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Biographies IIIème République

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Léon Gambetta. Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme d’État français.

Léon Gambetta

Biographie[modifier | modifier le code] Origines et formation[modifier | modifier le code] Joseph Gambetta, le père de Léon. Léon Gambetta (1838 - 1882) - Le « commis-voyageur de la République » - Herodote.net. Léon Gambetta naît le 2 avril 1838 à Cahors au foyer d'un père génois et d'une mère gasconne qui tiennent une épicerie : Le Bazar génois !

Léon Gambetta (1838 - 1882) - Le « commis-voyageur de la République » - Herodote.net

À 17 ans, il quitte sa ville natale pour étudier le droit à Paris où il devient avocat et s'attire la célébrité en 1868 par un réquisitoire contre le régime impérial lors du procès Delescluze. Élu député de Belleville au Corps Législatif l'année suivante, il fait proclamer la République à l'Hôtel de Ville de Paris le 4 septembre 1870, après la défaite de Sedan. Devenu ministre de l'Intérieur du gouvernement de la Défense nationale, il se voit confier la mission de quitter Paris en ballon en vue d'organiser la reprise des combats. S'octroyant à Bordeaux le portefeuille de la Guerre, Léon Gambetta tente de regrouper une armée en vue de relancer la lutte contre l'envahisseur.

Il rassemble en un temps record 600 000 hommes et les équipe de 1 400 canons. Léon Gambetta. Archives - Léon Gambetta - Portail du Gouvernement - site du Premier ministre. Susan Foley & Charles Sowerwine, A Political Romance: Léon Gambetta, Léonie Léon, and the Making of the French Republic. 1872-1882. 1Le 14 novembre 1868, dans un des procès les plus remarqués du Second Empire, le jeune avocat Léon Gambetta prononce une plaidoirie « sensationnelle » contre le régime.

Susan Foley & Charles Sowerwine, A Political Romance: Léon Gambetta, Léonie Léon, and the Making of the French Republic. 1872-1882

Dans l’auditoire, une jeune femme du demi-monde, Léonie Léon, est tellement impressionnée qu’elle se lance à sa poursuite, sans succès d’ailleurs. Gambetta – bientôt célèbre pour son rôle pendant le siège de Paris, élu député de Belleville en juin 1871, futur président du Conseil – n’accorde un rendez-vous à son admiratrice que le 27 avril 1872. Mais à partir de ce moment, leurs destins sont liés jusqu’à la mort prématurée de l’homme politique. 2Cette « romance politique », quasiment inconnue du public, est remarquable : le livre qu’y ont consacré Susan Foley et Charles Sowerwine l’est aussi. Si les hommes d’État français de l’époque avaient souvent des liaisons extra-maritales, leurs maîtresses nous sont peu connues et semblent ne pas trop s’intéresser à la vie politique. Républicains modérés. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Républicains modérés

De l'origine du mot « modéré »[modifier | modifier le code] Le mot « modéré », certainement apparu au tout début de la IIIe République, vient de l'expression « républicains modérés », par contraste avec l'autre tendance républicaine : les « républicains radicaux », qui sont plus catégoriques dans la lutte anticléricale et plus avancés sur le plan social. Les modérés représenteraient plutôt la moyenne bourgeoisie libérale et les radicaux, la petite bourgeoisie. Courte biographie de Jean Jaurès. Hommage à Jean Jaurès - Histoire - 1914-1918. Jaurès député : un humaniste au service du peuple Né à Castres le 3 septembre 1859, Jean Jaurès est l’un des plus grands tribuns de l'histoire parlementaire.

Hommage à Jean Jaurès - Histoire - 1914-1918

Normalien, professeur agrégé de philosophie, il est élu député de Carmaux (Tarn) en 1885 – il a alors 26 ans, puis en 1893 et de 1902 jusqu’à sa mort. D'abord républicain modéré, Jean Jaurès évolue vers le socialisme en soutenant la grève des mineurs de Carmaux. Mais ce lecteur de Marx, refusant d'admettre la lutte des classes comme unique moteur de l'Histoire, inscrit le socialisme démocratique dans la continuité de la Révolution française et de l'idéal républicain.

Dans cette perspective, il s'efforce d'unifier les différentes tendances du mouvement ouvrier français en fondant le journal L'Humanité en 1904 et en participant à la création du Parti socialiste SFIO l'année suivante. Jean Jaurès. Homme politique français (Castres 1859-Paris 1914). 1.

Jean Jaurès

Vers une carrière universitaire Le père de Jean Jaurès avait pour cousins germains deux amiraux et professait des opinions légitimistes. Commerçant, il avait fait de mauvaises affaires et s'était finalement installé à quelques kilomètres de Castres, à la Fédial, où il cultivait quelques hectares.Jean Jaurès sera beaucoup plus influencé par sa mère que par son père, qui mourra en 1882.

Il songe au concours des Postes, quand il est remarqué par l'inspecteur général Félix Deltour, qui intervient pour qu'il puisse préparer le concours d'entrée à l'École normale supérieure (ENS), tout en étant interne à Sainte-Barbe (Paris). Jean Jaurès (1859 - 1914) - Le tribun socialiste - Herodote.net. Jean Jaurès est l'un des personnages les mieux représentés dans le plan des villes françaises.

Mort assassiné à 54 ans, à la veille de la Grande Guerre, il a dominé la vie politique française à la « Belle Époque »... bien que n'ayant pas été une seule fois ministre ! Chef socialiste estimé de tous, y compris de ses adversaires, il doit son aura à son intégrité morale, à sa verve journalistique et plus que tout à son talent oratoire, à la tribune de la Chambre des députés comme sur les estrades populaires. Le philosophe en action Né dans une famille bourgeoise de Castres (Tarn), ce professeur de philosophie est un homme de très grande culture et surtout un tribun hors pair.

Après de timides débuts dans la politique, à Toulouse, il est appelé au secours des mineurs de Carmaux, lesquels se sont mis en grève en 1892 pour défendre l'un des leurs, licencié après avoir été élu maire de la ville. Jean Jaurès. Jean Jaurès, né le 3 septembre 1859 à Castres dans le Tarn et mort le 31 juillet 1914 à Paris, est un homme politique français.

Jean Jaurès

Jean Jaurès est professeur de philosophie au lycée d' Albi (Tarn) puis à l'université de Toulouse. Il devient député républicain de centre-gauche lors des élections législatives de 1885, sous la IIIe République. Il est battu aux élections législatives de 1889. Il est définitivement convaincu au socialisme lors de la grande grève de Carmaux en 1892. Elle commence suite au licenciement par la compagnie minière de Carmaux d'un syndicaliste, Jean-Baptiste Calvignac, qui avait été élu maire de la ville et auquel la compagnie reproche d'être trop souvent absent car il assure ses fonctions municipales. Comme parlementaire, il lutte pour l'enseignement laïque, pour des lois améliorant la condition ouvrière et est violemment anti-colonialiste et profondément pacifiste.