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Faut-il croire les sondages ?

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Les sondages sont-ils devenus fous ? - Statistiquement Vôtre. L'élection de Donald Trump interroge sur les sondages.

Les sondages sont-ils devenus fous ? - Statistiquement Vôtre

Alors que penser : les sondages sont ils devenus fous ? Erreurs d’échantillonnage, mode de recueil des données posant problème, fausses déclarations des électeurs, questionnaires trop facilement décodés par les personnes interrogées, indécision d’une frange de plus en plus importante du corps électoral jusqu’au jour même de l’élection ? Ce billet est une reprise d'un article écrit avec Jean Chiche et publié sur le site Images des mathématiques (ici) Introduction Les citoyens, les médias, et les acteurs politiques se servent depuis longtemps de sondages politiques, et plus particulièrement des enquêtes d’intentions de vote, comme d’instruments de prévision électorale. Les sondages les plus étranges. La sondagite aigüe nous guette.

Les sondages les plus étranges

Les politiques s’arrachent les études d’opinion tout en feignant les ignorer (surtout lorsqu’elles sont défavorables). Les journalistes y trouvent une matière première toujours renouvelée pour leurs commentaires et articles. Les marketeurs ne peuvent plus s’en passer, allant souvent jusqu’à troquer le simple bon sens contre le dieu pourcentage. Les bloggeurs contestataires et les piliers de forums couvrent la toile de polémiques sans fin, tandis que des sondeurs émoustillés pondent en cadence des ouvrages pour défendre leur profession contre les sondophobes mal lunés (cf dans les ouvrages récents : « Opinions, sondages et démocratie » de Roland Cayrol, « La guerre des sondages » de Hugues Cazenave et « Secrets de sondages » de Denis Pingaud).

Il n’en reste pas moins que le sondage intéresse. En voici quelques-uns, juste pour le fun… Pour une nuit mais pas pour un quinquenat Mon voisin l’extra-terrestre Oh my God! Une seule conclusion s’impose : God is Good! Sondage sur les européennes: le FN n’est pas «le premier parti de France» Ce jeudi matin, le slogan de Marine Le Pen «Le Front national, premier parti de France» est repris en boucle dans les médias (avec un point d’interrogation, pour nuancer un peu l’assertion).

Selon un sondage Ifop-Le Nouvel Observateur publié mercredi 9 octobre, le FN arrive en effet en tête des intentions de vote pour les élections européennes de 2014 avec 24%, et ce slogan «est en train de devenir une réalité électorale», affirme l'hebdomadaire. Mais tout comme nous vous rappelions dans un article de mars 2011 qu'il faut observer de nombreuses précautions avant de lire les résultats d'une enquête, Joël Gombin, docteur en sciences politiques au CURAPP (Université de Picardie-Jules Verne – CNRS) nuance le tableau dans une «note de lecture» publiée sur son site: «On a retrouvé dans la présentation médiatique de ce sondage un grand classique: une fois précisé qu’il n’a "pas de valeur prédictive", le sondage est immédiatement interprété... comme s’il était prédictif.»

Comment les sondages nous mentent. Pourquoi il ne faudrait pas interdire la publication des sondages dans les derniers jours de campagne, mais au contraire les rendre nettement moins visibles ou les commenter de façon très différente plus de trois mois avant le scrutin...

Comment les sondages nous mentent

Désolé pour la longueur du propos qui va suivre (et pour le côté un peu « en vrac », mais il est tard), mais il a pour objectif de compléter les questions sur les biais liés à l’exploitation des sondages, mais aussi de corriger certaines approximations et donc de partager des opinions, et des faits. J’ai découvert votre site depuis hier. Enfin, me suis-je dit, un vrai creuset de débat qui non seulement échange sur le fond, mais aussi travaille ses informations, ses arguments et ses analyses. Lancement de l’opération « Citoyens Sondés et Menteurs » – Le blog politique de Dedalus.

Rendez-vous sur tousmenteurs.fr : le site des citoyens sondés et menteurs , et répondez au sondage : êtes-vous potentiellement un sondé-menteur ?

Lancement de l’opération « Citoyens Sondés et Menteurs » – Le blog politique de Dedalus

… Les sondages nous mentent… Mentons aux sondeurs ! Après chaque élection, confrontés à la réalité d’un résultat électoral régulièrement en contradiction avec ceux des sondages qui ont précédés, et devant des médias qui les montrent du doigt, les responsables des instituts de sondages le disent et le répètent : « Les sondages ne prédisent pas les résultats d’une élection. Au mieux mesurent-ils l’état de l’opinion à un instant donné ». 4% de satisfaits : pourquoi ce n'est pas (encore) le record d'impopularité de Hollande. Comment le sondage est devenu un instrument politique. Régulièrement employés, les sondages sont souvent mis en cause par les hommes politiques, sauf s’ils leur sont favorables.

Comment le sondage est devenu un instrument politique

Pourtant, d’autres formes de critiques théoriques et pratiques ont souvent émergé. Ainsi, pour Pierre Bourdieu, « l’opinion publique n’existe pas », tandis que le collectif citoyen Sondons les sondages remet en cause, pour sa part, leur caractère scientifique et dénonce leur rentabilité.« 56 % des Français souhaitent une victoire de la gauche. » Ce résultat d’un sondage Ifop pour Paris Match paru jeudi 15 septembre donne le ton de ce que sera la prochaine présidentielle 2012. Une échéance à laquelle, quoi qu’il arrive, le vrai vainqueur sera le sondage.

Le sondage de trop. Quel est le sondage de trop ?

Le sondage de trop

Ce sondage Ipsos Public Affairs pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof diffusé et commenté sur trois pages du Monde (25 janvier) ou bien le baromètre OpinionWay-Cevipof (Le Monde, 16 janvier) relayé par tous les médias ? La liste est longue quant aux sondages faussés qui n’ont pas fait réagir. Pourquoi en irait-il différemment ? Il faut dire que le sondage Ipsos fait apparaître à la fois des biais si visibles qu’ils en semblent énormes et une crédulité tout aussi énorme des commentateurs. L'opinion publique n'existe pas, 1972. Exposé fait à Noroit (Arras) en janvier 1972 et paru dans Les temps modernes, 318, janvier 1973, pp. 1292-1309.

L'opinion publique n'existe pas, 1972.

Progression du FN ? Des salves de sondages en guise d'enquêtes. À la faveur de l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remportée le 13 octobre dernier par le Front National, le parti présidé par Marine Le Pen a focalisé l’attention médiatique et s’est retrouvé au centre de l’actualité politique.

Progression du FN ? Des salves de sondages en guise d'enquêtes

Il faut dire que lorsqu’il s’agit du FN, les médias ne sont jamais avares de scoops, de sensationnalisme et de « prévisions » apocalyptiques fondées sur des sondages oiseux [1]. En cet automne, alors que depuis plusieurs mois le Front National enregistre indéniablement des succès, sinon électoraux, du moins politiques, ce sont encore quelques sondages qui fournissent la matière première de la promotion médiatique de la formation d’extrême droite.

Brignoles, c’est la France ? Pourtant, un simple coup d’œil sur le contexte politique de cette élection permet de s’apercevoir que rien n’autorise à inférer quoi que ce soit de ses résultats, qui n’ont, qui plus est, pas grand-chose de surprenant !