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NikeTPE2014. Nike publie un nouveau rapport sur la responsabilité sociale. Depuis dix-huit mois, l'entreprise américaine note ses fournisseurs sur la base d'un critère social Le Monde | 14.04.2005 à 14h50 • Mis à jour le 10.03.2008 à 14h22 | Par Cécile Prudhomme Le géant des chaussures de sport, Nike, veut devenir un modèle d'entreprise éthique. Après avoir été placé sous les feux des projecteurs pour de mauvaises conditions de travail chez ses fournisseurs à la fin des années 1990, Nike a décidé de s'engager dans le domaine de la responsabilité sociale. Mercredi 13 avril, l'entreprise a publié un rapport d'une centaine de pages sur ce thème, dans lequel elle détaille les conditions de travail dans ses usines et ses initiatives pour identifier les bons fournisseurs qui respectent leurs salariés et les normes environnementales.

C'est le deuxième du genre — le dernier date de 2001 — et Nike compte l'actualiser chaque année. Nike s'est doté d'un système d'audit interne pour mieux contrôler ses usines et les pratiques de ses sous-traitants. Sweatshops : comment Nike s'est refait une virginité. Le géant de la basket a longtemps été le symbole des mauvaises conditions de travail. Il n'y a pas si longtemps, Nike était encore dénoncée publiquement pour ses pratiques de travail, à tel point que l'image de la société et les ventes en avaient grandement souffert.

L'effondrement d'une usine au Bangladesh en avril dernier a servi de rappel : si Nike a réussi à redorer son blason, ses techniques de production n'ont pas vraiment évolué. Nike a été l'une des premières entreprises contestées pour la simple raison qu'elle était la plus florissante. Son modèle commercial consistait à sous-traiter la fabrication de ses produits et dédier l'argent économisé à des campagnes de marketing agressif.

La marque a restauré son image. Certes, elle n'a pas totalement réussi à rendre ses usines parfaites mais on ne peut nier que l'entreprise a accompli l'un des revirements les plus impressionnants de ces dernières années. 1992 : Ballinger publie un dossier contre Nike. Article de Max Nisen. Nike, Puma et Adidas répondent favorablement aux pressions de Greenpeace. Avec deux rapports parus pendant l'été, Greenpeace a choisi de taper fort sur l'industrie textile et en particulier sur les équipementiers sportifs. En juillet, le premier rapport « Dirty Laundry » relayait les rejets de produits chimiques mesurés par Greenpeace dans l'eau des fleuves proches des usines des sous-traitants de grandes entreprises textiles telles que Nike, Adidas et H&M. Dans le deuxième rapport « Dirty Laundry 2 : Hung out to dry » publié récemment, Greenpeace a cherché la présence de ces substances dangereuses dans les vêtements de 15 marques (1).

Conclusion ? Les deux tiers des échantillons contenaient des substances de la famille des alkylphénols connues pour être des perturbateurs endocriniens. Pression médiatique sur les géants du sport Greenpeace a ainsi resserré l'étau autour des grandes marques et prouvé l'utilisation de substances dangereuses dans le processus de fabrication des vêtements. Quelques efforts encore insuffisants. Réguler ou abolir le travail des enfants - Monde Conditions de travail, amélioration des conditions de travail, santé, conditions de travail travail emploi europe. Après les scandales chez Nike hier, chez Apple aujourd'hui via son sous-traitant taïwanais Foxconn, le travail des enfants fait partie de ces phénomènes dont la condamnation semble évidente. 215 millions d'enfants entre 5 et 17 ans travaillent selon l'OIT (2008).

Ils sont dans des situations très variées selon qu'ils sont scolarisés ou non. Parmi les enfants européens qui travaillent, 2 millions sont Britanniques, 500 000 sont Italiens. La majorité des enfants travaillent en Asie du Sud-Est, dont près de 100 millions en Inde. Le refus d'y avoir recours, directement ou par le biais de la sous-traitance, occupe d'ailleurs une place de choix dans les « codes de bonne conduite » adoptés par les entreprises soucieuses de respectabilité.

Vous affirmez que la condamnation du travail des enfants est loin d'être aussi consensuelle sur le plan mondial qu'il n'y parait. Mais n'est-ce pas risqué de relativiser ? Vous parlez des enfants en tant qu'acteurs. Repères. Nike publie la liste de ses sous-traitants. Les militants de la Clean Clothes Campaign (fédération mondiale d'ONG) obtiennent enfin ce qu'ils réclamaient depuis des années : la publication, par Nike, de la liste et de la localisation de ses ateliers production pour permettre une évaluation indépendante des conditions de travail.

