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Internet et Vie privée

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Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie. La formule « pour raisons de sécurité » (« for security reasons », « per ragioni di sicurezza ») fonctionne comme un argument d’autorité qui, coupant court à toute discussion, permet d’imposer des perspectives et des mesures que l’on n’accepterait pas sans cela.

Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie

Il faut lui opposer l’analyse d’un concept d’apparence anodine, mais qui semble avoir supplanté toute autre notion politique : la sécurité. On pourrait penser que le but des politiques de sécurité est simplement de prévenir des dangers, des troubles, voire des catastrophes. Une certaine généalogie fait en effet remonter l’origine du concept au dicton romain Salus publica suprema lex (« Le salut du peuple est la loi suprême »), et l’inscrit ainsi dans le paradigme de l’état d’exception. Quoique correcte, cette généalogie ne permet pas de comprendre les dispositifs de sécurité contemporains. Prévenir les troubles ou les canaliser ? Loi anti-terrorisme : concours du pire à l'Assemblée Nationale. Ce lundi après-midi, les députés examinent à l'Assemblée Nationale en procédure d'urgence le projet de loi anti-terrrorisme de Bernard Cazeneuve.

Loi anti-terrorisme : concours du pire à l'Assemblée Nationale

Un de plus, assuré de succès par l'actualité de l'Etat Islamique et de ses vidéos qui secouent légitimement les émotions, au détriment parfois de la raison. En témoigne le concours d'amendements plus redoutables les uns que les autres, dont Marc Rees nous résume parfaitement l'intérêt stratégique sur Next Inpact : "Tous ces amendements, parfois mal ficelés, n'ont aucune garantie d'être adoptés en séance.

Ils auront le mérite en tout cas de faire passer le texte de Cazeneuve comme celui d'un jésuite. Pour son plus grand soulagement". C'est une technique de manipulation mentale bien connue, dite de porte-au-nez, qui permet de faire adopter en souplesse un projet de loi pourtant redoutable pour nos propres valeurs démocratiques, en le faisant passer pour préférable à ce qui serait pire encore. LPM promulguée : la dérive du politique vers la surveillance généralisée. Paris, 19 décembre 2013 — Le président de la République a promulgué la loi de programmation militaire dont le texte est paru cette nuit au Journal officiel.

LPM promulguée : la dérive du politique vers la surveillance généralisée

L'adoption de son article 20 et l'absence de saisine du Conseil constitutionnel manifestent une profonde crise d'un pouvoir politique n'hésitant plus à porter massivement atteinte aux droits fondamentaux. La Quadrature du Net remercie tous ceux qui ont participé à la lutte contre ces dispositions et appelle à poursuivre le combat contre la surveillance des contenus et communications sur Internet par tous les moyens : législatifs, judiciaires, technologiques et de choix d'usage. Le texte de la Loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale a été publié cette nuit au Journal officiel. 1. Voir les comptes rendus des débats à l'Assemblée nationale et au Sénat.

Les Etats-Unis prêts à enterrer la neutralité du net. Les grands fournisseurs d'accès à Internet (FAI) américains pourraient bientôt obtenir gain de cause.

Les Etats-Unis prêts à enterrer la neutralité du net

Jeudi 24 avril, la Federal Communication Commission (FCC), le gendarme américain des télécoms, va dévoiler un nouveau cadre réglementaire, encore au stade de projet, remettant en cause la neutralité du net. Ce principe, défendu par les grandes sociétés Internet, assure un traitement équitable entre tous acteurs du web. A l'heure actuelle, les opérateurs ne peuvent, par exemple, pas faire payer les gros consommateurs de bande passante pour maintenir une vitesse de connexion rapide sur leur site.

La FCC semble cependant prête à revenir sur cette interdiction: les nouvelles règles permettront désormais aux FAI de facturer un "traitement préférentiel". Autrement dit, une connexion optimale pour les sites qui acceptent de payer. Netflix et YouTube (et donc Google) sont les deux premiers visés par cette menace. NSA, il est temps de faire le (premier) point. Les programmes de surveillance ne sont pas une nouveauté… En 1988, le journaliste Duncan Campbel révélait l’existence d’un programme de renseignement, Echelon, dans un article pour The New Statesman qui s’intitulait « Somebody’s listening« .

NSA, il est temps de faire le (premier) point

En 1996, c’était le journaliste néo-zélandais Nicky Hager qui publiait « Secret power » sur l’implication de son pays dans le programme. En 1999, suite à une demande du Parlement Européen, Duncan Campbell rend un rapport intitulé « Interception capabilities 2000 » pour le STOA (Science and Technology Options Assessment du Parlement Européen — traduction française disponible sous le titre « surveillance éléctronique planétaire » aux éditions Allia). Le projet Echelon désignait un système mondial d’interception SIGINT via les satellites, et regroupant les États-Unis (NSA), le Royaume-Uni (GCHQ), le Canada (CSTC), l’Australie (DSD) et la Nouvelle-Zélande (GCSB) dans le cadre du traité UKUSA. premier tour d’horizon La collecte de données. Logiciels mouchards, métadonnées, réseaux sociaux et profilage : comment l’État français nous surveille. Depuis les attentats de Paris, le gouvernement veut légiférer au plus vite sur le renseignement.

