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Milieux difficiles

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Enseigner l’EPS en milieu difficile : vers une confrontation en actes de différents niveaux de contexte dans le cadre d’une approche socio-didactique. 1Notre objectif est de comprendre la manière dont les enseignants prennent leurs décisions en matière de choix de contenus à enseigner et d’identifier les influences qui président à ces choix. Au premier abord, on serait tenté de penser que tout se joue en situation, dans l’interaction en train de se faire, le projet planifié étant sans cesse remodelé au gré des événements multiples et en partie imprévisibles émergeant en action.

Après plusieurs décennies de domination d’un modèle planificateur, voilà que s’impose aujourd’hui un courant situationniste enclin à ériger au statut d’élément clé de la compréhension de ce qui se passe en classe, la situation. On en vient donc nécessairement à s’interroger sur les liens à établir entre l’interne et l’externe de la situation ainsi que sur les différentes échelles de contexte à prendre en considération. 1.1. 1.2. 6La prise en compte des contextes dans l’analyse des pratiques d’enseignement alimente un champ de recherche en plein développement.

Scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers. La notion de "scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP)" est récente. Elle recouvre une population d'élèves très diversifiée : handicaps physiques, sensoriels, mentaux ; grandes difficultés d'apprentissage ou d'adaptation ; troubles des apprentissages ; enfants malades ; enfants en situation familiale ou sociale difficile ; mineurs en milieu carcéral ; élèves nouvellement arrivés en France ; enfants du voyage… L'accueil et la scolarisation des EBEP en établissement scolaire revêtent des formes diverses et évolutives pour mieux s'adapter à la situation.

Certains thèmes et structures sont développés dans des fiches spécifiques : 1 – Difficultés scolaires À l'école primaire, lorsque l'accompagnement pédagogique dans le cadre de la classe ordinaire ne permet pas de résoudre les difficultés scolaires, il peut être fait appel au réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). 2 – Situations médicales 3. Refonder l'éducation prioritaire. Avant-Propos Donner la priorité à la jeunesse, c’est donner le meilleur à tous les enfants de France, et cela quels que soient leur milieu social, leur quartier, leur origine.

Nous en sommes loin. L’inégalité face à l’éducation est la première des injustices contre lesquelles nous devons lutter. Or elle s’est accrue ces dernières années. La refondation de l’École de la République que nous avons engagée depuis plus d’un an est tout entière tournée vers l’ambition de rendre notre École plus juste, de faire qu’elle soit exigeante et bienveillante avec tous les élèves, pour les porter au plus haut de leurs possibilités. La difficulté scolaire est aujourd’hui concentrée sur certains établissements, où les élèves sont le plus souvent issus de familles défavorisées.

Lutter contre ces inégalités est l’affaire de la société dans son ensemble, mais l’École doit en prendre pleinement, résolument sa part. Vincent PeillonMinistre de l’éducation nationale Refonder l’éducation prioritaire Les mesures-clés. La refondation de l'éducation prioritaire. A Paris, 33 collèges et 215 écoles primaires sont classés en éducation prioritaire. Un collège et les écoles qui l’alimentent constituent un Réseau d’Education Prioritaire. Sous l’autorité des pilotes (principal de collège et IEN de circonscription), le réseau définit son action, à partir des orientations nationales et académiques, en comité exécutif où siègent les directeurs d’école.

Le coordonnateur met en œuvre les projets et initiatives. La MAEP (Mission Académique pour l’Éducation Prioritaire) coordonne et accompagne l’ensemble. Lors du dernier trimestre 2013, des consultations locales suivies des Assises académiques et inter-académiques de l’éducation prioritaire ont été organisées afin d’en élaborer sa refondation. C’est lors de la conférence de presse du 16 janvier 2014 que les ministres Vincent Peillon et Georges Pau-Langevin ont présenté la réforme de l’éducation prioritaire.

