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Presse écrite

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Assez des discours justifiant l'inégalité des sexes | Patrick Altman. Le rapport du Sénat sur les stéréotypes de genre dans les jouets et leurs conséquences délétères sur la construction identitaire et l'apprentissage de rôles sociaux inégaux pour les filles et les garçons fait l'objet de mensonges flagrants, au profit d'une idéologie réactionnaire très inquiétante. A l'aide d'approximations et d'erreurs factuelles grossières prouvant qu'elle n'a pas lu ce rapport, Bérénice Levet explique rien de moins, dans une interview au Figaro, que les inégalités entre les sexes sont un pilier salutaire de la société.

On retrouve dans ses propos les arguments classiques de la féminité et de la virilité naturelles, innées et devant donc être défendues. Ainsi, on se demande à quel siècle et dans quel monde vit la philosophe lorsqu'elle affirme que : « La petite fille est par nature portée à plaire (...) Apprenons-lui l'art de se parer avec goût ».

Les filles ne se définissent-elles qu'au travers du regard qu'autrui porte sur leur apparence ? Lire aussi: Justes causes et bas salaires, par Fanny Darbus et Matthieu Hély (Le Monde diplomatique, avril 2014) « Travailler autrement », « réconcilier le capital et le travail », « remettre l’économie au service de l’homme » : tels sont les mots d’ordre brandis depuis plus d’un siècle par les associations qui se réclament, au même titre que les entreprises coopératives et mutualistes, de la tradition historique de l’économie sociale et solidaire (ESS). Par leur existence même et par leurs modes de fonctionnement, toutes prétendent incarner un modèle plus séduisant que l’organisation capitaliste des rapports sociaux de production.

Les notions de démocratie interne, de mission d’intérêt collectif (ou à finalité sociale), de même que l’idée de non-lucrativité, figurent dans les fondements statutaires des organismes de l’ESS. Dans un contexte où l’injonction à la compétitivité et à la rentabilité ne cesse de renvoyer le monde du travail à son origine sémantique — du latin tripalium, un instrument de torture —, ce « tiers secteur » apparaît de plus en plus comme une oasis protectrice.

Tous obsédés par Piketty et ses théories, on en oublie les causes réelles des inégalités. L'économiste Thomas Piketty vient de refuser la légion d'honneur. Pour réduire les inégalités, l'économiste propose un traitement purement fiscal, passant à côté d'un point crucial, le manque de croissance dans les économies développées. L'arbre qui cache la forêt Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Pour lire cet article dans sa version zen : Je m'abonne Au regard de la situation du pays, il est assez surprenant de constater que la France est à l’honneur sur le front économique pour cette année 2014.

Vous aussi abonnez-vous(et ça ne prend que 2 mn) Vous avez atteint le nombre d'articles que vous pouviez lire gratuitement ces 30 derniers jours. Envie de lire les articles et analyses d’Atlantico sans modération ? Nicolas Goetzmann - Journée de la justice sociale : l'ONU appelle à renforcer la lutte contre les inégalités. 20 février 2014 – À l'occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé jeudi que le fossé qui sépare les plus pauvres des plus riches est profond et ne cesse de s'élargir dans le monde entier. Ce phénomène se produit tout aussi bien à l'échelle interétatique qu'au sein même des États, y compris parmi les plus prospères. « Le lieu de naissance et de résidence, le sexe et l'appartenance ethnique sont des circonstances qui ne devraient jamais dicter le niveau de revenu ni faire obstacle à la possibilité de suivre un enseignement de qualité, de bénéficier de soins de santé de base, d'obtenir un emploi décent, d'occuper un logement satisfaisant, d'avoir accès à l'eau potable, de participer à la vie politique ou de vivre sans craindre de subir des menaces ou des violences physiques », a souligné M.

Ban dans son message pour la Journée. « Pourtant, l'inégalité n'a rien d'une fatalité. Inégalités et justice sociale / La préférence pour l'inégalité. Malgré l'affirmation républicaine qui trône sur la façade de nos mairies, les inégalités sociales demeurent bien vivantes, puisque, loin de se réduire, elles semblent prospérer. Ce qui nous vaut à la fois un gros livre pluriel, dans lequel François Dubet a rassemblé, suite à un colloque organisé en 2013, les contributions de spécialistes renommés (Luc Boltanski, Alain Caillé, Jacques Donzelot, Marie Duru-Bellat, Pierre Rosanvallon…), et un autre, plus resserré, dans lequel le même auteur développe la thèse qu'il esquisse dans la conclusion du gros volume.

Voilà donc, sur un sujet que l'on croyait rebattu, un tir groupé qui ne manque pas d'intérêt. Inégalités des chances Dans le premier volume, on retiendra notamment la contribution de Pierre Rosanvallon. Cohésion sociale C'est justement cette idée qu'il approfondit dans le second livre, à la fois plus ramassé et plus abordable. La réponse consiste donc à développer la solidarité. La préférence pour l'inégalité. Les SDF ne meurent pas seulement en hiver. Les médias se préoccupent du sort des sans-abri lorsque le thermomètre descend. Pourtant les associations n'observent pas de pic de mortalité spécifiquement en hiver. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent C'est un triste « marronnier » – ces informations qui reviennent chaque année – de la période de Noël : au moins trois personnes sont mortes en raison de la chute des températures, en région parisienne, à Douai et dans les Alpes-Maritimes, lors du week-end des 27 et 28 décembre.

Mardi 30 décembre, un autre SDF aurait été retrouvé mort à Rodez. Lire nos explications : L'hiver a fait ses premiers morts de froid en France Chaque hiver, les médias relaient la mort d'hommes et femmes sans abri. La sélection d'archives (en édition abonnés) : 1er février 1954 : l'appel de l'abbé Pierre 26 % L'Insee précise que 38 % des SDF sont des femmes et que plus d'un quart (26 %) des personnes qui dorment parfois ou toujours dans la rue sont accompagnés de leurs enfants.