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Bornes milliaires

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Les bornes milliaires vont être restaurées. Le Pays du Perche, a décidé de mettre en valeur le patrimoine rare et méconnu que sont les bornes milliaires, et d'en faire un nouvel atout touristique. L'Orne est le département le plus riche en matière de conservation du petit patrimoine routier du XVIIIe siècle. Dynamiser la région Créées en 1636 par Richelieu, les Généralités correspondent à une région. La généralité d'Alençon comprenait une partie de la Normandie et le Perche. Ses deux derniers intendants, Louis-François Lallemant (1726-1766) et Jean-Baptiste Jullien (1766-1790), ont lancé d'importants travaux routiers, pour dynamiser la région.

Des quatre obélisques de limites de la Généralité élevées en 1735, restent la Pyramide de Louvilliers-en-Drouais, et la Pyramide d'Igé. ROLE ET DESTINATION DES BORNES MILLIAIRES. On utilise souvent le terme de milliaire pour qualifier les colonnes romaines placées le long des itinéraires romains et plantées tous les milles romains, à la manière de nos bornes kilométriques modernes.

Le mot milliaire signifie la longueur d’un mille romain, soit une distance de mille pas comme il était écrit sur les bornes : M P : millia passuum. Le mille mesurait 1 481 m ce qui devrait nous donner des pas de 1,48 m ce qui serait des pas de géant. Mais, à la vérité, il s’agissait de deux fois mille pas, ce qui ramène le pas à 74 cm, une mesure beaucoup plus raisonnable.

Ces bornes indiquaient des distances en milles romains, mais la plupart du temps, pour des raisons diplomatiques, d’autres mesures furent utilisées selon la région de l’empire où l’on se trouvait. Ainsi la lieue romaine mesurait 2 220 m et la lieue gauloise 2 415 m. L : Leugae. Le financement des routes était souvent local et les cités conservèrent ainsi leurs anciens systèmes de mesures. exemples de bornes milliaires. Bornes Milliaires : Accueil. Bornes milliaires et leugaires • 9635 • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique. Liste des bornes milliaires de France protégées aux monuments historiques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À propos du choix par le conservatoire des sites et monuments historiques[modifier | modifier le code] Les raisons de leur protection[modifier | modifier le code] Les raisons de leur protection, et de la constitution du dossier, ont pu être multiples : exposition au vandalisme, au tourisme, attention portée sur elles par une actualité, parfois savante, propriété privée ou de l'Église, vieillissement ou dégradation naturelle impliquant une intervention, risque de déplacement ou de destruction par le propriétaire, par un service de l'État, transformations diverses de l’environnement, etc.

Comme pour les autres monuments, ces raisons ne correspondent donc pas strictement à l'importance historique et géographique, ou esthétique et patrimoniale, qu'ils pourraient avoir, ni à la lecture que l'on en fait aujourd'hui, que ce soit vis-à-vis d'autres bornes ou de toute autre inscription épigraphique et vestige du passé. Recueils d'inscriptions latines. Redécouverte d’un milliaire romain. La borne de Chaspuzac (Haute-Loire), cité des Vellaves (province d’Aquitaine) 1Mise au jour peu avant 1864 sur la commune de Chaspuzac, au lieu dit “ Fontannes ” (ou “ Fontanes ”), cette borne est l’un des jalons de la grande voie romaine reliant la capitale des Trois Gaules, Lugdunum, à l’Aquitaine et à Bordeaux/Burdigala. Dans sa traversée du territoire vellave, ce tronçon de route est nommé voie “ Bolène ” par l’historiographie locale.

Son inventeur, Auguste Aymard (1808-1889), archiviste départemental et membre de la Société agricole et scientifique de la Haute-Loire, est traditionnellement considéré comme le fondateur de l’archéologie vellave. 2Ses recherches sur les voies romaines furent publiées sous la forme de deux synthèses (Aymard 1855 ; 1868). Sa bonne connaissance du terrain, ainsi qu’un large réseau de correspondants, lui permirent de repérer plusieurs bornes milliaires inédites jalonnant la voie “ Bolène ”, notamment celle de Beaune-sur-Arzon (1853), celle de Vergezac (1864), ainsi que la présente borne. 1 U.

Fig. 2 : Borne milliaire de Chaspuzac. Persée : 3 bornes milliaires du Soissonnais. Liste Bornes milliaires dans les Alpes-Maritimes. La voie Domitienne (via domitia) LA VIA DOMITIA(Voie Domitienne) Extrait de "Monographie des Bornes Milliaires du Département du Gard" de Auguste Aurès. Édition des Mémoires de l'Académie de Nîmes, 1876, pages 1 à 16. ... quos in Narbonensi provincia, contrectavi egomet, atque exscripsi. (Maffei, Galiœ antiquates. Epist. VII, page 34) La Via Domitia, portion gardoise - Plan dressé en 1876 par Auguste Aurès - >agrandir CHAPITRE IerRenseignements généraux. (1) Ce nom a été considéré par quelques auteurs comme provenant de l'altération d'une dénomination purement romaine qui, d'après eux, serait celle de Via munita.

Celles de la série la plus ancienne étaient anépigraphes, et il résulte de là que leur date ne peut pas être déterminée maintenant d'une manière rigoureuse. J'ai dit, au commencement de ce chapitre, que cinq bornes milliaires différentes avaient été placées, à l'époque romaine, sur chacun de ces emplacements.