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Géopolitique Syrie

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Syrie. Résolution sur la Syrie : Paris, Washington et Londres mettent la pression. La Syrie devra faire face à des "conséquences sérieuses" si la résolution du Conseil de Sécurité de l'Onu qui doit être adoptée n'est pas appliquée, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. "Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, nous voulons obtenir du Conseil de Sécurité des Nations unies dans les jours prochains une résolution forte", a dit le ministre lors d'une conférence de presse au côté de ses homologues américain et britannique.

"Une résolution qui prévoira bien sûr des conséquences sérieuses si elle n'était pas appliquée", a-t-il souligné, alors que Russes et Américains sont parvenus à un accord samedi sur le désarmement chimique de la Syrie. "La pression est sur eux (le régime de Damas) pour qu'ils appliquent intégralement cet accord. Le monde doit être prêt à en tirer les conséquences s'ils ne le font pas", a renchéri William Hague. "Ligne de fermeté"

Jean-Pierre Filiu: Faut-il armer les rebelles syriens? "La Syrie est en train de se désintégrer sous nos yeux". Tels sont les propos tenus, le 29 janvier 2013, par Lakhdar Brahimi, le représentant spécial des Nations Unies pour la Syrie, devant les membres du Conseil de sécurité. Ce diplomate chevronné, qui a dû affronter bien des situations extrêmes, de l'Afghanistan à Haïti, met solennellement en garde contre une "horreur sans précédent".

L'Onu vient effectivement de réviser à la hausse le bilan de près de deux ans de crise syrienne, qui est passé d'un trait de plume de 40.000... à 60.000 morts. Un Syrien sur cinq est déplacé à l'intérieur de son propre pays. La barbarie du régime Assad, encouragée par le soutien inconditionnel de la Russie et de l'Iran, est la cause principale de cette catastrophe. La dictature Assad n'a plus d'autres rapports avec la population de Syrie que le bombardement, par les airs ou par l'artillerie. Aujourd'hui, l'alternative en Syrie est aussi sinistre que simple. Suivre Le HuffPost Québec. Geopolitique. Après le raid israélien, la Syrie se plaint auprès de l'ONU et parle de représailles. Du 11 septembre à la Syrie : Pourquoi, malgré les preuves, les gens refusent-ils de voir la vérité ? Assimilation des Chocs Pour comprendre il faut considérer les faits - ceux pour lesquels les populations ferment les yeux - comme des chocs.

A l'image du deuil, l'assimilation d'un choc se fait systématiquement suivant le même schéma de phases : Phase 1 : Le choc, la sidération. Phase 2 : Le déni, le refus. Phase 3 : La colère, la révolte. Phase 4 : La tristesse, l'abattement, la dépression. Phase 5 : La résignation, l'abandon, le renoncement. Phase 6 : L'acception fataliste. Phase 7 : La résilience, la reconstruction. Ce schéma de phases est issu de l'étude et de l'analyse du deuil mais s'applique en réalité à tout choc. Phase 1 : Vous-vous en apercevez. > Le choc, la sidération. Phase 2 : Vous refusez d'y croire : "Non ! Phase 3 : Vous-vous énerver : "Et merde ! " Phase 4 : Vous-vous sentez seul au monde et entamez une légère déprime. > La tristesse, l'abattement.

Phase 5 : Vous réalisez que peu importe votre état émotionnel, rien n'y change. > La résignation, le renoncement, l'abandon. Conclusion. Questions Critiques - géopolitique. 22 sites sur 23 vérifiés en Syrie. L’escalade militaire en Syrie : un enjeu régional et international. En pleine intervention française au Mali, l’attention de la communauté internationale s’est quelque peu détournée de la Syrie. Pourtant, deux ans après le début des soulèvements révolutionnaires, la situation humanitaire devient véritablement catastrophique. À cet égard, il est bon de rappeler quelques chiffres : plus de 60 000 morts, 1 200 000 déplacés, 700 000 réfugiés dans les pays voisins et dorénavant plus de 5000 [1] morts par mois. La perception occidentale de la situation syrienne demeure figée. Habituellement si prompt à dénoncer les crimes humanitaires, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), malgré l’activisme de l’envoyé spécial Brahimi, porte une lourde responsabilité dans l’escalade des violences.

Face à cette inaction, les derniers évènements du mois de janvier sont symptomatiques d’une double problématique : la paix est-elle possible par la force et y a-t-il une paix sans justice ? Les armes chimiques et la ligne rouge : le risque d’intervention. L'ONU a reçu la demande syrienne d'adhésion à la convention sur les armes chimiques. Syrie : l'indignation ne suffit pas.

Non aux frappes symboliques et de bonne conscience. Oui aux frappes utiles en Syrie. Les Syriens subissent depuis plus de deux ans et demi une répression extrêmement sanglante. Ils ont vu le régime en place à Damas utiliser contre les citoyens et les citoyennes aspirant à la liberté et à la dignité la totalité de son arsenal militaire et de ses moyens de défense, y compris des matériels et des produits internationalement prohibés.