Pour en savoir plus: Ces documents sont disponibles sur le site: Calendrier de la refondation. "Refonder l'éducation prioritaire" (Dossier mis en ligne ... Enseigner l’EPS en milieu difficile : Rencontre avec Jacques Méard (2) Pour changer l'Ecole faut-il arrêter de légiférer et réglementer ? Spécialiste de l'enseignement de l'EPS en milieu difficile, Jacques Méard, professeur à la Haute école pédagogique de Lausanne, ose cette affirmation. "La rénovation passe davantage par une valorisation et une attention portée à ce qui se fait qu’à une volonté d’édicter des principes présentés comme novateurs et de les généraliser".

Nous poursuivons cette semaine l’entretien débuté la semaine dernière avec lui. Ses propositions amènent à réfléchir de façon très concrète à la façon dont l’élève peut attribuer du « sens » à ses apprentissages : le rôle de l’enseignant est déterminant ! D’après vous, l’EPS a-t-elle un rôle particulier dans l’éducation en milieu difficile ? Du côté des élèves, l’EPS est une discipline qui a un atout considérable.

Vos travaux récents ont-ils fait évoluer votre pensée ? Nous avons prolongé ces travaux depuis cinq ans dans une équipe axée sur la prévention du décrochage scolaire. Enseigner l’EPS en milieu difficile. Comment l'EPS peut-elle aider les élèves en difficulté ? La loi pour la Refondation de l’Ecole de 2013 énonce que « l’école doit être juste pour tous, ambitieuse pour chacun ». La réussite de tous les élèves est au cœur des préoccupations du système éducatif, notamment chez les élèves les plus en difficulté, dont on s’aperçoit étude après étude qu’ils le sont de plus en plus.

Nous proposons ce mois une série d’articles concernant l’enseignement de l’EPS en milieu difficile. Comment l’EPS peut elle apporter sa pierre à l’édifice, qui paraît parfois inatteignable ? Telle est la ligne que nous suivrons dans travers les différents entretiens. En commençant avec Guillaume Dietsch et le Futsal. Guillaume Dietsch : Le « fut-sal », une forme de pratique scolaire du football en milieu difficile. Guillaume Dietsch est professeur agrégé d’EPS au Lycée professionnel Aristide Briand au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis (Académie de Créteil).

Quels ont été vos résultats ? Socialisation et apprentissage dans les « milieux difficiles ». Entre terrain et recherche. Résumé : « Les compétences sociales et civiques » représentent un des sept piliers du socle commun de connaissances et de compétences (Décret n° 2006-830 du 11-7-2006). Ces directives concernent tous les collèges et écoles primaires mais il est particulièrement central dans les « milieux difficiles » (van Zanten, 1997).

Depuis la massification du système scolaire liée (entre autres) à l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans (Réforme Berthoin, 1959) et à la mise en place du collège unique (Loi Habby, 1975), la socialisation est devenue une question centrale de l’enseignement conjointement aux problèmes d’échecs scolaire. Dans le cadre des établissements d’enseignement difficile, relevant de la politique d’Éducation Prioritaire en France, la préoccupation majeure des enseignants est de lutter contre l’échec scolaire et de socialiser les élèves. Dossier 21 pro 2. Enseigner l’EPS en milieu difficile : Rencontre avec Olivier Vors. « Les enseignants qui réussissent dans les milieux difficiles combinent systématiquement socialisation et apprentissage ».

Après avoir été enseignant d’EPS de collège en milieu difficile pendant 10 ans, Olivier Vors est aujourd’hui maître de conférences à l’UFR STAPS de l’Université de Lille 2, responsable du Master MEEF, jury de concours et membre du groupe ressource AEEPS « Analyse des pratiques ». Spécialiste de l’enseignement en milieu difficile, il nous présente ses travaux et sa vision des politiques scolaires actuelles, en mettant en avant la place du jeu au service de l’engagement des élèves.

Pourriez-vous nous présenter vos travaux ? Mes recherches souvent associées à Nathalie Gal-Petitfaux cherchent à comprendre comment s’organise et se stabilise l’activité collective de travail dans des classes « difficiles » de manière relativement viable alors qu’un désordre permanent semble y régner. Quels sont les résultats de vos recherches ? Quels conseils pourriez-vous avancer ?