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Don d'organes

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Greffe de rein : pourquoi les malades ont besoin de donneurs vivants. Les Français n'ont pas peur du don d'organes du vivant, ils ne connaissent pas cette forme de greffe. « De nombreux Français restent encore persuadés que seul le prélèvement d'un rein sur une personne décédé est possible », confie Yvanie Caillé, directrice générale de Renaloo, une association de patients et de proches concernés par les maladies des reins.

Greffe de rein : pourquoi les malades ont besoin de donneurs vivants

Alors, à l'occasion de la « Journée mondiale du don d’organes et de la greffe » qui se déroule ce jeudi, l'Agence de biomédecine et les associations de patients se mobilisent pour rappeler notamment que le don de rein à partir d'un donneur vivant doit devenir une solution envisagée au même titre que la greffe à partir de donneur décédé. Dans le cadre du plan greffe 2012-2016, l'Agence a lancé le 12 octobre 2013, une campagne d’information grand public baptisée « un don en moi, pour la greffe rénale à partir de donneur vivant », en collaboration avec les professionnels de santé et les associations. Ce sujet vous intéresse ? "Donner/Recevoir" : le don d'organes en questions.

Quatre récits de vie composent l'ossature de ce documentaire, dédié au don d'organes.

"Donner/Recevoir" : le don d'organes en questions

A travers eux, c'est tout un faisceau de problématiques autour de la greffe qui est abordé – éthiques, humaines, sociales. De formation scientifique, les réalisateurs Michèle et Bernard Dal Molin, ont consigné ces différents témoignages dans un film pudique où leur bienveillance et leur empathie accompagnent ceux qui ont accepté de raconter leur lutte pour la vie. Il y a cette fratrie qui s'est mobilisée pour offrir un rein à leur sœur mourante. Cette dernière raconte comment le choix du donneur fut une étape complexe.

Elle n'arrivait pas à choisir entre ses deux sœurs, sans raviver des tensions liées familiales ? La philosophe Alice Casagrande, dont les interventions sont tout à fait passionnantes (et même trop rares dans le film), explique qu'accepter un don, c'est être modeste par rapport à son incomplétude. Sandrine Marques. Un demi-siècle de greffe rénale. Avant, au tout début de la grande aventure de la greffe rénale, il y a tout juste 50 ans, on n’acceptait pas - comme candidats à la transplantation - les patients de plus de 50 ans.

Un demi-siècle de greffe rénale

Il a fallu attendre les années 80-90 pour que cela change. Avant, les donneurs restaient hospitalisés une dizaine de jours, c’était un minimum. Et les receveurs, au moins six semaines. Avant, il y avait presque systématiquement des complications, principalement infectieuses. Avant, 85 % des patients manifestaient un certain degré de rejet. Toujours avant, on ne disposait pas de la compatibilité tissulaire; seule celle des groupes sanguins était accessible. C’était un autre temps. Aujourd’hui, lorsqu’il conte ce récit, le Pr Alexandre semble osciller entre nostalgie de cette époque et admiration face aux progrès accomplis depuis lors.

Un demi-siècle plus tard, les Cliniques Saint-Luc célèbrent leurs quelque 4000 greffes rénales. Un long parcours pour le receveur ainsi que pour le généreux donneur. Remplacer les pièces manquantes du corps. > Laurent Lantieri sera au Forum «Le corps, quel engin !»

Remplacer les pièces manquantes du corps

Organisé par Libération à Montpellier les 8 et 9 novembre. Plus d’informations ici. Jusqu’au Moyen Age, la chirurgie n’est pas considérée comme de la médecine. Les barbiers chirurgiens ne sont bons qu’à se retrouver sur les champs de bataille pour amputer les blessés. Les choses changent à la Renaissance. Les Britanniques découvrent même à la fin du XIXe siècle une technique indienne ancestrale consistant à prélever un lambeau de peau du front pour reconstruire un nez amputé, mutilation courante infligée par de cruels maharajas.

Fondation Greffe de Vie. FRANCE ADOT. Don d’organes - Agence de la biomédecine.