background preloader

INVESTIGATIONS

Facebook Twitter

Juvénal Habyarimana. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Juvénal Habyarimana ( - ) fut le président de la République rwandaise de 1973 jusqu'à son assassinat en 1994. Juvénal Habyarimana a épousé Agathe Kanziga[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Juvénal Habyarimana est originaire du nord-ouest du Rwanda. Ministre de la Défense pendant la présidence de Grégoire Kayibanda, dont le fils était son filleul, Juvénal Habyarimana dirige un coup d'État et prend le pouvoir le 5 juillet 1973. Grégoire Kayibanda est né au sud du Rwanda. Marqué, comme son prédécesseur, par l'institutionnalisation des catégories administratives ethnistes lors de la colonisation belge héritière du système allemand de l'ancienne Afrique orientale allemande, il favorise les Hutus, dont il est issu, pendant les vingt années de sa présidence, et soutient la majorité hutue du Burundi contre le gouvernement tutsi, avant que le pouvoir ne revienne, dans ce pays voisin du sud, aux partis hutus en 1993.

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Fédération internationale des ligues des droits de l'homme La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) est une organisation non gouvernementale fédérative dont la vocation est d’agir concrètement pour le respect de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 – les droits civils et politiques comme les droits économiques, sociaux et culturels. Composée d'une dizaine d'associations nationales à sa création en 1922, dont les ligues françaises (Ligue des droits de l'homme) et allemandes (Internationale Liga für Menschenrechte[2]), la FIDH rassemble, depuis le congrès d'Istanbul, en mai 2013, 178 ligues membres dans plus de 100 pays[3]. Elle coordonne et soutient les actions de ses ligues et leur apporte un relais sur le plan international. La FIDH est non partisane, non confessionnelle et indépendante de tout gouvernement.

Histoire[modifier | modifier le code] Human Rights Watch. Front patriotique rwandais. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Front patriotique rwandais (FPR) est un parti politique du Rwanda. Sa devise est « Unité-Démocratie-Développement » (Ubumwe-Demokarasi-Amajyambere). Historique[modifier | modifier le code] Le FPR a été créé en Ouganda, en 1987-1988 par les exilés tutsis de la première et de la deuxième république du Rwanda. Les origines du FPR remontent à 1979, quand est fondée la Rwandese Refugee Welfare Foudation (RRWF), association caritative qui devient un mouvement politique, la Rwandese Alliance for National Unity (RANU) l'année suivante.

Cette forte présence des Rwandais suscite des critiques au sein de l'armée ougandaise, et les officiers font pression sur M. Le FPR avait notamment pour objectifs le retour des exilés au Rwanda, le refus de l'ethnisme qui a plongé le Rwanda dans le génocide, et la lutte pour un Rwanda démocratique. Accusations portées contre le FPR[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] (en) Colin M. Abdul Joshua Ruzibiza. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Abdul Joshua Ruzibiza (né le au Rwanda et mort le à Oslo), ancien lieutenant rwandais (tutsi) de l'APR, branche militaire du Front patriotique rwandais (FPR).

Sa famille fut exterminée lors du génocide au Rwanda en 1994. Biographie[modifier | modifier le code] Après avoir été interdit d'études au Rwanda, il s'exile au Burundi où il devient membres du FPR. Il fait alors partie de l'APR, la branche militaire du FPR de 1990 à 2001. Son livre Rwanda, l'histoire secrète (2005) dénonce les crimes commis depuis 1990 par Paul Kagame et certains extrémistes du FPR.

Abdul Joshua Ruzibiza a témoigné devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda, lors du procès dit des militaires, principale affaire du TPIR[2]. Notes et références[modifier | modifier le code] Publication[modifier | modifier le code] Rwanda, l'histoire secrète, préface de Claudine Vidal et postface d'André Guichaoua, Paris, Éditions du Panama, 2005. Jean-Louis Bruguière. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Descendant d'une lignée de magistrats (sur au moins dix générations)[1], il est étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris et participe aux mouvements et manifestations de Mai 68.

Il entre ensuite à l'École nationale de la magistrature. Nommé à Évreux (Eure), il se fait remarquer dans une affaire de cartes grises illégales en mettant en cause le directeur départemental de la police. Nommé à Paris en 1976, il lutte contre le proxénétisme (en particulier le réseau de Madame Claude). Il est pour la première fois l'objet d'une protection policière[réf. nécessaire]. En mars 2007, il apporte son soutien à Nicolas Sarkozy. Il est actuellement Haut représentant de l’Union européenne auprès des États-Unis pour la lutte contre le financement du terrorisme dans le cadre du « Terrorism Finance Tracking Programme/ SWIFT ». Affaires instruites[modifier | modifier le code] Cannibale japonais[modifier | modifier le code] Portail du droit français. Marc Trévidic. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Trévidic. Biographie[modifier | modifier le code] Famille[modifier | modifier le code] Marc Trévidic est né d'un père breton et d'une mère basque, tous deux employés chez Renault[1].

