son compte Twitter ce que le gouvernement bahreïnien considère comme des messages insultants. Par conséquence, il passera sept jours en prison. Nabeel Rajab à nouveau emprisonné, un scandale. Lire en arabe (بالعربية) Le 23 août 2012, une cour d’appel a acquitté Nabeel Rajab concernant les accusations de “diffamation envers les citoyens de la ville de Muharraq” sur Twitter, a annoncé son avocat Mohamed Al-Jishi.

Nabeel Rajab à nouveau emprisonné, un scandale

Mohamed Al Jishi‏ @Mohamed_AlJishi الآن المحكمة الأستئافية تقضي ببرائة الناشط نبيل رجب من قضية أهانة أهالي المحرق المزعومة. Reporters sans frontières prend acte de cette décision, mais souligne que le président du Bahrain Center for Human Rights et du Gulf Center for Human Rights avait déjà passé plus de deux mois en prison sur les trois prévus par la condamnation du 9 juillet 2012. Nabeel Rajab est par ailleurs toujours accusé d’avoir participé à trois manifestations non autorisées, accusation pour laquelle il purge actuellement une peine de trois ans d’emprisonnement (voir ci-dessous).

L’examen en appel de la décision du 16 août 2012 est prévu pour le 10 septembre prochain. 16.08.2012 - Nabeel Rajab condamné à trois ans d’emprisonnement Lire en arabe (بالعربية) Bahreïn : Des tweets pour rappeler les conditions de détention dans la prison de Jaw. Ce billet fait partie de notre dossier central en anglais sur les manifestations à Bahreïn en 2011 et 2012. Détention prolongée pour Ahmed Radhi après des aveux forcés. Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières dénonce la décision de la Cour suprême de Manama, le 30 août 2012, de prolonger de quinze jours la détention du journaliste et blogueur bahreïni Ahmed Radhi, arrêté le 16 mai dernier.

Officiellement poursuivi pour “rassemblement illégal” et “trouble à l’ordre public”, son arrestation serait due à des déclarations qu’il a récemment faites sur la radio BBC Arabic et sur la chaîne d’opposition Lulu TV, basée à Londres, critiquant le projet d’union entre le Bahreïn et l’Arabie saoudite. “Dans la continuité des décisions restreignant la liberté de la presse au Bahreïn, cette nouvelle atteinte, prononcée par la plus haute autorité judiciaire du pays, démontre la déchéance d’une institution sensée représenter l’impartialité, l’équité et rendre des décisions de justice, non pas des décisions sur la justice”, a déclaré l’organisation.

Contexte : Une policière reconnue non coupable d’actes de torture sur une journaliste : un déni de justice. Lire en arabe (بالعربية) Ce 22 octobre 2012, le tribunal de première instance de Manama a innocenté la policière, Lt Sarah Al-Moosa, poursuivie pour ‘torture’ et ‘mauvais traitements’ dans l’exercice de ses fonctions, sur la journaliste bahreïnie, Nazeeha Saeed, alors correspondante de France 24 et Radio Monte Carlo Daouliya, lors de sa convocation à la station de police de Rifaa, le 22 mai 2011. Le lieutenant était la première femme officier à être poursuivie devant un tribunal civil en relation aux exactions commises par les forces de l’ordre lors de la répression du soulèvement populaire qui a commencé en février 2011. Son procès s’était ouvert le 6 juin dernier. Reporters sans frontières est scandalisée par la décision de la justice bahreïnie d’innocenter cette policière.

Dénis de justice et condamnations à des peines de prison : le quotidien des acteurs de l’information.