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Decembre

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Pour percer dans le mobile, Huawei fait sa révolution culturelle - 1. Issu de l’armée. Le fondateur de Huawei, Ren Zengfei, un ancien ingénieur de l’Armée de libération populaire, a commencé par vendre du matériel téléphonique hong-kongais en 1987, avant de fabriquer le sien. En s’inspirant de la stratégie de guérilla maoïste dite de «l’encerclement des villes par les campagnes», il a d’abord pris pied en Chine continentale, pour passer dans un deuxième temps à la conquête des mégalopoles côtières. Une tactique qu’il a reproduite à l’international, en ciblant l’Afrique dans les années 1990, avant de s’attaquer à l’Europe et aux Etats-Unis.

Mais Huawei doit désormais avancer de front, notamment sur le marché grand public. Pour y parvenir, le groupe a décidé de muer, de ne «plus être chinois», pour ­reprendre la formule d’un cadre croisé à Barcelone. Il a internationalisé sa structure : 40% de ses recrues sont désormais des non-Chinois. Centre R&D à Boulogne. Pour conquérir le grand public, Huawei a même occidentalisé un peu le cœur du réacteur.

Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l’heure allemande - 3. S’agit-il d’une première étape vers le fédéralisme ? Sans aucun doute. On peut même dire que la mise sous tutelle des politiques économiques est déjà sur les rails. Fin 2011, sans que personne y prenne garde, l’Union a adopté une série de règlements, baptisée le Six Pack, qui pose les jalons de la future organisation. Entre autres nouveautés, il a ­défini un tableau de bord d’une dizaine d’indicateurs que les pays membres seront tenus de respecter.

Rien d’obligatoire encore : pour le moment, la Commission se contente de «suggérer» des réformes (assouplissement du marché du travail, réforme des retraites, baisse des charges…) aux Etats qui ne tiennent pas le cap. Marie Charrel Les Etats ne pourront plus… … tricher sur les hypothèses de croissance … faire flamber les dépenses publiques … offrir des cadeaux fiscaux quand tout va bien … masquer une partie de la dette grâce à des astuces comptables Le comité budgétaire suédois, un modèle à suivre. Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l’heure allemande. Ses opposants ont raison de le clamer : avec ce nouveau pacte européen, nous n’aurons plus les mains libres pour élaborer notre budget. Mais ce n’est peut-être pas plus mal... Elle a le sourire, Angela.

Depuis quelques semaines, la chancelière allemande confie régulièrement à ses ministres : «Cette fois, on tient le bon bout.» Il est vrai qu’elle a de quoi se réjouir. La majorité des Etats de la zone euro ont, comme nous, adopté le pacte budgétaire européen, censé entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Pour certains, il s’agit d’une excellente nouvelle. Le pacte va-t-il vraiment révolutionner notre procédure budgétaire ? Oui. Pour faire bonne mesure, le gouvernement devra à deux reprises au moins (en avril et en octobre) présenter son projet de loi de finances à Bruxelles. Nous condamnera-t-il à la rigueur perpétuelle ?

Non. Ajoutons qu’à y regarder de près la règle d’or est bien mieux conçue que les principes de Maastricht. Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l’heure allemande - 1. Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l’heure allemande - 2. Claire's règne sur le bijou fantaisie. Experte en sauvetage de sociétés, Béatrice Lafon, DG Europe de Claire's, officie depuis un an chez le leader mondial de l’accessoire de mode. Fun, mais intraitable. «Je veux que tout le monde se dise “wow” !» Virevoltant parmi les palettes de maquillage multicolores et les diadèmes en strass, dans de grands éclats de rire, Béatrice Lafon a des airs de fée Clochette. Fin mai, à Paris, la présidente Europe de Claire’s rencontre les vendeurs et les responsables de sa toute nouvelle boutique, rue de Rivoli, la plus grande jamais ouverte par le fabricant d’accessoires sur le continent : deux étages entiers d’accessoires pour jeunes filles, ruisselant de rose et de paillettes.

Une coquette à la barre. Mais la zone Europe, 1.100 boutiques dans 13 pays et un tiers des ventes, était dans une mauvaise passe et ses profits fondaient. Pourquoi le livre numérique va (enfin) décoller en France. Prix des tablettes en baisse, large choix de titres… Les indicateurs sont passés au vert et les ventes d’e-books devraient connaître une croissance fulgurante en 2013. Un nouveau chapitre est en train de s’écrire dans le monde de l’édition. Les livres papier font grise mine : leurs ventes ont baissé de 1% en 2011, selon «Livres hebdo», et sur les six premiers mois de 2012, l’institut GfK note un recul de 4,4%. Les ouvrages numériques – qui se lisent sur ordinateur, tablette, liseuse ou smartphone –, eux, ont le vent en poupe. Deux études parues cet été révèlent des taux de croissance à deux, voire trois chiffres. Abonnez vous à l'édition digitale.

Innovations en cascade chez Pernod Ricard - 2. «On a eu des propositions intéressantes sur la manière d’individualiser les arômes selon le goût du consommateur», accepte de dévoiler Vincent Beaumont, qui fait partie du jury. On peut ainsi imaginer un whisky que l’on pourrait corser ou adoucir selon son goût. D’autres projets proposent l’utilisation de céréales alternatives, comme l’avoine, pour fabriquer du whisky. A ce jour, 42 ­collaborateurs, sélectionnés pour la deuxième phase de la compétition, se sont vu accorder un budget de 5 000 euros pour défricher les solutions techniques ou valider par une étudele besoin du consommateur. Et leurs chefs ont même reçu l’ordre de libérer 10% du temps de travail des intéressés pour qu’ils se consacrent à leur idée.

Sus aux falsifications ! Parallèlement, les équipes de Vincent Beaumont se sont penchées sur un autre type de technologie : l’identification incopiable. La bataille des arômes.