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Histoire de l'éducation

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Réussite scolaire des filles et des garçons et socialisation différentielle des sexes à l’école | Érudit | Recherches féministes v11 n1 1998, p. 7-17  Résumé Cette note de recherche présente une critique des explications ordinairement données quant à la réussite scolaire des filles, en montrant leur caractère fortement stéréotypé. Elle propose une explication en fait de stratégies et d'attitudes face à l'école, au personnel enseignant et aux autres élèves. L'auteure illustre cette proposition par l'analyse qualitative d'une séquence de mathématiques à l'école primaire qui montre l'inégalité de traitement des filles et des garçons par l'enseignante, mais aussi des différences de positionnement des élèves selon leur sexe et leur origine sociale. Abstract In this short research paper, the author critically examines the explanations generally given for girls' academic success, showing to what extent they reflect sex stereotypes.

She then offers her own interpretation, which is based on strategies and attitudes towards school, teachers and peers. L'implication des parents dans la scolarité des filles et des garçons : des intentions à la pratique. Tableau H Probabilité de contrôler les devoirs de l’enfant pour les mères (quand elles aident) Fréquence (en %) +/-2 écarts-types Paramètres estimés Test Garçons Filles G lobal G arçons F illes d’égalité Constante 2,5 *** 2,4 *** 2,0 *** 0,24 ns Sexe de l’enfant Garçon Réf. Fille -0,7 *** Niveau de scolarité en 2003-2004 Primaire 95,4 +/-2,0 91,4 +/-2,5 Réf. Collège 73,5 +/-4,3 56,4 +/-4,5 -2,0 *** -1,9 *** -2,0 *** 0,66 ns Professionnel 52,9 +/-10,8 28,1 +/-11,9 -3,1 *** -2,9 *** -3,5 *** 0,29 ns Lycée général ou techno 41,1 +/-8,1 32,0 +/-6,9 -3,0 *** -3,2 *** -2,9 *** 0,52 ns Études supérieures 36,2 +/-15,1 30,7 +/-10,5 -3,0 *** -3,2 *** -2,9 *** 0,52 ns Opinion des parents sur son niveau scolaire Bon élève 75,8 +/-3,2 64,8 +/-3,2 Réf.

Élève en diffi culté 76,5 +/-4,1 61,2 +/-5,0 0,0 ns 0,0 ns 0,1 ns 0,73 ns Niveau de diplôme de la mère Aucun diplôme ou CEP 81,5 +/-6,1 68,7 +/-6,9 -0,2 ns -0,1 ns -0,2 ns 0,92 ns BEPC, CAP, BEP 77,4 +/-3,8 64,3 +/-4,1 Réf. Profession du chef de famille. Filles et garçons à l'école, approches sociologiques et psycho-sociales. HARTLEY D. (1980). — Sex Differences in the Infant School : Definitions and « Theories », British Journal of Sociology of Education, vol. 1, n° 1, pp. 93-105. HAYE (de la) A. -M. (1986). — Mixité de la fratrie et valorisation différentielle des sexes, Enfance, n°1, pp. 75-90. HOFFMAN L. (1974). — The Effects of Maternal Employment on the Child : a Review of the Research, Developmental Psychology, n° 10, pp. 204-208.

HOFFMAN L. -W. (1984). — Work, Family and the Socialisation of the Child in PARKE R.D. (ed), Review of Child Development Research, vol. 7 : The family (pp. 223-282), University of Chicago Press. HOFFMAN L. (1986). — Les changements dans les rôles familiaux, la socialisation et les différences entre les sexes in HURTIG M.C., PICHEVIN M. HORNER M. HURRELMANN K. (1992). — Young Women : More Sensitive and More Self-Critical than Young Men, European Education, vol. 24, n° 3, pp. 31-48.

HURTIG M. HURTIG M. HURTIG M. HURTIG M. HURTIG M. HURTIG M. HURTIG M. HUSEN T., NEVILLE POSTWAITE T. HYDE J. Les inégalités filles-garçons persistent à l'école - La Parisienne. Les clichés ont la vie dure, surtout à l'école, où les différences entre filles et garçons se font toujours sentir. Selon une étude réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans 65 pays différents, les garçons sont plus susceptibles de décrocher de leur scolarité et les filles ont moins tendance à aller vers des études scientifiques.

