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Débat numérique

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Automatisation: toute l'actualité avec Libération. «Il faut faire attention aux opérations marketing» El Mouhoub Mouhoud est professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine. Il est l’auteur du livre Mondialisation et délocalisation des entreprises (1). Observez-vous un phénomène de relocalisation ? Les relocalisations existent depuis la fin des années 70. Ce n’est pas du tout nouveau et ça reste minoritaire. Il faut faire attention aux opérations marketing sur ce sujet.

A quoi correspond la volonté de relocaliser ? La délocalisation pose plusieurs problèmes. Globalement, environ 5% des délocalisations ont débouché sur une relocalisation. L’idée d’une prime à la relocalisation, évoquée par Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, peut-elle jouer ? En 2005, il y a déjà eu un crédit d’impôt pour relocalisation d’activité en France.

La première est d’abord opportuniste : une entreprise qui fabriquait des pulls et des bonnets avait délocalisé sa production à Bombay. L’autre exemple de relocalisation c’est celui de Nathan qui fabrique des jeux vidéos pédagogiques. . (1) Ed. Julia PASCUAL. Ryanair tente le coup des hôtesses aux manettes. En voilà un qui ne manque pas d’air. Alors qu’Air France est en train de négocier avec les syndicats son nouveau projet de compagnie low-cost, le très médiatique patron de Ryanair, Michael O’Leary, s’invite sur le devant de la piste en annonçant qu’il songe à supprimer les copilotes. «Pourquoi conserver deux pilotes dans un avion ? S’interroge-t-il benoîtement dans BusinessWeek. Un seul suffit et l’informatique de bord fait le reste.» Gag. Et le PDG d’expliquer : «Si le pilote a une crise cardiaque, il sonne en cabine et fait venir une hôtesse qui a été préalablement formée pour faire atterrir l’avion […]. En vingt-cinq ans et avec plus de 10 millions de vols, nous n’avons d’ailleurs eu qu’un seul cas de pilote ayant souffert d’une crise cardiaque et il a tout de même fait atterrir l’avion.»

Cela ressemble à un gag. Bon vivant, il avait édité l’an dernier un calendrier Ryanair «pour la bonne cause», dans lequel ses hôtesses, nues, se pâmaient les fesses à l’air. Bon vouloir. Travailleurs p?nitentiaires: ?On ne remplace pas les surveillants par des - Lib?ration. Poule aux ?ufs durs - Lib?ration. Médiations échouées, jugements reportés, procédures en appel, pourvois en cassation, commandements à payer contestés… C’est l’histoire d’un acharnement judiciaire.

Depuis près de cinq ans, le groupe Doux-Père Dodu, premier producteur de volailles en Europe, affronte plus d’un millier de ses salariés (parfois ex-salariés, voire salariés défunts) à la barre des tribunaux. Chaque recours est usé, épuisé. Chaque juridiction écumée. Au cœur du conflit : la demi-heure de pause quotidienne, que Doux ne rémunère plus à ses travailleurs depuis juillet 2004. Le 23 février, la cour d’appel de Rennes a condamné le groupe Doux à payer des arriérés de salaires d’environ 3 000 euros à cinq de ses ex-salariés - leur usine de production de dindes a fermé en novembre 2008. Ils sont les premiers à avoir porté l’affaire devant les prud’hommes, en septembre 2004. En apprenant la délibération, Michel Le Guellaud, l’un des employés concernés, s’est senti soulagé. Prud’hommes en 2004… cour d’appel en 2010. Projectionnistes dans le flou. Le progrès technique a un pouvoir enchanteur. Qui, dans le domaine du cinéma, a réussi à drainer 15 millions de Français devant le film Avatar et ses promesses de sensations en relief.

