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Adulte/jeunesse frontière

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Au cœur de l’image. Faire une place à la littérature de jeunesse. Poser la question de la valeur littéraire pour qualifier ou disqualifier la littérature de jeunesse est hasardeux. Nous savons combien cette « valeur » dépend d’une série de mécanismes institutionnels. Or ces mécanismes d’évaluation critique jouent nécessairement en faveur des goûts et de la culture de ceux qui évaluent, à savoir des adultes lettrés : tout naturellement ces adultes s’intéressent d’abord à ce qu’ils lisent eux-mêmes, à ces « livres pour adultes » qu’éditeurs et libraires regroupent sous l’expression de « Littérature générale ». Quant aux enfants, ils ne produisent pas de discours critique sur les livres pour enfants ; ils n’en ont ni le besoin, ni la culture, ni les outils. Ils ont une évaluation globale, qui est celle de leur plaisir. Mais l’intérêt des textes destinés aux enfants ne se limite à leur éventuelle qualité littéraire. Mais il me faut nuancer mon affirmation initiale d’une culture qui serait extérieure au monde de l’école.

Lili est l’héroïne inventée par P. Hors-Cadre[s] La revue Hors-Cadre[s] est née d’un contexte éditorial. Celui qui a vu émerger le terme « littératures graphiques » quand ceux, séculaires, de bande dessinée ou d’album jeunesse ont paru insuffisants pour décrire les évolutions s’opérant en ces deux domaines. En 2007, le roman graphique est désormais bien installé dans le paysage éditorial, soutenu par la production innovante des éditions Delcourt, Casterman, Cornélius ou encore Denoël Graphic… Son format épais et, surtout, ses larges images comme son rythme narratif le rapprochent du texte illustré ou de l’album.

Au même moment, au Seuil ou chez Albin Michel Jeunesse, chez Thierry Magnier ou aux éditions du Rouergue, des créateurs, et non plus seulement des illustrateurs, proposent des images singulières, des thèmes inédits ou des récits complexes, s’adressant de plus en plus souvent – et explicitement – à un public adulte. Mais l’idée est aussi d’impliquer les créateurs sur leur propre terrain, visuel et conceptuel. Au cœur de l’image. 1 Sophie Van der Linden, « Hors-Cadre[s]. Observatoire de l’album et des littératures graphiques », B (...) 2 Jean Starobinski, La Relation critique. L'Œil vivant II, réédition revue et augmentée, Paris, Galli (...) 1La revue Hors Cadre[s] est un fragile édifice qui repose sur un paradoxe fondateur : se placer « hors », faire le « pas de côté » qu’appelle de ses vœux la rédactrice en chef Sophie Van der Linden1, le pas qui permet d’abolir les frontières d’âge, de genres littéraires, de spécialités.

Paradoxalement, cette culture du « hors » s’accompagne d’une exploration de l’intimité de l’œuvre qui conduit du coup à déplacer le regard au cœur même de la création et au cœur de l’image. 3 Michel Melot, Conférence tenue dans le cadre de l'École de l'Institut d'histoire du livre en 2004 c (...) 12 « Pages noires », Hors Cadre[s], numéro 7, octobre 2010. 7Cet éclectisme ne rime pas pour autant avec incohérence, comme en témoigne l'organisation des rubriques.

Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. Au cœur de l’image. 960 quelle place pour la jeunesse dans les bibliotheques municipales a vocation regionale. 60073 58 apprendre a trouver. Premières Assises de la littérature de jeunesse (2/4) – Le magasin des enfants.

Nous publions la suite des premières assises de la littérature jeunesse, qui se sont tenues à la BnF le lundi 2 octobre 2017. Les échanges ayant été très riches, plusieurs billets seront consacrés à ces assises. Nous remercions chaleureusement Bérénice Waty qui les a rédigés. Si la matinée a été consacrée aux « politiques éditoriales » dans le programme et les tables rondes, il s’est agi ensuite d’aborder sous un autre angle un cheminement qui irait « de l’auteur au lecteur ». Les deux introductions ont permis d’une part de faire un bilan d’étape sur la matinée, avant d’initier, d’autre part, des idées de chantiers, de la prospection pour les futures Assises, appelées du vœu de tous.

Les thèmes évoqués seront en écho avec certains de ceux abordés durant la matinée : – « surproduction » avec de plus en plus de titres publiés, qui ne rendent pas aisée l’identification ou la promotion d’un ouvrage, d’un auteur et de son univers. Mathilde Lévêque More Posts. 59819 50 region centre. 59118 29 parcours jeunesse. Littérature de jeunesse, incertaines frontières. Un colloque d’une semaine consacré à la seule littérature de jeunesse et réunissant tous les acteurs et partenaires du domaine, des chercheurs aux bibliothécaires, tel était le projet d’Isabelle Nières-Chevrel, professeur à l’université de Rennes, et de Françoise Bosquet, fondatrice de l’Art à la page et formatrice, en collaboration avec Nic Diament, directrice de La Joie par les livres et Sophie Van der Linden, directrice de l’Institut Charles Perrault.

Le pari a été largement tenu, et la magie de Cerisy-la-Salle a opéré : le programme, composé avec rigueur à partir de la notion de frontières, a permis d’aborder, entre le 4 et le 11 juin derniers, les aspects les plus variés de la littérature de jeunesse et a favorisé des rencontres et débats passionnés dans une ambiance particulièrement conviviale. Lisibilité et esthétique Frontières des âges, des valeurs et des sexes Si la jeunesse est l’avenir d’une société, celle-ci a à cœur de lui transmettre des valeurs. Frontières du discours. Littérature de jeunesse, incertaines frontières.