Des écarts de réussite clairs et qui ne sont pas dus à des «différences d'aptitudes», souligne l'étude, qui souligne en revanche l'impact de la famille, de l'école et de la société sur ces disparités. L'étude de l'OCDE a été réalisée à partir de données collectées en 2012 avec plus de 500 000 jeunes âgés de 15 ans interrogés. Résultat : les jeunes hommes sont «plus susceptibles d'être moins engagés vis-à-vis de l'école», de la quitter «précocement» et souvent «sans diplôme», en déclarant que c'est une «perte de temps». Les garçons travaillent moins, les filles préfèrent les livres. FILLES ET GARCONS DANS LE SYSTEME EDUCATIF FRANÇAIS. UNE FRACTURE SEXUEE. Par Jean-Louis Auduc I) L’état des lieux : Une meilleure réussite des filles dans le système éducatif français Les filles réussissent mieux à tous les niveaux dans le système scolaire. Si près de 14% des garçons ont des difficultés à lire ; elles ne sont qu’un peu plus de 7% de filles dans ce cas.

Il y a près de 8 filles sur 10 au niveau du baccalauréat ; alors qu’il n’y a que 6 garçons sur 10. Une fille sur deux dans sa génération obtient un diplôme du supérieur ; il n’y a qu’un garçon sur trois. Les filles sont également beaucoup moins présentes dans les situations de décrochage scolaire . Il faut cependant réfléchir au fait que gérer la mixité, ce n’est pas seulement mettre des garçons et des filles ensemble, mais réfléchir aux stratégies appropriées pour mieux faire réussir et vivre ensemble filles et garçons. En primaireCompétences en lecture des jeunes Garçons FillesLecteurs efficaces 60,5% 70,4%Très faibles capacités 13,8% 7,7%ou difficultés sévères Réussite au baccalauréat 57% 71% Filles (Instruction primaire, secondaire et supérieure des) Nous ne faisons pas entrer dans cet article des considérations historiques sur l'éducation des filles en France au moyen âge et sous l'ancien régime. Il n'était pas question, avant 1789. d'une éducation nationale à laquelle les jeunes filles dussent avoir part : c'était l'Eglise qui se chargeait de donner aux filles des paysans, des artisans, de la bourgeoisie, et même de la noblesse, l'enseignement qu'elle jugeait approprié à leur sexe ; et, en dehors des exercices destines à former les élèves à la piété et aux bonnes moeurs, la tâche de l'école ou du couvent se bornait à faire acquérir aux futures mères de famille les notions les plus élémentaires de la lecture, de l'écriture et du calcul.

PREMIERE PARTIE. — De 1789 à 1870. 1° Enseignement primaire. L'histoire de l'instruction primaire des filles en France depuis 1789 jusqu'à nos jours est résumée dans les documents législatifs où les gouvernements qui se sont succédé parmi nous ont inscrit leur pensée. . « ... L'art. . « M. . « CHAP. Un petit historique sur l'accès à l'enseignement des filles - LES FUTURS CADRES D'EDUCATION.

L’accès à l’éducation des filles s’est développé lentement dans l’histoire de l’éducation en Europe. En France, le droit à l’instruction des filles date de 1880. La coéducation avec les garçons en revanche ne s’est mise en place qu’un siècle plus tard, pendant les années 1960 et fut rendue obligatoire par la loi Haby de 1975. Elle est maintenant admise et la mixité scolaire est de nos jours une réalité un peu partout en Europe. La crise de la croissance démographique et l’urbanisation rapide ont contraint la fermeture des petites écoles de campagne. Par ailleurs, l’augmentation de la demande de scolarisation par les familles a engendré l’expérience de la mixité afin de scolariser leurs enfants au plus proche de leur domicile.

La mixité est alors davantage une réponse pragmatique à des contraintes spécifiques, telles que le manque de locaux et la pénurie d’enseignants, que le fruit d’une réflexion pédagogique et sociétale Béatrice B. link. Document sans-titre. Les filles à l'école Avant 1870, les jeunes filles, ayant peu de droits, n'avaient pas accès à l'enseignement scolaire. Elles ne savaient donc ni lire, ni écrire, ni compter.Avec la naissance de la IIIéme République, les temps changent: les jeunes filles sont toujours considérées comme inferieures, elles obtiennent cependant des droits, en particulier le droit à la scolarité. Leurs vies vont donc être bouleversées grâce à des lois qui petit à petit changent leur histoire. 1- Avant 1870, les filles sont exclues de la scolarité a- Comment les filles sont-elles considérées ? La place des filles dans la société n'a guère changé..... Fin XIXème - début XXème elles sont éduquées pour les travaux ménagers, la cuisine, le ménage, apprendre à s'occuper d'un nourisson....Tout cela en vue uniquement de les marier pour qu'elles forment de "parfaites ménagères".

Après 1850, l'enseignement secondaire des filles devient l'affaire de débats politiques. B- La naissance tardive des écoles pour filles "Mixité"