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FranckRibéry

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Un journaliste cameraman de France 3 a raconté vendredi avoir été giflé par un policier alors qu'il voulait filmer l'arrestation d'un jeune homme ayant insulté Nicolas Sarkozy lors de la visite surprise du chef de l'Etat en Seine-Saint-Denis mercredi.

"J'étais là par hasard, sur un tout autre sujet", explique sur le site europe 1.fr le cameraman de France 3 Ile-de-France, Pierre Lassus, lorsque, avec son équipe, il a vu Nicolas Sarkozy sortir du commissariat de La Courneuve. Il a ensuite vu un jeune homme, qui aurait insulté le chef de l'Etat, se faire arrêter par des policiers.

Une partie de la scène a été filmée et diffusée dans le journal télévisé de France 3 Ile-de-France. "Quand le service d'ordre de Nicolas Sarkozy l'a arrêté (le jeune homme, NDLR), j'ai essayé de filmer mais nous n'avons pas pu. L'un des hommes s'est alors approché de moi et m'a claqué directement, en disant +on ne filme pas+", poursuit le cameraman. L’histoire était encore vivante – sa fin n’avait pas encore été proclamée par Francis Fukuyama –, l’Odéon de Jean-Louis Barrault était un laboratoire de la création, dans un velours rouge et des bois dorés.

Les jours de relâche, les portes restaient ouvertes pour des « soirées littéraires ». Jeune journaliste, je me souviens d’une salle bondée face à une scène vide, excepté une table et une chaise. Sur le siège, un homme grand habillé d’un costume de ministre avec des cheveux très blancs. Il se taisait et le public aussi, comme dans une méditation surprise dont on aurait oublié de nous fournir l’objet. Louis Aragon, héros de la nuit, était immobile et muet.