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Auteurs/éditeurs. Contre Google, des éditeurs de presse ressortent les livres de cuisine de l'industrie musicale. Faire payer Google par le biais des droits voisins. C'est la nouvelle proposition formulée par l'association d'éditeurs de presse IPG (Information politique et générale). Fondée en mai dernier, elle a compris l'avantage pour elle de ne pas passer par la fiscalité, et entend donc faire modifier le code de propriété intellectuelle. Le "projet de proposition de loi" a été transmis au gouvernement (ne s'agit-il donc pas plutôt d'une proposition de projet de loi ?) , et Télérama a pu en récupérer une copie. Go loot, noob ! Pour l'IPG, Google - et les autres grands services d'indexation - réalisent de forts bénéfices basés sur une captation de valeur créée par les organismes de presse.

Ceux-ci sont définis par l'association comme "les entreprises de presse, les éditeurs de presse en ligne et les agences de presse. " Cela s'inspire évidemment de la "Lex Google" projetée en Allemagne, et ressemble à la proposition de Philippe Jannet, directeur général du GIE E-Presse. Proposition mal ficelée. Copiepresse contre Google : une victoire à la Pyrrhus ? L e 5 mai dernier, un arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles confirmait la sévère défaite de Google dans le litige qui l’opposait à certains titres de la presse belge francophone (regroupés dans l’association Copiepresse).

Mais le géant du web n’avait pas dit son dernier mot. Peu de temps après, Google décidait de retirer les sites web des quotidiens ayant eu gain de cause non seulement de Google News, mais aussi de son moteur de recherche, ce qui n’était absolument pas exigé par le jugement en question. Face à ce coup de force, les réactions ne se firent pas tarder. Mais à part les plaidoyers pro domo des journalistes des quotidiens concernés, les opinions étaient généralement assez défavorables à l’action de la presse francophone belge. L’hostilité vis-à-vis de la démarche de Copiepresse provient sans doute d’un malentendu quant à ses revendications.

Toutefois, la stratégie adoptée par Copiepresse était-elle la bonne ? Nous en sommes là. Votée, retardée, supprimée... Petite histoire de la "taxe Google" Taxe Google : “Télérama” dévoile le projet des éditeurs de presse - L'actu Médias / Net. Pour sauver la presse, il faut taxer Google disent les éditeurs dans un projet de loi qu'ils viennent de transmettre au gouvernement. “Télérama” en a obtenu la copie. Dura lex, sed lex. La loi est dure, mais c’est la loi. Sauf quand il n’y en a pas. Usée à force de tendre sa sébile devant l’Etat (pour toucher des subventions), la presse a décidé de renouveler un vœu déjà exprimé sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy : taxer Google et son milliard et demi d’euros de chiffre d’affaires en France en 2011. Depuis la semaine dernière, la toute jeune association de la presse d’information politique et générale (IPG, créée en mai 2012) se met en ordre de bataille, trois ans après les premières déclarations de Laurent Joffrin, grand militant de cette cause.

Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur cette « Lex Google », qui obligerait les moteurs d’accès à rémunérer les journaux dès que leurs articles sont référencés. Et ce n’est pas tout. Le nouveau statut d'éditeur de presse en ligne. © Andrzej Puchta Qui est concerné par ce nouveau statut ? Ce nouveau statut s’applique à tout service de communication au public en ligne, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale, qui a la maîtrise éditoriale de son contenu. L’objet de cette communication en ligne doit consister en la production et la mise en à disposition du public d’un contenu original, d’intérêt général, renouvelé régulièrement, composé d’informations présentant un lien avec l’actualité et ayant fait l’objet d’un traitement à caractère journalistique.

Sont exclus du statut d’éditeur de presse en ligne les services de communication qui constitue un outil de promotion ou l’accessoire d’une activité industrielle ou commerciale. Cette définition du service de presse en ligne ne comprend que des services fournis à titre professionnel dans le cadre d’activités journalistiques afin d’exclure les sites internet et les blogs édités à titre purement personnel. Ces avantages spécifiques sont en premier lieu :