Logiciels mouchards, métadonnées, réseaux sociaux et profilage : comment l’État français nous surveille

Un projet de loi était déjà dans les cartons. Il doit maintenant être accéléré, pour une discussion au Parlement dès mars. Avec, dans le viseur, le net et les réseaux sociaux, « plus que jamais utilisés pour l’embrigadement, la mise en contact et l’acquisition de techniques permettant de passer à l’acte » terroriste, selon Manuel Valls. La France dispose pourtant déjà d’un arsenal conséquent en ce qui concerne la surveillance d’Internet. Les données de communications électroniques sont systématiquement conservées pendant un an par les fournisseurs d’accès à internet.

La mesure n’a jamais fait l’objet d’un véritable débat parlementaire, puisqu’elle a été mise en place par décret. Cette fois, Big Brother vous regarde pour de vrai. Une des diapositives décrivant le programme Prism La National Security Agency (NSA), une des principales agences fédérales américaines de renseignement, se permet de fouiller directement dans les données privées gérées par Facebook, Google, Microsoft, Yahoo, PalTalk, AOL, Skype, YouTube et Apple (mais bizarrement pas Twitter), afin d’en tirer des informations.

Cette fois, Big Brother vous regarde pour de vrai

C’est ce que révèlent, documents à l’appui, le Guardian et le Washington Post. Le programme s’appelle Prism, et permettrait à la NSA d’accéder aux e-mails, documents, photos, vidéos et autres données privées des utilisateurs de ces services internet. Les deux quotidiens produisent les images d’une présentation PowerPoint, classée top secret et datée d’avril 2013, qui vante le programme mis en route il y a six ans et ses résultats. Smartphones mouchards : comment protéger votre vie privée. Les articles présentant alternatives et techniques pour se rendre anonyme sur Internet ont fleuri cet été après les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance de la NSA.

Smartphones mouchards : comment protéger votre vie privée

Une fois son ordinateur protégé, on serait tenté de se sentir enfin en sécurité, quitte à en oublier – étrange schizophrénie – que nous transportons (presque) tous un mouchard encore plus performant que notre ordi : le smartphone. Ces bijoux de technologie ont su se rendre indispensables : la France en compte 24,1 millions au dernier trimestre, soit 44,4% de la population française âgée de plus de 11 ans. Capture d’écran du PowerPoint de la NSA révélé par Edward Snowden en juin et montrant les entreprsies qui ont participé au programme Prism.

Heartbleed : la NSA aurait exploité le plus gros bug d’Internet pendant 2 ans. L’actualité d’Internet a été marquée cette semaine par un vent de panique après l’annonce par le service de chiffrement OpenSSL de l’existence d’une faille dans son code source.

Heartbleed : la NSA aurait exploité le plus gros bug d’Internet pendant 2 ans

Un bug « catastrophique » et « historique » pour certains ; « Internet est cassé », clament encore d’autres. Et pour cause : le chiffrement d’OpenSSL est un standard sur lequel repose la sécurité de près des deux tiers des serveurs de la planète et la confiance des internautes : avec le fameux « petit verrou » à côté de l’URL, ce standard laissait croire que tout était sûr, alors que mots de passe et autres données bancaires pouvaient fuiter pour qui connaissait la faille.

Heartbleed : 11/10 sur l’échelle de la gravité Concrètement, OpenSSL est un des services offrant une protection essentielle aux internautes et aux serveurs en délivrant des clefs de chiffrement qui permettent de masquer les communications. Le célèbre expert en cryptographie Bruce Schneier disait de la faille : La NSA savait et ne s’est pas gênée.

Le Sénat confirme la collecte de données en temps réel sans juge. NSA files decoded: Edward Snowden's surveillance revelations explained. Two factors opened the way for the rapid expansion of surveillance over the past decade: the fear of terrorism created by the 9/11 attacks and the digital revolution that led to an explosion in cell phone and internet use.

NSA files decoded: Edward Snowden's surveillance revelations explained

But along with these technologies came an extension in the NSA’s reach few in the early 1990s could have imagined. Details that in the past might have remained private were suddenly there for the taking. Chris Soghoian Principal technologist, ACLU NSA is helped by the fact that much of the world’s communications traffic passes through the US or its close ally the UK – what the agencies refer to as “home-field advantage”. The Snowden documents show that the NSA runs these surveillance programs through “partnerships” with major US telecom and internet companies. The division inside the NSA that deals with collection programs that focus on private companies is Special Source Operations, described by Snowden as the “crown jewels” of the NSA. Fournisseurs d'Accès à Internet associatifs. La fédération FDN regroupe des Fournisseurs d'Accès à Internet associatifs se reconnaissant dans des valeurs communes : bénévolat, solidarité, fonctionnement démocratique et à but non lucratif; défense et promotion de la neutralité du Net.

À ce titre, la fédération FDN se donne comme mission de porter la voix de ses membres dans les débats concernant la liberté d'expression et la neutralité du Net. Privés de vie privée ? #DATAGUEULE 40. Neutralité, j'écris ton nom #DATAGUEULE 23. John Oliver (HBO) - Neutralité du net (VOSTFR) [DOC] : Une Contre Histoire de L'Internet. [DOC] : Echelon, Le Pouvoir Secret.