Parallèlement à cet engouement - et aussi conséquemment -, un des plus vieux métiers du 7e art est en train de disparaître. D’ici quelques mois - au mieux une paire d’années -, le cinéma aura opéré sa mutation vers le tout-numérique. Laissant derrière lui un cimetière de bobines et de projecteurs 35 mm, et entraînant avec la disparition du projectionniste. Casse. L’extinction inéluctable d’un métier attire son lot de casse sociale. A terme, plus besoin de se faire livrer un film en cinq boîtes de bobines de 600 mètres, que l’on monte à l’aide d’une colleuse et que l’on passe sur de grands plateaux reliés par un chemin de film au projecteur. Reclassements. Or, quelle perspective pour un projectionniste qui, si son milieu lui reconnaît de vraies qualifications, dispose tout au plus d’un CAP ?

Travailleurs pénitentiaires: «On ne remplace pas les surveillants par des. L’ordinateur aux platines. Facebook pour les entreprises. Ma bataille contre les logiciels qui emp?chent de glander. Au bureau, devant votre ordinateur, vous êtes incapable de résister à un petit tour sur YouTube , Facebook ou Rue69 ? Des applications anti-distractions peuvent vous aider. Problème : vous risquez de perdre encore plus de temps, en cherchant par tous les moyens à contourner ces contraintes. Parmi ces applications : RescueTime et LeechBlock . La première mise sur la culpabilisation. Des statistiques pour culpabiliser Avec RescueTime , plus d'excuses. Première étape, dresser le « Top 3 » de vos activités les moins productives. J'ai bien tenté de faire preuve de mauvais esprit, en plaçant l'activité « Business » dans ce palmarès des choses à m'interdire.

Deuxième étape, définir ses objectifs. La suite est moins réjouissante. La pression devient vite insupportable. La journée s'achève, c'est l'heure du verdict. Une courbe me révèle que j'ai été brièvement « très productif » vers 14 heures, et « très distrait » tout le reste de la journée. Un sevrage forcé Le résultat ne tarde pas. «Sur Facebook, ce n'est pas le salarié qui s'exprime, mais le citoyen» Trois salariées d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux ont été licenciées le 6 juillet pour «faute lourde» après des propos tenus sur Facebook jugés «injurieux, diffamatoires et menaçants» par leur employeur.

Les trois femmes, qui nient avoir été «injurieuses ou menaçantes» admettent qu'elles étaient bien connectées le 21 juin sur le réseau social pour les faits qui leurs sont reprochés. Mais à leur domicile, donc en dehors de leurs temps et lieu de travail. Après l'échec d'une audience de conciliation, lundi, l'affaire sera jugée par le tribunal des prud'hommes de Périgueux le 14 mars 2011. En attendant, Jean-Emmanuel Ray, professeur à l'Ecole de droit de Paris I-Sorbonne, revient pour Libération sur ces licenciements et le cadre juridique dans lequel ils se situent. Ces trois salariées ont-elles commis une «faute lourde» comme le dit leur employeur en débinant celui-ci sur la Toile ?

La faute lourde paraît ici doublement excessive. Numérique: toute l'actualité avec Libération. Priorité à l’actionnaire. Mondes virtuels, métiers réels. «Dans le secteur du Web, la croissance s’étale sur deux chiffres !» Se réjouit Jacques Froissant, fondateur de Altaide, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers du numérique. La crise a eu un effet bénéfique sur le développement des sites Internet. «De nombreuses entreprises sollicitent les agences web pour développer leur e-marketing». A 34 ans, Karlis Montchovi est cofondateur d’une agence web en pleine expansion. «Les sociétés ont eu besoin de trouver de nouveaux outils comme le e-commerce. Et aujourd’hui beaucoup souhaitent créer un site compatible sur téléphonie mobile». Face à un marché tendu, les recrutements ont donc augmenté, tant pour les postes techniques que pour les profils marketing.

Bonne parole. C’est le cas de Karlis Montchovi qui a fondé son agence il y a six ans avec un ami formé au design web. Pourtant le diplôme ne suffit pas, dans ce secteur il faut savoir se tenir informé en permanence des dernières technologies. Pénurie. Webmarketing. Concurrence. Les télécoms toujours en ligne. Le médiateur de la République s'alarme de la «déshumanisation» des.