background preloader

Recherches diverses

Facebook Twitter

CARNÉADE. Philosophe grec de la Nouvelle Académie — c'est-à-dire de la période de l'école platonicienne qui va d'Arcésilas à Philon de Larisse et pendant laquelle s'est réalisé, en réaction contre le dogmatisme de l'Ancienne Académie, un retour à l'esprit aporétique de Socrate —, Carnéade scandalise les Romains, lors de l'ambassade dite des philosophes (~ 156/155), en tenant volontairement, à deux jours d'intervalle, des discours opposés sur le thème de la justice (Lactance, Institutions chrétiennes, V, 14).

CARNÉADE

Cet exercice scolaire, d'ailleurs très traditionnel, dans lequel on disserte successivement pro et contra correspond évidemment à l'esprit de la Nouvelle Académie. Toutefois Carnéade, à la différence d'Arcésilas, ne pense pas que toutes les opinions sont équivalentes. Il admet que certaines sont plus vraisemblables que d'autres et il distingue des degrés de probabilité. Il consacre une grande partie de son activité philosophique à polémiquer contre les stoïciens. Nouvelle Académie. Apatheia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Apatheia

L’apatheia, est un terme du vocabulaire de l’ascétisme et de la mystique. Souvent traduit par « impassibilité », il signifie littéralement « absence de passions » et « tranquillité de l’âme » parvenue au détachement parfait ou même à l’« impeccabilité »[1]. Le terme est composé d’un alpha privatif et d’un dérivé de pathos, « ce qu’on éprouve, ce qu’on subit » (même racine que le latin pati, subir, souffrir, dont dérive passio). Ce terme, par un glissement sémantique, a donné le mot « apathie » aujourd’hui. Les rapports de la rhétorique et de la philosophie dans l'oeuvre de Cicéron ... - Alain Michel.

Les rapports de la rhétorique et de la philosophie dans l'oeuvre de Cicéron ... - Alain Michel. Les rapports de la rhétorique et de la philosophie dans l'oeuvre de Cicéron ... - Alain Michel. Zénon de Cition. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Zénon de Cition

Pour les articles homonymes, voir Zénon. Biographie[modifier | modifier le code] Fils d’un commerçant phénicien installé à Chypre nommé Mnasée, Zénon est décrit comme un homme grand, frêle et bronzé[3]. Il montre dès sa jeunesse un goût pour la philosophie. Son père lui achète, au cours de ses voyages, des traités socratiques. Après avoir étudié différents systèmes philosophiques, vers l'âge de 40 ans (-301) il décide de fonder sa propre école qu'il installe au Pécile : 'stoa' veut dire portique, et le nom de l'école dérive de ce mot[4].

Influences[modifier | modifier le code] Zénon reçoit l'influence de plusieurs courants philosophiques : Stoïcisme. Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition au début du IIIe siècle av.

Stoïcisme

J. -C. à Athènes. Le stoïcisme est une philosophie de l'éthique personnelle influencée par son système logique et ses vues sur le monde naturel. Selon ses enseignements, en tant qu'êtres sociaux, la voie de l’eudaimonia (« ἡ εὐδαιμονία », le bonheur, la prospérité) pour les hommes consiste à accepter le moment tel qu'il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à travailler ensemble et à traiter les autres de manière juste et équitable.

De nombreux stoïciens romains, tels Sénèque et Épictète, soulignent le fait que « la vertu suffisant pour le bonheur », un sage devrait être émotionnellement résistant au malheur. Le stoïcisme s'épanouit dans la Rome antique et la Grèce romaine jusqu'au IIIe siècle apr. Les Sept Sages de la Grèce : οὐδὲν ἄγαν (nimium nil) Le Stoicisme. Présentation du courant philosophique : LE STOICISME Le stoïcisme, courant philosophique grec et romain, se présente comme une doctrine panthéiste et matérialiste.

Le Stoicisme

Né au IVè siècle avant JC avec Zénon de Citium, le stoïcisme se développa jusqu’à la fin du IIIème siècle après JC. Le stoïcisme : De l’Ancien stoïcisme au stoïcisme impérial On distingue plusieurs périodes dans le Stoïcisme : Sustine et abstine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sustine et abstine

Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi »[1]. Elle est attribuée à Epictète (Ier siècle et IIe siècle apr. J. -C.) mais rapportée par son élève Arrien. Perseus Under Philologic: Gell. 17.19 ἀνέχου καὶ ἀπέχου. What Epictetus the philosophers used to say to worthless and vile men, who zealously followed the pursuit of philosophy; and the two words whose remembrance he enjoyed as by far the most salutary in all respects.

