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Exposé francais

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Enterrement de la II<sup>e</sup>&nbsp;République. Contexte historique Singulier destin que celui de cet enterrement de campagne !

Enterrement de la II<sup>e</sup>&nbsp;République

Symbole de l’ordure moderne pour les contemporains, chef-d’œuvre révéré aujourd’hui, brûlot socialiste pour les uns, manifeste réaliste pour les autres, allégorie politique pour les historiens, Un enterrement à Ornans a déchaîné les passions et suscité de nombreux commentaires. Malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé au Salon de 1851, sa vulgarité et sa laideur ont fortement déplu aux publics dijonnais et parisien de l’époque.

Dupays, un critique, dénonça par exemple « un amour du laid endimanché ». Gustave Courbet, de son côté, professait que « le réalisme est par essence l’art démocratique » et que sa peinture visait à introduire « la démocratie dans l’art ». Analyse des images De son vrai nom Tableau de figures humaines, historique d’un enterrement à Ornans, la toile de Courbet, de dimensions exceptionnelles, est une galerie de portraits qui compte pas moins de 46 personnages. Interprétation. Un enterrement à ornans. Gustave Courbet Un enterrement à Ornans. Gustave Courbet (1819-1877)Un enterrement à Ornans, dit aussi Tableau de figures humaines, historique d'un enterrement à OrnansEntre 1849 et 1850Huile sur toileH. 315 ; L. 668 cm© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski Un enterrement à Ornans A la fin de l'été 1849, Courbet s'attaque à son premier tableau monumental.

Gustave Courbet Un enterrement à Ornans

Il souhaite en faire son "exposé de principe" et exprime son ambition en intitulant l'oeuvre Tableau de figures humaines, historique d'un enterrement à Ornans. Il s'inspire des portraits collectifs des gardes civiques hollandais du XVIIe, tandis que la somptuosité des noirs rappelle l'art espagnol. Les variations des valeurs, dans les verts sombres et les gris sourds, sert une certaine austérité des tons, la facture épaisse et robuste donne densité et pesanteur aux êtres et aux éléments naturels. Un enterrement a ornans. Gustave Courbet. Cliché des Ateliers Nadar, 1861 (BNF)[1],[2]. signature Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du XIXe siècle.

Gustave Courbet

Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art. Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle. Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. . « J'ai étudié, en dehors de tout système et sans parti pris, l'art des anciens et l'art des modernes. En 1845, Courbet se cherche encore. Un enterrement a ornans2.