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Brexit

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« Si vous n’en pouvez plus de la saga du Brexit, mauvaise nouvelle : cela va encore durer des années » Chronique.

« Si vous n’en pouvez plus de la saga du Brexit, mauvaise nouvelle : cela va encore durer des années »

A cette vitesse, Godot va finir par arriver avant le Brexit. Trois ans et quatre mois après le référendum, avec trois dates butoirs repoussées, la sortie de l’Union européenne (UE) du Royaume-Uni n’est toujours pas actée. La faute en incombe avant tout à un Parlement britannique divisé à l’extrême et incapable de compromis – les Européens, de leur côté, ont déjà accepté deux formes de l’accord. Lire aussi L’Europe accepte un report du Brexit au plus tard au 31 janvier 2020 Mais si vous n’en pouvez plus de cette saga, mauvaise nouvelle : cela va encore durer des années. L’accord de retrait ne signe en effet que le divorce. Ce genre d’exercice prend normalement des années. Le Brexit en schéma : un report, un premier vote positif et encore beaucoup d’inconnues En détail : L’Europe accepte un report du Brexit au plus tard au 31 janvier 2020.

« Nous devons ravaler notre fierté et réfléchir » : le mea culpa d’un éditorialiste pro-Brexit. La saga du Brexit, saison 3 : le chaos. A partir de maintenant, l’histoire va balancer entre Shakespeare, les Monty Python et la série américaine House of Cards. Un tumulte effarant et tragique. Des scènes de comédie grotesques. Beaucoup de cynisme et d’illusions perdues. Plongeons d’abord du côté britannique, où le résultat du référendum a saisi toute la population.

Le premier ministre, David Cameron, jette l’éponge, la livre sterling dévisse. La logique voudrait pourtant qu’il succède à Cameron au 10 Downing Street. Le 30 juin, il se décide tout de même à parler aux électeurs. Le nationaliste Nigel Farage (UKIP) affiche davantage sa satisfaction de vainqueur. La saga du Brexit, saison 2 : le divorce. La foule s’est massée devant une jolie maison, dans le quartier bobo d’Islington, dans le nord de Londres. Perchés sur des escabeaux, les reporters brandissent leurs caméras. Au premier rang, s’alignent les journalistes vedettes des trois principales chaînes de télévision nationales. Ce dimanche 21 février 2016, tous les médias du pays paraissent concentrés sur cette élégante porte noire. La saga du Brexit, saison 1 : la brouille. David Cameron s’est allongé à même le sol, en bras de chemise, la cravate légèrement dénouée. Ce 19 février 2016, le premier ministre britannique négocie depuis vingt-six heures avec ses partenaires européens à Bruxelles, et il a profité d’une pause pour s’étendre sur la moquette du salon de sa délégation.

Un mal de dos persistant ne l’a pas lâché, mais il doit absolument tenir bon et arracher pour son pays de nouvelles exceptions aux règles européennes. Sinon, menace-t-il depuis des mois, il fera campagne pour sortir de l’Union européenne (UE). « Brexit ». Ce mot est encore si peu familier à l’extérieur du Royaume-Uni que Le Monde le pare de guillemets et d’une traduction : « British exit, ou sortie de l’UE. » Mais, de l’autre côté de la Manche, l’idée plane pratiquement depuis 1973, date de l’entrée du pays dans la Communauté européenne, cette entité que les électeurs du conservateur (tory) David Cameron associent souvent à une « oppression étrangère ». Brexit. 29 mars 2017 : le jour où le Royaume-Uni dit adieu à l'Europe. Theresa May a signé la lettre officielle qui sera remise ce mercredi à Bruxelles, officialisant la procédure de divorce avec l'UE et donnant le coup d'envoi de deux ans de bras de fer.

29 mars 2017 : le jour où le Royaume-Uni dit adieu à l'Europe

De notre correspondant à Londres C'est parti! Ce mercredi, à la mi-journée, l'ambassadeur britannique à Bruxelles, Tim Barrow, doit remettre au président du Conseil européen, Donald Tusk, la lettre signifiant l'intention de son pays de quitter l'Union, via le processus prévu par l'article 50 des traités européens. Au même moment, à Londres, la première ministre, Theresa May, annoncera aux députés que la procédure est lancée. Pour les plus fervents zélateurs du Brexit, il était grand temps, après ces neuf mois de «drôle de guerre» qui ont suivi le référendum lors duquel 51,9 % des Britanniques ont voté pour quitter l'Union. . ● Négociations avec Bruxelles La balle est désormais dans les mains de Bruxelles, qui doit répondre à la requête de Londres pour fixer le tempo et les modalités des négociations.

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