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Mayotte

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Mayotte :: Santé et sécurité. Santé Sur le plan sanitaire, Mayotte est plutôt bien développée. Pas de souci à se faire. Vous êtes en France, ne l’oubliez pas ! Vaccins Aucun vaccin particulier n'est exigé à Mayotte. Eau L'eau est potable et saine sur l'ensemble de l'île. Paludisme Le paludisme est présent dans l’île, classifiée en zone 3.

Chikungunya Transmise elle aussi par les moustiques (le moustique Aedes albopictus, pattes et corps rayés noir et blanc), cette maladie infectieuse tropicale a frappé la région entre 2004 et 2006. Soleil Protégez-vous ! Dangers et enquiquinements Depuis les conflits sociaux de 2011 dus au coût de la vie, qui ont donné lieu à des affrontements parfois violents, la situation politique et sociale s'est stabilisée. Quelques remarques - Domicile : les vols et cambriolages à répétition font fleurir grilles et alarmes un peu partout dans les habitations. La santé à Mayotte. La révolte des « mabawas » à Mayotte, par Philippe Leymarie. « Mabawas » : c’est ainsi qu’on appelle, à Mayotte, les ailes de poulet. Elles font partie des produits de première nécessité (avec la farine, le riz, le sucre, le lait, les tomates, le gaz et le sable…).

Et elles sont devenues le symbole du vigoureux mouvement social contre la vie chère déclenché il y a une dizaine de jours, dans cette île de l’archipel des Comores, au sud-ouest de l’océan Indien, devenue le 31 mars dernier le cent unième département français d’outre-mer. Grève quasi générale depuis le 27 septembre, avec, presque tous les jours, des manifestations, des barrages, et parfois même le blocage de l’accès à l’aéroport, sous le slogan « Mabawas nachouké !

» (ailes de poulet moins chères !). « Débordements inacceptables », lance la ministre de l’outre-mer, Mme Marie-Luce Penchard, qui invoque « la sécurité des personnes », ajoutant, sur un ton alarmiste : « Personne ne peut souhaiter une issue dramatique à ce conflit ». A Mayotte, départementalisation à la pelleteuse, par Rémi Carayol.

Nichée au sommet d’une falaise, une somptueuse maison domine la baie de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Sur la barge qui relie Grande Terre à Petite Terre, les deux îles habitées du tout nouveau département français, un homme désigne la villa à son voisin : « Tu as vu cette baraque ? C’est celle de l’une des plus grandes fortunes du coin. » La propriétaire de la demeure se nomme Ida Nel. Elle est venue d’Afrique du Sud dans les années 1980, lorsque le secteur privé était embryonnaire. La grande distribution, l’automobile et l’immobilier ont fait sa richesse. Alors que Mayotte est officiellement devenue le 101e département français le 31 mars 2011, la colère gronde. « Nous, les gens d’ici, on nous chasse de nos terres.

En effet, la marche vers la départementalisation s’est accompagnée d’une mise en conformité progressive du droit local avec les normes métropolitaines. Taille de l’article complet : 1 158 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement. Les Mahorais en colère manifestent contre la vie chère.