1509124_10152063418788881_358873064_n.jpg (Image JPEG, 698 × 501 pixels) L'aspie d'à coté. Tu es toujours là ?
Je vais te parler d’etiquette aujourd’hui. Celle que l’on colle sur le front du monde par ce que c’est bien plus pratique pour se rassurer. Toi et moi on l’a fait, ne nie pas, c’est humain. On se ramasse un gros paquet de prejugés, on emballe le tout dans de la complaisance, un petit bout de ficelle de facilité et on distribue cela à la ronde. On se sent mieux. Les mots atteignent leur limite … Pour l’Aspi, cela commence avec le diagnostic.. Dramatisation : ou l'effet loupe de notre sensibilité - Témoignages d'Aspergers. J'ai cru remarquer que nous avions, au moins à certaines périodes de notre vie, tendance à dramatiser fortement ce que nous vivons, probablement le résultat de notre sensibilité et de notre exigence.
C'est un membre du groupe Facebook qui m'a fait prendre conscience de ça. On ne peut pas avoir raté sa vie à 20 ans ! Mais il faut avoir plus de 30 ans pour s'en rendre compte et je me souviens bien qu'à 20 ans j'avais cette impression aussi. Cela me rappelle aussi un ami de mon fils, 8 ans, qui était complètement paniqué à l'idée d'être en retard parce que la maîtresse le retenait à la fin de la journée de classe, il avait très peur de rater son bus scolaire, et je le vois encore courir dans tous les sens, se lamentant en disant des gros mots, perdant tous ses moyens, j'ai tout de suite pensé qu'il était autiste, ce qui s'est avéré exact par la suite. "Administratite" : maladie liée aux démarches administratives - Etre autiste aujourd'hui......Vivre avec l'autisme et le syndrome d'Asperger.
Aujourd'hui je souffre d'"aministratite".
C'est un mot que je viens d'inventer pour désigner la maladie liée au fait d'être perturbée (et plus !) Par des démarches administratives. Je me sens comme dans un labyrinthe. Chaque démarche me demande beaucoup d'efforts, je me cogne à des murs et je n'en vois pas la fin... Et souvent dans ma tête ça bug. Il paraît que les autistes ont du mal avec ça. En 30 ans d'existence, je n'ai jamais déclaré mes impôts... mes parents ou ma soeur s'en occupaient... J'ai mis du temps à comprendre la différence entre sécu et mutuelle et parfois j'ai encore des hésitations. La troisième sous-espèce : les Asperger. Semaine 2 – Je ne serai jamais cool – partie 1 (à suivre) Semaine 6 – Le mutisme sélectif ou quand notre processeur interne plante. Lors de mes contacts avec plusieurs adultes aspergers, j’ai remarqué deux tendances opposées : certains souffrent, d’autres pas.
M’identifiant à la première catégorie, je me suis interrogée à maintes reprises sur ce qui me dérangeait vraiment dans ce que je vivais. Est-ce le fait d’être autiste? Non. Est-ce d’avoir une pensée et une façon de voir les choses d’une manière souvent différente? Non, j’aime bien, en fait. Tout d’abord, le fait que je sois de sexe féminin est relativement embêtant au niveau relations sociales. C’est lorsque j’ai découvert l’auteure Rudy Simone que j’ai compris mon malaise principal en société : le mutisme sélectif. . « Le mutisme sélectif est la conséquence d’une forte anxiété sociale, une manifestation verbale de notre réaction à tout contact social, semblable à celle du cerf pris dans la lumière des phares.
J’ai pensé longtemps avoir été frappée par une maladie dégénérative du cerveau. Avec le cumulatif de tous ces stimuli, je deviens vite en surcharge. Semaine 7 - L’absence d’apprentissage par imitation ou quand la socialisation ne colle pas… Je me suis longuement questionnée à l’effet que j’ai toujours ressenti la sensation d’être inadaptée en société, exactement comme si j’étais téléportée accidentellement dans une culture étrangère à la mienne, sans en comprendre ni le langage, ni les usages.
Depuis quelques années, je me suis penchée sur la source de ces différences et de cette difficulté continuelle d’adaptation. Semaine 9 : Le non-verbal, le tien, le mien, le vôtre… (partie 1) Le tien et le vôtre ou comment je ne lis pas aisément le non-verbal des gens Il est dit que 93 % de la communication humaine est non-verbale, voilà donc une statistique qui me crée angoisse et tourment!
Car pour nous autistes et aspergers, qui sommes réputés avoir de la difficulté, voire parfois de l’impossibilité à en faire la lecture, nous voilà bien mal barrés dans ce monde rempli de non-dits et de mi-mots. J’avais bien remarqué au cours de ma vie que je semblais mal interpréter certains échanges, que j’en ressortais abasourdie et que je me heurtais souvent aux « Enfin, tu comprends ce que je veux dire… », au détour d’une phrase incomplète dont les mots avaient été subtilement effacés de la bouche de mon interlocuteur. Ces mots étaient bien entendu remplacés par des mimiques faciales, qui ne me rendaient pas particulièrement service au niveau de la compréhension souhaitée du message.
Selon moi, l’autiste ne lit pas le non-verbal car il ne l’utilise pas lui-même.