Ils se gaussent en public et en privé, en Syrie et à l'étranger, des débats, des états d'âme et de la procrastination dans lesquels se complaisent diplomates, politiques et militaires occidentaux, échaudés par l'évolution des "Printemps arabes", indifférents au sort des Syriens ou peu soucieux d'intervenir en Syrie. La temporisation internationale(Ali Farzat) Bachar al-Assad et les armes chimiques(Ali Farzat) Comme tout Etat, la Syrie a le droit - elle ne peut d'ailleurs faire autrement - d'entretenir des relations avec ses voisins. "Répression en Syrie"(Ali Farzat) Seule une frappe cumulant ces différents éléments sera utile.

Une intervention en Syrie est-elle justifiée ? La guerre en Syrie, comme on la comprend en Russie. A l’heure où le chef de la diplomatie syrienne Walid Moallem s’est rendu une nouvelle fois à Moscou pour tenter tout à la fois de trouver une issue à la crise, d’arrêter une date pour des négociations séparées avec l’opposition syrienne et de discuter de la sécurité des citoyens et des missions russes en Syrie, chacun pourrait s’interroger sur la position russe quant au conflit syrien. Pour les Russes, le régime de Bachar al-Assad ne peut pas s’effondrer. La Russie, qui est un des derniers soutiens du régime syrien auquel elle livre des armes, s’oppose à toute ingérence dans le conflit, qui a fait, selon l’ONU, près de 70 000 morts depuis bientôt de deux ans !

Seule grande puissance à entretenir des relations étroites avec Damas, la Russie a jusqu’ici bloqué, avec la Chine, tous les projets de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant le président Bachar Al-Assad. Le Kremlin fustige « l’obsession de l’opposition » à renverser Bachar Al Assad La Syrie et désinformation ? Intervention en Syrie : le tour du monde des divisions. Quelles options militaires en Syrie?

Également publié sur le blog La voix de l'épée L'emploi de la force armée n'est jamais une fin en soi mais toujours le moyen d'atteindre un objectif politique. La probabilité de succès d'une intervention militaire à l'étranger dépend donc en premier lieu de la clarté et la faisabilité de cet objectif et en second lieu des moyens et modes d'action qui sont consacrés à son atteinte. Protéger et punir La première question à se poser dans le cadre de la probable intervention militaire occidentale qui semble se dessiner en Syrie est donc bien celle de l'objectif à atteindre.

Dans l'immédiat celui-ci paraît humanitaire: punir un massacre de masse et protéger la population civile d'autres attaques, non pas illégales, car toutes les attaques contre des civils le sont, mais spectaculaires. On peut aussi envisager de frapper d'autres cibles militaires clairement identifiées. Cette campagne de raids, pour peu qu'elle reste limitée, peut déboucher sur un point d'équilibre. Chasser.

Actions réalisés en Syrie

Syrie, cartographie d'une guerre : représenter l'espace des conflits. Réaliser des cartes d'une guerre actuelle, au cours de laquelle les "lignes de front" entre les adversaires sont particulièrement mouvantes, pose tout d'abord la question de l'accessibilité et de la fiabilité des données. Mais aussi (et surtout) celle des choix cartographiques. Une carte thématique n'est pas neutre (à ce propos, voir le billet "La carte-discours. Quelques éléments de réflexion"), elle est une représentation de l'espace (et non une présentation).

Les choix du cartographe et/ou de son commanditaire construisent une représentation de l'espace, mais n'en rendent qu'une partie, celle qui correspond à leur démonstration. De plus, le lecteur de la carte possède ses propres filtres de représentation : il perçoit et interprète la carte. Cartographier des acteurs en guerre : la question des sources et des cartes déjà existantes Dans un premier temps, se pose la question des sources, de leur disponibilité et de leur objectivité.

Ces cartes sont à la fois le produit : L?escalade militaire en Syrie : un enjeu r?gional et international. | G?opolitique du Proche-Orient. Jean-Baptiste Beauchard. En pleine intervention française au Mali, l’attention de la communauté internationale s’est quelque peu détournée de la Syrie. Pourtant, deux ans après le début des soulèvements révolutionnaires, la situation humanitaire devient véritablement catastrophique. À cet égard, il est bon de rappeler quelques chiffres : plus de 60 000 morts, 1 200 000 déplacés, 700 000 réfugiés dans les pays voisins et dorénavant plus de 5000[1] morts par mois.

La perception occidentale de la situation syrienne demeure figée. Habituellement si prompt à dénoncer les crimes humanitaires, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), malgré l’activisme de l’envoyé spécial Brahimi, porte une lourde responsabilité dans l’escalade des violences. Son attentisme, la répression massive du régime ainsi que la présence de combattants étrangers en Syrie, ont transformé les soulèvements en une guerre civile dont les conséquences seront désastreuses. Les armes chimiques et la ligne rouge : le risque d’intervention.