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Mémoires

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"Il y en a même qui viennent déféquer dessus" : sur l'île d'Yeu, "l'encombrante" tombe du maréchal Pétain. La sépulture de l'ancien militaire est de loin la plus visitée du cimetière communal, mais c'est rarement pour y déposer des fleurs.

"Il y en a même qui viennent déféquer dessus" : sur l'île d'Yeu, "l'encombrante" tombe du maréchal Pétain

Les jours de commémorations, comme le 8-Mai, sont souvent des moments propices aux dégradations en tous genres. Reportage. Alain Soral condamné à un an de prison ferme pour négationnisme. Morning Glory : le SAV des LREM après la polémique Pétain. Zoom – Excès de selfies : Auschwitz réclame une "décence numérique" à ses visiteurs. » [L’enseignement de l’ignorance] Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? Billet en hommage aux livres de Jean-Claude Michéa (son fameux L’enseignement de l’ignorance (ou ici)) et de Jean-Paul Brighelli (La fabrique du crétin), que nous ressortons…There are an english version and an russian version of the graphics here.

Voici une très intéressante étude de l’Ifop (Institut français d’opinion publique), qui est le plus ancien du pays, créé en 1938. Il a donc réalisé des sondages forts intéressants dans la période 1938-1945 dont, hélas, beaucoup ont été détruits par son fondateur Jean Stoetzel lors de l’occupation. On apprend ainsi deux choses intéressantes. Les accords de Munich. Les bourreaux d'Oradour disparaissent largement impunis. Oradour-sur-Glane en 2004 (Dennis Nilsson) Heinz Barth, « l’assassin d’Oradour-sur-Glane », est décédé le 6 août à l’âge de 86 ans, en Allemagne.

Les bourreaux d'Oradour disparaissent largement impunis

Responsable du massacre de 642 villageois -hommes, femmes et enfants- il avait été condamné à mort par contumace par le tribunal de Bordeaux en 1953. Le bourreau est mort, libre, dans sa ville natale près de Berlin. Le 10 juin 1944, Heinz Barth, chef de section de la 3e compagnie du 1er bataillon du régiment blindé « Der Führer » est en position dans le Massif Central.

Le débarquement vient d’avoir lieu. Oradour-sur-Glane : l’Alsace et le Limousin se déchirent encore. Les « Malgré-nous » n’auront jamais fini de se voir innocentés.

Oradour-sur-Glane : l’Alsace et le Limousin se déchirent encore

Le procès en appel d’un survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane a ravivé le conflit entre l’Alsace et le Limousin, deux régions très marquées, chacune à leur façon, par la Seconde Guerre mondiale. La cour d’appel de Colmar a condamné vendredi Robert Hébras, 87 ans, à un euro symbolique de dommages et intérêts et 10 000 euros de frais de justice pour avoir mis en doute le caractère forcé de l’enrôlement d’Alsaciens dans les Waffen SS.

Ce 10 juin 1944, Robert Hébras n’a pas 20 ans lorsque les hommes de la division blindée SS Das Reich pénètrent, après l’avoir encerclé, dans ce bourg de Haute-Vienne pour massacrer sa population. Parmi les 642 victimes, il y a la mère et deux sœurs de Robert Hébras. Lui n’a survécu que parce qu’il s’est caché sous le tas de cadavres et a réussi à s’enfuir lorsque la grange commençait à flamber. Le procès de Bordeaux et ses conséquences. Par Mireille Biret Publié le 1er octobre 2010 L’incompréhension atteint son paroxysme en 1953 quand le tribunal militaire de Bordeaux, jugeant le massacre des 642 habitants d’Oradour-sur-Glane, a condamné à la prison et aux travaux forcés treize Malgré-Nous alsaciens incorporés dans l’unité SS responsable du massacre.

Le procès de Bordeaux et ses conséquences

Pologne : le vote d’une loi mémorielle sur la Shoah suscite incompréhension et inquiétude. La presse israélienne et américaine déplore que le vote de ce texte polémique coïncide avec le 73e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.

Pologne : le vote d’une loi mémorielle sur la Shoah suscite incompréhension et inquiétude

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Bouvier Après les députés, les sénateurs polonais ont voté, dans la nuit de mercredi 31 janvier à jeudi 1er février, une loi sur la Shoah destinée à défendre l’image du pays. Pour entrer en vigueur, la loi doit encore être signée par le président polonais, Andrzej Duda.

Cette loi rend passible de peines allant jusqu’à trois ans de prison le fait de dire ou de laisser entendre que la Pologne porte une part de responsabilité dans les crimes contre l’humanité commis par l’Allemagne nazie. L’un des objectifs de ce texte, porté par le parti Droit et Justice (PiS), est d’empêcher l’usage de l’expression « camp de la mort polonais », un raccourci qui exaspère le pays. Il y a 20 ans s'ouvrait le procès de Maurice Papon.