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Vie privée et données personnelles

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Supprimer des résultats de recherche Google ? Notre précédent article : « Votre e-reputation prend l’eau ?

Supprimer des résultats de recherche Google ?

» vous proposait une démarche pour identifier clairement d’éventuelles pages web ou documents qui vous poseraient un problème de réputation. Une fois des résultats négatifs identifiés, il faut les supprimer… Comment faire en ce qui concerne google ? Comment soigner son e-reputation soi-même ? Deuxième partie… Les problèmes d’e-reputation pourraient se classer en deux catégories. Cas 1 : Je peux supprimer les pages ou les photos en question. Exemples : ancienne page perso, document publié via un compte de réseaux sociaux, forums (pas tous), … Me on the web : la gestion d’e-reputation avec Google.

La première phrase est claire : on peut associer votre nom à des photos, des documents ou simplement vous citer quelque-part sur la toile (blog, forums…) sans que vous le sachiez.

Me on the web : la gestion d’e-reputation avec Google.

D’où l’importance de gérer votre réputation en ligne, ou du moins votre réputation sur Google Ça se passe ou ? Sur le tableau de bord , vous avez un beau résumé de tous les services liés à Google que vous utilisez (Blogger, Youtube, Gmail etc…). En haut de la page, en dessous de votre compte Google, vous avez l’encart « Ma présence sur le web » qui vous propose de créer des alertes concernant la présence de vos données sur la toile. Par défaut, votre nom+prénom et votre mail sont dans l’alerte, mais vous êtes libres de personnaliser ces alertes (en ajoutant un autre mail, un téléphone…). Une fois l’alerte validée, vous recevrez un mail dès que votre nom apparaîtra dans l’index de Google. Faîtes valoir votre droit à l’image. Le droit à l’image découle directement de l’article 9 du code civil, qui dispose que « toute personne à droit au respect de sa vie privée ».

Faîtes valoir votre droit à l’image

L’image représente de façon indéniable un des aspects de la vie privée. Naturellement, le consentement d’une personne doit être recueilli lorsque celle-ci est prise en photo. Peu importe que la photographie soit publiée sur support papier ou immatériel. A ce titre, l’article 226-1 du code pénal punit de 45000 euros le fait de ne pas respecter le droit à l’image d’un individu. Fiche pratique : La confidentialité sur Facebook. La protection de la vie privée à l’heure des réseaux sociaux suscite un bon nombre d’interrogations.

Fiche pratique : La confidentialité sur Facebook

Chaque jour, des milliers de photos sont postées sur Facebook. A première vue, cela ne semble poser aucun problème. Sauf qu’elles le sont la plupart du temps sans le consentement des intéressés. Inutile de préciser que les conséquences sur la vie privée ou professionnelle peuvent être désastreuses. En effet, certains employés se sont fait licenciés suite à la découverte par leurs employeurs de statuts ou de photos compromettantes. La jurisprudence considère d’ailleurs qu’un licenciement est valable lorsque le contenu litigieux imputable au salarié est accessible aux « amis des amis » (Jugement du conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt du 19 novembre 2010). Il en va de même pour les mineurs. La solution : paramétrer son profil Pour vous prévenir des dangers inhérents à ce type de réseau social, paramétrez votre profil de manière à ce qu’il ne soit visible que pour vos amis.

Solution. Identité numérique et protection des données. Veille juridique Identite numérique et PDP. Cambriolage 2.0 ou la surexposition de la vie privée. Sur le profil Facebook de Karine : On peut lire « Ca y est Toute la famille est en route pour Barcelone … C’est parti pour 15 jours d’éclate totale… Adieu Paris ».

Cambriolage 2.0 ou la surexposition de la vie privée

Derrière son écran, Cambriole, le bien nommé sourit en ajoutant le lien à ses favoris du jour … Karine a trouvé plus sympa de faire un check in sur Facebook et Foursquare, lequel a été republié sur twitter, en précisant : « chez moi » et « ma maison ». C’est vrai que c’est plus sympa et plus rapide pour Cambriole, qui sait en une seule fois, que la maison familiale est vide, et qui en connait l’adresse. Ah, ces ados ! Il reste encore certains points à contrôler avant de valider définitivement ce foyer comme une cible, mais le vivier est déjà bien rempli, et à l’approche de l’été, les occasions ne manquent pas.

Cambriole est un cambrioleur de profession. De son portable, Cambriole lance Instagram puis des recherches sur Google et Picasa, lesquelles devraient maintenant permettre d’en savoir plus sur la maison de Karine. Allez ! Facebook sait si vous êtes gay, Google que vous êtes enceinte. Et ta soeur ? Facebook sait probablement si vous êtes gay, ou célibataire (quand bien même vous ne l’ayez pas expressément précisé sur votre profil), et peut-être même si vous êtes infidèle, ou bien cocu(e).

Facebook sait si vous êtes gay, Google que vous êtes enceinte. Et ta soeur ?

Google, de son côté, sait probablement si vous êtes enceinte, ménopausée, diabétique ou anorexique, si vous avez un cancer, ou allez bientôt être opéré… entre autres. Le soi-disant « Bug de Facebook » a défrayé la chronique le temps… d’une soirée (cf les conclusions de la CNIL, qui confirment l’excellente synthèse du Monde.fr). Il en était aussi question ce dimanche sur Médias le magazine, qui m’avait invité suite à mon billet sur le « paradoxe de la vie privée » auquel nous sommes tous confrontés sur Internet. Protection des données à caractère personnel.