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Actu pratiques addictives

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Baclofène et alcool : oui à sa prescription mais à certaines conditions. Dix ans après la publication en 2008 du livre Le dernier verre du cardiologue Olivier Ameisen, le baclofène est toujours un sujet de vifs débats en France où la polémique prend malheureusement trop souvent le dessus sur les faits scientifiques. À l’origine, ce médicament est commercialisé dans le traitement des contractures musculaires douloureuses notamment dans la sclérose en plaque. Mais depuis maintenant 10 ans, plus de 200 000 patients ont expérimenté ce médicament avec l’objectif de devenir indifférent à l’alcool. L’enjeu de santé publique est de taille puisqu’il faut rappeler que 5 à 8 millions de Français présentent un usage régulier d’alcool, 2 à 3 millions ont des difficultés avec et qu’au moins 49 000 décès évitables sont imputables à l’alcool. Cancers, maladies cardio-vasculaires, cirrhose du foie sont parmi les complications les plus graves d’un abus régulier d’alcool. L’histoire française du baclofène Une gestion du dossier plutôt bienveillante.

Paris va expérimenter les parcs sans tabac. Un appel à projets innovants en direction des TPE-PME pour le maintien dans l’emploi des personnes fragilisées par les addictions. Comment le secteur de l’éducation doit-il répondre à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ? Vous avez peut-être observé que la consommation de substances psychoactives commençait le plus souvent à l’adolescence, l’alcool, le tabac et le cannabis étant les substances les plus fréquemment consommées par les enfants et les jeunes. Savez-vous pourquoi certains enfants et jeunes consomment des substances psychoactives ? Quelles sont les conséquences sur leur santé, leurs résultats scolaires et leur vie future ?

Par ailleurs, comment le secteur de l’éducation devrait et peut-il répondre à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ? Pour vous aider à répondre à ces questions, nous vous rappelons qu’il existe une publication intitulée « Politiques rationnelles et bonnes pratiques en matière d’éducation à la santé : Réponses du secteur de l’éducation à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ». Quelle est la situation de la consommation de substances psychoactives chez les élèves ? Pourquoi certains jeunes consomment des substances psychoactives et d’autres non ? Les interventions et mesures pour favoriser le renoncement au tabac chez les populations défavorisées sur le plan socioéconomique. Le Québec a connu un important recul du tabagisme au cours des 25 dernières années, mais certains groupes de la population continuent de faire usage du tabac dans des proportions très élevées.

C’est le cas des groupes défavorisés sur le plan socioéconomique alors qu’on retrouve dans les secteurs défavorisés une proportion de fumeurs qui est près du double de celle observée dans les secteurs plus favorisés. Depuis le début des années 2000, une vaste gamme de services gratuits de soutien à l’arrêt tabagique a été implantée à la grandeur du Québec afin de soutenir les fumeurs de tous les groupes socioéconomiques dans une démarche de renoncement au tabac: centres d’abandon du tabagisme, ligne téléphonique et site internet j’Arrête, remboursement d’aides pharmacologiques, etc. Ces services ont rejoint, dans une certaine mesure, les fumeurs défavorisés. À la lumière de ces observations, afin de favoriser l’équité en matière d’arrêt tabagique, il pourrait être envisagé de :

Canada: les députés votent la légalisation du cannabis. Comprendre ce qu’est le cannabidiol (CBD) et le débat qui l’entoure. Qu’est-ce que le CBD ? CBD est l’abréviation du terme « cannabidiol ». Cette molécule fait partie des nombreux (autour de deux cents, selon l’Organisation mondiale de la santé) cannabinoïdes présents dans le chanvre, aussi appelé cannabis. A l’inverse de l’actif le plus connu de la plante, le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), le CBD « est une autre molécule du chanvre qui n’a pas d’effet stupéfiant », précise au Monde Fanny Huboux, chargée de mission juridique pour la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca). A l’état naturel, certaines variétés de la plante sont davantage chargées en CBD, d’autres en THC.

Le cannabis sous forme de drogue, donc illicite, contient généralement autour de 15 % de THC, un chiffre en hausse constante depuis les années 1990. Le cannabis dit « thérapeutique », autorisé dans certains pays et Etats américains, est simplement plus légèrement dosé en THC que celui « de la rue ». Quels effets procure le CBD ? Succès du CBD ou « cannabis light » : Agnès Buzyn veut clarifier la loi. La ministre de la santé estime que les coffee shops qui vendent ce produit « détournent le droit » et auront « fermé dans quelques mois ». Le gouvernement veut clarifier la loi, face au boom actuel de coffee shops qui « détournent le droit » pour vendre un dérivé du cannabis. C’est ce qu’a déclaré la ministre de la santé, Agnès Buzyn, dimanche 17 juin sur RTL.

A la question « auront-ils fermé dans quelques mois ? », elle a répondu : « Je pense qu’ils auront fermé. » Lire aussi : Le fulgurant succès du CBD, le « cannabis light » Pour elle, « ces coffee shops se sont ouverts sur une zone grise du droit. Lire aussi : Cannabis : le CBD, une substance « ni interdite ni autorisée » « Contre la légalisation du cannabis » Concernant l’usage de cannabis à des fins thérapeutiques, « on peut extraire les molécules antidouleur du cannabis pour en faire des médicaments (…), on a déjà l’arsenal thérapeutique », a-t-elle relevé. « Après, certains voudraient que les cigarettes soient utilisées.

L’addiction aux jeux vidéo reconnue lundi par l’Organisation mondiale de la santé. Crédits : AdobeStock A l’occasion de la publication de la nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11) ce lundi 18 Juin 2018, l’OMS a officiellement reconnu l’existence d’un ” trouble du jeu vidéo” L’Inserm avait déjà mentionné ce type d’addiction chez les adolescents lors d’une expertise collective de 2014 intitulée “conduites addictives chez les adolescents” Dans le contexte de l’élaboration du Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives de 2013-2017, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) avait sollicité l’Inserm pour établir un bilan des connaissances scientifiques sur les vulnérabilités des adolescents (âgés de 10 à 18 ans) à l’usage de substances psychoactives dont la consommation est notable chez les jeunes mais aussi aux pratiques identifiées comme pouvant devenir problématiques, notamment les jeux vidéo.

Voici ce qui était écrit concernant les jeux vidéo : Pratique des jeux vidéo /Internet. Cannabidiol (CBD) le point sur la législation. Le cannabidiol (CBD) fait partie des composés actifs majeurs du cannabis, autrement appelé chanvre, au même titre que le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC). Les tétrahydrocannabinols sont des substances inscrites sur la liste des stupéfiants3. Leur utilisation est donc strictement encadrée. De nombreux produits présentés comme contenant du CBD sont récemment apparus sur le marché français. Il s’agit essentiellement d’e-liquides pour cigarettes électroniques, de produits cosmétiques ou de gélules. C’est pourquoi, les autorités sanitaires souhaitent apporter une clarification sur la réglementation applicable à ces produits. La réglementation française prévoit que toutes les opérations concernant le cannabis sont interdites, notamment sa production, sa détention et son emploi1. Ainsi, certaines variétés de cannabis ou de chanvre, dépourvues de propriétés stupéfiantes, peuvent être utilisées à des fins industrielles et commerciales sous trois conditions cumulatives : Ce qu’il faut retenir :