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Djihadisme

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Après le retour de la petite Assia, l'« emprise sectaire » du père dénoncée. « Il n'est inscrit dans aucune religion qu'on enlève une enfant à sa mère (...) Pour moi, le père d'Assia est sous une emprise sectaire claire et nette. » Mériam Rhaiem, revenue le 3 septembre de Turquie avec sa fille de 28 mois, Assia, a commenté le geste de son ex-mari, mercredi 10 septembre, lors d'une conférence de presse à Lyon. « C'est quelque chose qui reste impardonnable », a-t-elle déclaré, faisant référence à l'enlèvement d'Assia onze mois plus tôt par son père pour rejoindre la Syrie.

Selon elle, la radicalisation du père d'Assia « s'est faite sur Internet ». Il passait « ses journées à regarder des vidéos [du groupe djihadiste le Front Al-Nosra], à s'isoler, à être en rupture et à ne côtoyer que des gens qui lui ressemblent ». Lire aussi l'analyse : En France, des candidats au djihad de plus en plus nombreux Le père a été interpellé à cette occasion par les autorités turques alors qu'il se trouvait avec sa fille. Le refus sans concession de l’antisémitisme et de l’islamophobie.

Après les attentats antisémites par Pascal Lederer et Olivier Geburher, oanimateurs d’Une autre voix juive Pas de semaine à présent sans son lot d’actes criminels et de profanations antisémites, en France et au sein de l’Union européenne. Dans ce contexte, une réflexion nouvelle de la part des forces qui en France agissent pour une paix juste et durable au Proche-Orient est indispensable. L’instrumentalisation des attentats antisémites par la politique israélienne actuelle a déjà des conséquences négatives par l’émigration d’un nombre croissant d’entre eux vers Israël, où, en fait de « sécurité », ils trouveront un climat de haine anti-Arabes, une politique coloniale et de discrimination exacerbée, sans même parler d’attentats meurtriers visant des civils israéliens juifs.

La peur a saisi une large partie de nos compatriotes juifs. La logique de la guerre – fût-ce contre un adversaire invisible désigné comme « le terrorisme » – ne constitue en rien la bonne réponse. Deux djihadistes français commettent un attentat-suicide en Irak. VIDÉO - L'Etat islamique a salué le martyr de ces deux terroristes français qui ont mené des attaques suicides contre des objectifs militaires près de la ville d'Haditha, dans l'ouest de l'Irak. Les deux Français auraient fait des «dizaines de morts», selon la propagande de l'Etat islamique. Abou Maryam Al-Faransi et Abou Abdoul Aziz Al-Faransi ont commis deux attaques suicides contre des objectifs militaires près de Haditha, une ville de l'ouest de l'Irak.

Les deux djihadistes auraient jeté deux camions «bourrés de tonnes d'explosifs», l'un contre un «quartier général» et l'autre contre «des casernes d'apostats», détaille le groupe terroriste. Le centre de surveillance des sites terroristes SITE a relevé plusieurs éléments sur des forums djihadistes et sur Internet où l'Etat islamique s'attribue la responsabilité de l'attaque.

L'un des deux hommes s'appelait Kevin Chassin (Abu Maryam), selon le chercheur et consultant sur les questions islamistes Romain Caillet. Pourquoi la France est une des cibles privilégiées des djihadistes. L'attentat contre l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, qui a fait une victime, est le dernier d'une liste qui s'allonge dangereusement vite depuis quelques années. Après Toulouse -Mohamed Merah-, Paris et Dammartin -les frères Kouachi et Amedy Coulibay-, c'est maintenant au tour de Saint-Quentin-Fallavier d'être victime des folies djihadistes.

>> Lire aussi: Merah, Kouachi, Coulibaly... d'incroyables similitudes Et si l'enquête sur le dernier attentat en date est toujours en cours, les drapeaux posés à côté de la tête décapitée d'Hervé C., portant des inscriptions représentant la "Chahada" -la profession de foi de l'islam- laissent peu de doute sur le caractère djihadiste de l'attentat. Une question se (re)pose alors, pourquoi la France est-elle autant la cible des terroristes? Plusieurs éléments permettent de répondre à cette question.

La guerre contre Daech Daech n'hésite pas non plus à mettre ses très larges moyens financiers au service d'une propagande agressive. Jihad : une mère française raconte l'embrigadement de sa fille. Le nombre des départs de Français pour la Syrie en forte hausse, selon un rapport parlementaire. Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le Parmi les quelque 3 000 jihadistes européens recensés dans les régions tenues par le groupe Etat islamique, près de la moitié seraient français. Au total, ils sont près de 1 500 à avoir quitté l'Hexagone à destination des zones de jihad en Syrie et en Irak, selon un rapport sénatorial publié mercredi 8 avril. Ce chiffre est en augmentation de 84% comparé à celui de janvier 2014. Selon ce rapport, présenté par le sénateur Jean-Pierre Sueur, 413 Français se trouvent effectivement dans les zones de combat, dont 119 femmes.

Parmi les autres, 261 ont quitté la zone de jihad, dont 200 pour regagner la France. Dans le même temps, une commission d'enquête sénatoriale a présenté 110 propositions afin de mieux "lutter contre les réseaux jihadistes, en France et en Europe". Recevez l’essentiel de l’actualité chaque matin. Des familles s'inquiètent de dérives sectaires liées à l'islam. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphanie Le Bars La jeune femme, née à Paris dans une famille d’origine africaine chrétienne, ne sort qu’intégralement voilée et gantée, ce qui lui a déjà valu plusieurs contraventions. Dans la chambre de son fils de 12 ans, un livre sur le Prophète, un autre sur les ablutions à effectuer avant la prière constituent les seules distractions du jeune garçon. Contraint par sa mère de se rendre à la mosquée cinq fois par jour, l’élève, aujourd’hui en CM2, a été déscolarisé durant toute l’année 2013. « Elle ne voulait pas qu’il aille à la piscine avec les filles, qu’il entende parler d’accouchement ou de sperme à l’école.

Elle a plusieurs fois évoqué son intention de partir en Afrique ou en Arabie saoudite », rapporte une source proche du dossier. Le 12 mars, le tribunal correctionnel de Chartres a condamné la jeune mère de 27 ans à six mois de prison avec sursis et à une « obligation de travailler ».