Perseus Under Philologic: Gell. 17.19 ἀνέχου καὶ ἀπέχου

I HEARD Favorinus say that the philosopher Epictetus declared Frag. 10, p. 410, Schenkl., L.C.L. II, p. 452 ff. that very many of those who professed to be philosophers were of the kind ἄνευ τοῦ πράττειν, μέχρι τοῦ λέγειν, which means ; that is, they preached but did not practise. But that is still more severe which Arrian, in his work On the Dissertations of Epictetus,ii. 19; cf. Juste milieu. Depuis Aristote, on parle de juste milieu à propos, non nécessairement d'une position située à égale distance ou au milieu de deux extrêmes, mais d’« un équilibre entre deux extrêmes » fâcheux, d’une position intermédiaire optimale qui évite aussi bien l’excès que le défaut[1], et qui définit, non une position médiocre, moyenne, mais une position excellente, parfaite, optimale[2].

Juste milieu

Ainsi, chez Aristote, le courage, qui est la meilleure conduite possible à tenir de ce point de vue, est le juste milieu entre la témérité, qui est excès de courage, et la lâcheté, qui est défaut de courage, mais il est en un sens plus proche de la témérité que de la lâcheté. Le juste milieu selon Aristote[modifier | modifier le code] Le juste milieu après Aristote[modifier | modifier le code] Éthique à Nicomaque/Livre VI. Chapitre 1[modifier] Au sujet de la justice et des autres vertus morales, prenons-les comme définies de la façon que nous avons indiquée.

Éthique à Nicomaque/Livre VI

Et puisque, en fait, nous avons dit plus haut que nous devons choisir le moyen terme, et non l’excès ou le défaut, et que le moyen terme est conforme à ce qu’énonce la droite règle analysons maintenant ce dernier point. Dans toutes les dispositions morales dont nous avons parlé aussi bien que dans les autres domaines il y a un certain but sur lequel, fixant son regard, l’homme qui est en possession de la droite règle intensifie ou relâche son effort et il existe un certain principe de détermination des justes milieux, lesquelles constituent, disons-nous, un état intermédiaire entre l’excès et le défaut, du fait qu’elles sont en conformité avec la droite règle.

Scipion Émilien. Caius Laelius Sapiens. Panétios de Rhodes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Panétios de Rhodes

Panétios de Rhodes est un philosophe stoïcien (185 av. J. -C.-112 av. J. -C.[1]). Son nom est parfois orthographié Panaïtios, Panétius voire Panaetius Rhodius (forme latine). Biographie[modifier | modifier le code] Panétios est né à Lindos, sur l'île de Rhodes, après -185. Panétios mourut à Athènes vers 110 av. Philosophie[modifier | modifier le code] Panétios cherche à concilier le stoïcisme et le platonisme[3]. Sur de nombreux points il rompt avec les dogmes stoïciens. « Il nie la conflagration universelle et croit à l'éternité d'un monde que la Providence rend parfait ».

Chaque homme a plusieurs rôles (personae) à jouer, selon qu'il considère sa fonction d'homme en général ou des fonctions particulières dans la société. Théorie des Formes. Étymologie[modifier | modifier le code] En premier lieu, dans le contexte de cette doctrine platonicienne, il n'est jamais question de forme au sens propre, de la forme propre d'une chose ; mais justement d'une idée ou d'un concept abstrait au lieu de la forme qu'intuitivement nous considérons réelles des choses que nous considérons également réelles. Lucius Furius Philus. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lucius Furius Philus est un homme politique de la République romaine.

Son surnom Philus vient du grec philos (qui aime) et lui vient de son intérêt pour la culture grecque[1]. Il est lié d’amitié avec Scipion Émilien et Caius Laelius Sapiens, et tous trois ont assisté aux conférences données par les philosophes athéniens Carnéade, Diogène et Critolaüs venus en ambassade en -155 av. J. -C. à Rome[2].