Études[modifier | modifier le code] Après ses études de droit, il choisit de rejoindre l'école nationale de la magistrature[2]. Carrière[modifier | modifier le code] Affaires instruites (entre autres) : Depuis le 7 septembre 2009, il est également président de l’Association française des magistrats instructeurs. Publications[modifier | modifier le code] Marc Trévidic, Au cœur de l'antiterrorisme, Paris, éditions JC Lattès,‎ 2011, 403 p. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] Renaud Lecadre, « Marc Trévidic, le juge batailleur », sur www.liberation.fr,‎ 17 octobre 2009Alain Salles, « Marc Trévidic, juge de combat », sur www.lemonde.fr,‎ 16 février 2010.

Paul Barril. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gendarme jusqu'en 1984, il a commandé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) pendant deux ans avant de participer à la création de la cellule antiterroriste de l'Élysée sous le premier septennat de François Mitterrand. Jeune retraité militaire, il a ensuite fondé plusieurs entreprises dans le domaine de la sécurité privée. Ses activités en Afrique et plus particulièrement au Rwanda à l'époque du génocide font l'objet de nombreuses controverses.

Biographie[modifier | modifier le code] Carrière militaire[modifier | modifier le code] Commandant en second du GIGN auprès du commandant Christian Prouteau de 1978 à 1980, puis commandant du GIGN par intérim de 1981 à 1982 (le commandant Prouteau ayant reçu pour mission de créer le GSPR). En 1979, il fait partie de l'équipe du GIGN envoyée à La Mecque pour aider le pouvoir saoudien à venir à bout d'une prise d'otage dans la Grande mosquée. Dans le privé[modifier | modifier le code] Forces armées rwandaises. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir FAR. Les Forces armées rwandaises (FAR) représentent l'armée du Rwanda sous le régime de Grégoire Kayibanda, puis de Juvénal Habyarimana. Cette armée était composée presque entièrement de Hutus, selon l'ethnisme en vigueur au Rwanda de 1959 à juillet 1994. Histoire[modifier | modifier le code] En 1975, deux ans après le coup d'État de Juvénal Habyarimana, un accord d'assistance militaire est signé entre la France et le Rwanda[1].

Le 1er octobre 1990, le Front patriotique rwandais (FPR) entre au Rwanda, déclenchant une guerre civile. Dès le 5 octobre, les FAR se sont ressaisies et le front est stabilisé. La France envoie un contingent bien équipé pour aider les FAR à stopper le FPR. Les soldats de cette armée Hutu sont les initiateurs et ont participé au génocide de 1994 contre les Tutsis et les Hutu modérés[7]. Des éléments de cette armée sont encore en fuite au Zaïre (aujourd'hui[Quand ?] Bernard Lugan. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Lugan. Bernard Lugan Bernard Lugan en 2010. Biographie[modifier | modifier le code] Parcours universitaire[modifier | modifier le code] En 1971, sous la direction du professeur Frédéric Mauro, il soutient une maîtrise dont le titre est « La présence militaire française dans la vallée du Mississippi et dans le Centre-Ouest américain de 1699 à 1760 ».

De 1972 à 1982, il est coopérant au Rwanda, assistant d'histoire et de géographie à l'Université Nationale puis à celle de Butare dans l'équipe de Pierre Sirven et enfin à celle de Ruhengeri. En 1982, il est recruté à l'Université Jean-Moulin - Lyon-III, et passe l'année suivante sa thèse d'État Entre les servitudes de la houe et les sortilèges de la vache : le monde rural dans l'ancien Rwanda, sous la direction de Jean-Louis Miège (voir plus bas l'évaluation de sa thèse).

En 1986, Bernard Lugan publie son premier ouvrage, consacré à l'Afrique du Sud. Filip Reyntjens. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] De 1976 à 1978, à la demande du président Juvénal Habyarimana, il a participé à l'élaboration de la constitution rwandaise[1]. Il a été expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda jusqu'en 2005, date à laquelle il a démissionné pour protester contre l'impunité des membres du Front patriotique rwandais.

Il dirige une publication annuelle, Afrique des grands lacs : annuaire, publiée par les éditions de L'Harmattan. Dès 1990, il a fortement critiqué les thèses de Jean-Pierre Chrétien et son « école franco-burundaise ». Il les accuse notamment de minimiser à outrance l'existence des ethnies, d'appliquer au Rwanda les schémas du Burundi et de refuser tout débat — en dénigrant leurs contradicteurs comme racistes ou sympathisants des extrémistes hutus. Publications[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] Burundi 1972-1988. Rapports[modifier | modifier le code] Pierre Péan. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le journaliste d'initiative[modifier | modifier le code] Pierre Péan étudie le droit, section sciences économiques, à Angers, puis continue ses études à Sciences-Po.

