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Les Français rejettent massivement la publicité ciblée. On a connu des sondages autrement plus surprenants. Dans leur dernière étude publiée jeudi, le groupe ETO et Market Audit ont relevé que les Français s'opposaient nettement à l'utilisation de leurs données personnelles par les marques et les annonceurs. Ce "baromètre de l'intrusion" vient confirmer sans grande surprise que la publicité ciblée est une pratique peu appréciée par les internautes. Sur les 36 000 personnes interrogées lors de cette étude, il apparait que 73 % d'entre eux ne souhaitent pas que les marques aient connaissance des mots-clés utilisés sur Google.

Ces dernières s'en servent pourtant pour connaître les centres d'intérêt des internautes et diffuser de la publicité en rapport. La défiance des sondés dans ce dernier cas peut paraître paradoxale. Sur le terrain politique, la situation pour les publicitaires devrait se compliquer prochainement. Facebook : la mémoire cachée.

L'appétit vorace de Facebook pour les données personnelles n'est un secret pour personne. Régulièrement, son estomac numérique gargouille auprès de ses membres pour réclamer son dû. «Donnez-moi votre numéro de mobile, que je puisse renvoyer votre mot de passe en cas d'oubli !» «Expliquez-moi vos opinions politiques, que je puisse mieux cibler mes publicités !»

«Dites-moi ce que vous lisez, ce que vous écoutez, ce que vous regardez, ce que vous cuisinez, que vos amis puissent en profiter !» Et la plupart des 800 millions d'inscrits, dociles, jettent leurs gros steaks de vie privée dans la gueule béante du réseau social. Les découvertes du jeune Max Schrems sont effarantes. «Statut : effacé» «Je ne cherche aucun gain financier ou personnel. Dégainant sa directive 95/46/CE qui garantit un tel droit à tout citoyen européen, Max Schrems écrit à Facebook pour réclamer l'accès à l'ensemble des données le concernant, via un formulaire très bien caché sur le site du réseau. «Shadow profiles» « Tout nu sur le Web », l'Américain Jeff Jarvis vante la « publitude » | Rue89 Eco. Comment sortir de l’”ère du soupçon” ? - BUG BROTHER - Blog LeMonde.fr. Trop peu de gens savent qu'en Europe, les traces de tout ce qu'ils font sur les réseaux sont conservés par les opérateurs de téléphonie et d'internet pendant pendant une durée allant de 6 mois à deux ans (en France, c'est un an).

Et si, plutôt que de surveiller l'ensemble des citoyens, les autorités décidaient de ne plus placer sous surveillance que les seules personnes suspectées d'activités criminelles ? Non seulement cela limiterait considérablement cette forme de presomption de suspicion, et respecterait la presomption d'innoncence qui, normalement, constitue l'un des fondements de ce qu'on qualifie de démocratie, mais la procédure existe, elle est même en pleine expansion. Son existence, qui n'avait jamais jusque là été publiquement révélée (Google n'en trouve aucune occurence en français), vient d'être révélée dans un rapport de la Commission européenne. La France, championne d'Europe de la surveillance des télécommunications «Quick freeze plus», la nouvelle vague des écoutes.

Données personnelles sur Internet : réseaux sociaux, moteurs de recherche... La confiance dans un réseau n'est pas liée à la durée de fréquentation. Certains internautes hésitent de plus en plus à divulguer des informations personnelles sur les sites collaboratifs, préoccupés par la question de la vie privée. Cela, même s'ils possèdent un compte depuis longtemps. La méfiance des usagers envers les réseaux sociaux, en augmentation ? Oui, si l'on en croit une étude menée par l'université de Pace à New York. Selon Andrew Boyd, l'auteur de la recherche, la durée d'utilisation d'un site collaboratif n'est pas proportionnelle à la confiance que l'internaute place en ce dernier. Des internautes méfiants D’une part, les préoccupations des enquêtés quant aux informations sur la vie privée dans les médias sociaux augmentent dans le temps et leur méfiance envers ces sites également.

Données quantitatives et qualitatives. La vie privée, un problème de vieux cons. MaJ : au vu de son succès, cet article est devenu un livre, au titre éponyme, La vie privée, un problème de « vieux cons » ? , qui peut être commandé sur Amazon, la Fnac, l’AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies… Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ? C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type « web 2.0« . « Au début, les gens avaient très peu d’inhibitions, et adoptaient des pratiques très risquées.

Nous en sommes un peu à ce stade, en matière de partage de données. Avec le temps, les gens ont appris que ce n’était pas sans danger. » L’argument est un peu court.