Le groupe a choisi de révéler ces informations dans son rapport de responsabilité sociale, publié hier. 700 usines y figurent, dont 124 en Chine, 74 en Thaïlande, 35 en Corée du Sud et 34 au Vietnam. Nike est la première multinationale du textile à dévoiler volontairement l'ensemble de sa chaîne de production et reconnaît en outre que « dans certaines usines où sont fabriqués ses produits, les travailleurs subissent diverses formes de harcèlement et sont obligés d'accepter des heures supplémentaires de travail ». Le groupe reconnaît par ailleurs que des « pratiques montrées du doigt sont toujours appliquées dans certains ateliers où les ouvriers sont exploités ». Une conséquence de l'affaire Kasky. La face cachée de Nike – tpenike. Après sa création en 1972, Nike devient un précurseur de la délocalisation. Le géant Américain fonctionne en effet sans usines de fabrication, mais avec des usines appartenant à des sous-traitants. Ces usines, principalement situées dans des continents où la main d’oeuvre est à moindre coût comme l’Asie(Chine, Indonésie, Pakistan), l’Amérique Centrale et du Sud(Mexique, Brésil)et l’Europe de l’Est(Bosnie, Biélorussie) ont ainsi fait l’objet de scandales liés aux conditions de leurs ouvriers, à leur salaires, et bien sûr à leur âge.Les réglementations émises par l’Organisation Internationale du Travail ne sont pas toujours respectées, entraînant de nombreux problèmes éthiques.

Tous ces scandales ont affaibli le géant américain, que l’on croyait invulnérable, ont été dévoilés et critiqués par des syndicats de travailleurs, des ONG, les médias. Ces mécontentements, principalement des ouvriers, se traduisent par de nombreurses grèves dans les pays où Nike est implanté : Travail des enfants. « Le travail des enfants laisse de graves séquelles chez les enfants eux-mêmes et la société dans son ensemble. Les enfants travaillent aujourd'hui dans des situations dangereuses. Ils en garderont demain des traumatismes sur le plan physique, intellectuel, affectif. Leur vie d'adulte sera marquée par le chômage et l'illettrisme. » Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies « Nous n'avons pas le temps d'apprendre ou de lire, ni de jouer ou de nous reposer, nous travaillons dans des conditions dangereuses et n'avons aucune protection ».

Le Forum des Enfants contre les formes les plus intolérables de travail des enfants, Bangkok, 1997 Qu'est-ce que le travail des enfants ? Travailler, dans certains cas, peut être un facteur positif dans le développement de l'enfant ; cela peut lui donner le sens des responsabilités et lui permettre d'acquérir des compétences qui lui seront utiles ainsi qu'à la collectivité. Etude de cas : Foussenatou Nounotin Pourquoi les enfants travaillent-ils ? Bienvenue dans l’ère du "conçu par moi" Innovation Le 14/04/2014 Depuis le début des années 90, au moins, on entend dire que la customisation de masse va changer l’univers de la consommation, mais dans l’absolu, nous achetons surtout des biens manufacturés tout comme nous le faisions au milieu du siècle dernier.

À l’exception des biens de luxe, comme les costumes ou les méga-yachts faits sur mesure, la plupart de nos achats restent extrêmement standardisés et la « customisation » se limite au choix entre un disque dur de 256 GB au lieu de 128 GB ou bien à la sélection du pack sport pour une nouvelle voiture. Les fabricants de produits customisés tels que Nike iD et Moto Maker font de nombreux adeptes mais nous sommes encore ici plus près du « conçu pour moi » que du « conçu par moi » que l’on nous avait promis. Ce changement peut survenir grâce à trois facteurs. Considérons la démarche somme toute peu excitante consistant à acheter un lave-linge.

Mais cela ne se fera pas sans investissements ni difficultés. Comment la société Nike a-t-elle bâti son image? Qui sont ses clients? Le travail des enfants dans le monde. 16 décembre 2014 - 264 millions d’enfants dans le monde sont occupés économiquement, dont 168 millions illégalement. C’est ce cas précis qui est nommé « travail des enfants ». Ce chiffre est encore important, mais le travail des enfants régresse. État des lieux et évolution En 2012, 264 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans, soit 16,7 % de la population de cette classe d’âge, sont « occupés économiquement », selon l’Organisation internationale du travail (OIT), c’est-à-dire qu’ils ont travaillé au moins une heure au cours de la période d’observation (voir définitions ci-dessous). Entre 2008 et 2012, le nombre d’enfants occupés économiquement a diminué de 41 millions et la proportion est passée de 19,3 à 16,7 %. L’Afrique subsaharienne est la région où la proportion d’enfants occupés économiquement est la plus élevée : ils représentent 30 % de la population de cette classe d’âge.

Types de travail occupés par les enfants dans le monde Davantage de jeunes garçons au travail.