Il parvient à éviter le service national en Algérie et effectue celui-ci, au titre de la coopération, de 1962 à 1964 au Gabon. Il assiste au coup d'État militaire contre le président Léon Mba. Il gardera de cette période un réseau de relations parmi les élites gabonaises. Après 1968, il devient journaliste, tout d'abord pour l'Agence France-Presse, puis pour l'hebdomadaire généraliste L'Express en 1970 et enfin pour l'hebdomadaire économique Le Nouvel Économiste. Il traite alors plus particulièrement les questions concernant l'énergie. Il joue un rôle actif dans l'Affaire des diamants, impliquant le président Valéry Giscard d'Estaing, révélée en octobre 1979 par l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné. Publications et accueil médiatique[modifier | modifier le code] Colette Braeckman. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Colette Braeckman est une journaliste belge, née le 20 avril 1946, à Ixelles. Elle est membre de la rédaction du journal belge francophone Le Soir, en charge de l’actualité africaine et plus particulièrement de l’Afrique centrale.

Elle est également chroniqueuse dans des revues et magazines, dont Le Monde diplomatique. Les articles de Colette Braeckman sur le génocide rwandais ont été critiques envers le gouvernement français. Bibliographie[modifier | modifier le code] Colette Braeckman est l'auteure de plusieurs livres sur l’Afrique centrale : Notes[modifier | modifier le code] ↑ Ça ne s'est pas passé comme ça à Kigali, éd. Lien externe[modifier | modifier le code] Le Soir: Le carnet de notes de Colette Braeckman, ses articles récents.

Génocide au Rwanda. L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais[2], en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui de plus grande ampleur quant au nombre de morts par jour. Il convient de souligner qu'un génocide n'est pas qualifié comme tel en raison du nombre de morts, mais sur une analyse juridique de critères définis à l'époque par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 de l'ONU. Cette convention définit qu'un génocide est « commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ».

Racines du génocide[modifier | modifier le code] L'attentat du 6 avril 1994 est souvent qualifié de « déclencheur du génocide ». Période pré-génocidaire[modifier | modifier le code] Mandat Mitterand (1981-1995) Attentat du 6 avril 1994 au Rwanda. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Déroulement[modifier | modifier le code] Responsabilités[modifier | modifier le code] Les responsabilités dans l’attentat du 6 avril 1994 sont ne sont pas encore bien établies.

La provenance des missiles SATCP qui ont détruit l'avion présidentiel restent inconnues[3]. Plusieurs hypothèses ont été examinées par les parlements belges [4] et français [5] et par l'Organisation de l'unité africaine [6]. Dans son ordonnance de 2006 le juge Bruguière balaie toutes les hypothèses en quelques pages pour ne retenir que celle de la responsabilité du FPR[7].

Les deux hypothèses les plus plausibles accusaient l’une les extrémistes hutus, inquiets de l'évolution des négociations avec le Front patriotique rwandais (FPR), et l’autre le FPR, adversaire politique et militaire du régime en place. Jusqu'en janvier 2010, le point d'accord entre ces deux versions était que des missiles auraient été tirés de la colline de Masaka, située à l'est de Kigali.

M. Rwanda. République du Rwanda (rw) Repubulika y'u Rwanda (en) Republic of Rwanda (sw) Jamhuri ya Rwanda Les Rwandais parlent le kinyarwanda, et vivent dans les collines qui constituent la localisation de référence des habitats. Les Banyarwandas, le groupe culturel du pays est divisé en trois sous-groupes, les Twa, les Hutu et les Tutsi, qui constituent respectivement 1 %, 84 %, et 15 % de la population. Le Rwanda est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l'Union africaine (UA), depuis juin 2007, de la Communauté d'Afrique de l'Est, de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et depuis le 29 novembre 2009 du Commonwealth.

En français, les graphies Ruanda et Rouanda ont aussi été utilisées avant l'indépendance en 1962 pour désigner le pays. Histoire[modifier | modifier le code] Époque pré-coloniale et coloniale[modifier | modifier le code] Vers la fin du XIXe siècle, le mwami du clan dominant est Kigeli IV, qui meurt en 1895. Après l'indépendance[modifier | modifier le code] François d'Orcival. Pierre-Yves Guézou.

Pierre Bérégovoy. Paul Barril. Michel Charasse. Gilles Ménage (politique) Jean Montaldo. Groupe de sécurité de la présidence de la République. Mazarine Pingeot. Anne Pingeot. Raphaëlle Bacqué. Le Monde. Omar Bongo. Jacques Chirac. Pierre Péan. Pierre Favier (journaliste) Michel Martin-Roland. Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. Garde du corps. Autopsie. Ecchymose. Luxation. Suicide. Claude Gubler. Manurhin MR 73. Balistique. .357 Magnum. Henri Ier de Guise.