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Oral de l'étude

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Valeur ajoutée : quelle répartition ? Comment se répartit la valeur ajoutée créée par les entreprises en temps de crise ?

Valeur ajoutée : quelle répartition ?

A 77 % pour les salaires et cotisations sociales, à 5 % pour les taxes et impôts liés à l'exploitation (donc hors impôts sur les sociétés), et à 10 % pour financer leurs investissements. Reste 8 %, qui constituent le bénéfice à partager, selon l'étude menée par ATH, une association technique de cabinets d'audit et de conseil, réalisée sur les comptes 2011 d'un panel de 500 PME [1]. Ces bénéfices, quand ils existent, vont en moyenne à 16 % dans la poche des salariés, à 22 % dans celle de l'Etat (impôt sur les sociétés), 30 % dans celle des actionnaires et 32 % dans l'autofinancement de l'entreprise.

La quote-part restant à l'entreprise est-elle suffisante pour financer ses investissements en R&D et à l'export ? , s'interroge ATH, qui plaide pour une baisse des cotisations sociales pour redonner de l'oxygène aux entreprises. Alternatives Economiques n° 321 - février 2013 Commenter cet article. Capture3. Le débat sur le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail est relancé. Nicolas Sarkozy a souhaité, jeudi 5 février, que les partenaires sociaux abordent le sujet "essentiel" du partage des profits.

Le débat sur le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail est relancé

"Le compte n'y est pas" pour les salariés, a estimé le chef de l'Etat, qui a dénoncé "le siphonnage des profits par les actionnaires". "Comment on arbitre entre le souhait légitime des actionnaires de gagner de l'argent avec les entreprises et la demande des salariés d'être associés aux bénéfices des entreprises dont ils ont contribué à créer la richesse ? " s'est-il interrogé. "Cela fait bien longtemps que je pense que la règle des trois tiers est une bonne règle, a expliqué M. Sarkozy. Le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail est au coeur de polémiques récurrentes en France. La part des salaires a atteint son point culminant en 1981 (à 67,5 %), avant de se réduire de dix points dans les années 1980. Les économistes estiment qu'il n'y a pas, en matière de répartition de la valeur ajoutée, d'exception française.

La répartition de la valeur ajoutée, Soutien scolaire, Cours SES, Maxicours. Le partage de la valeur ajoutée. La question du partage de la valeur ajoutée entre revenus du travail et revenus du capital est abordée dans de nombreuses analyses et débats concernant la croissance ou les inégalités.

Le partage de la valeur ajoutée

Mais la littérature économique ne fournit que peu d'indications sur le partage qui pourrait être « optimal », par exemple pour dynamiser la croissance. Le diagnostic sur l'orientation du partage de la valeur ajoutée dépend de l'indicateur retenu. Depuis les années 1990, dans le périmètre des sociétés non financières, ce partage fluctue en France autour d'un niveau qui paraît stabilisé alors que la part des salaires diminue dans certains pays, comme l'Allemagne, ou augmente dans d'autres, comme l'Italie. Parallèlement à ces évolutions divergentes, la part des revenus salariaux les plus élevés a partout nettement augmenté.

Cela signifie que la grande majorité des salariés n'a pas complètement bénéficié des fruits de la croissance. Page 1 à 2 Pages de début Page 7 à 34 I. Page 35 à 54 II. Page 55 à 70 III. IV. Le partage de la valeur ajoutée. Le partage global de la valeur ajoutée entre salaires et profit. Un partage globalement stable Mis à part les impôts sur la production (la taxe foncière, le versement transport…), la valeur ajoutée est répartie notamment entre rémunération du travail : les salaires, et rémunération du capital : le profit.

Le partage global de la valeur ajoutée entre salaires et profit

Le rapport Cotis souligne la grande stabilité de ce partage depuis une vingtaine d’années. Mais cette stabilité d’ensemble cache des évolutions importantes. Salaire net et cotisations sociales Les « salaires » sont constitués de deux parties : ce que perçoivent effectivement les salariés, ce qu’on appelle le salaire net et les cotisations sociales (patronales et salariales) qui servent à financer les pensions de retraites, les allocations chômage, la couverture santé… (le rapport Cotis appelle « masse salariale totale » les salaires « superbruts » par opposition avec les salaires bruts qui n’incluent que les cotisations salariales et non les cotisations patronales). Salaire net par tête et revenu salarial Les inégalités de rémunérations salariales. LeWebPédagogiqueLeWebPédagogique. « Le partage de la valeur ajoutée » fait partie du chapitre Travail et emploi au programme de Terminale ES.

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Jean-Loïc Guieze, économiste Risque-Pays de l’Europe de l’Est, définit cette notion dans cette vidéo, que vous pouvez publier librement sur votre blog. Les liens recommandés Le programme officiel de Terminale ES Le téléchargement En mp3.