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PRESSE

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L’info TV court après les jeunes et … Vice News. Vice News dérange. Mais, une nouvelle fois, Vice News fait bouger les lignes de l’information. Entre répulsion, admiration et provocation. -- Répulsion d’abord : aucune des quatre grandes rédactions TV britanniques n’auraient diffusé tel quel le récent reportage vidéo choc de Vice News sur l’Etat Islamique proclamé, ont assuré vendredi à Edimbourg les patrons de l’info de BBC News, Sky News, Channel 4 News et ITV News. « Manque de contexte, de mise en perspective et de récusation », a résumé Mary Hockaday, patronne de la rédaction de BBC News. « Oui, ce reportage nous permet d’en savoir plus et de mieux comprendre +l’Etat islamique+. Mais en aucun cas nous ne l’aurions diffusé ainsi. -- Admiration ensuite : aucun autre journaliste d’un grand média n’est parvenu à ce jour à raconter l’Etat islamique de l’intérieur. . « Vous savez désormais ce qu’est cet Etat islamique, ce qui s’y passe (…). -- Provocation, enfin : « Notre audience a 20 ans en moyenne.

Pourtant les jeunes désertent les JT. Journaux : 3 conseils de l’iTunes de la presse. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Directions Stratégie et Prospective « Les jeunes ne veulent pas payer pour de l’info. Mais il y a 10 ans, on disait pareil pour la musique ! », a rappelé Marten Blankesteijn, co-fondateur de Blendle, invité cette semaine par le CFJ pour sa leçon inaugurale. Aujourd’hui, les jeunes paient $ 10 par mois pour Spotify alors qu’on trouve de la musique gratuite sur YouTube.

Blendle, c’est la start-up news de la rentrée en Europe. 1. L’idée de Blendle c’est de mettre à disponibilité des lecteurs des articles de journaux et magasines, payables à la pièce entre 10 et 80 centimes d’euros, avec un crédit de 2,50 € en cadeau à l’inscription. . « Les gens achètent des pulls sur internet parce qu'ils savent qu'ils peuvent le retourner si ça ne va pas. Résultat : 125.000 utilisateurs (pour 16 millions d’habitants aux Pays-Bas) en 5 mois, dont 2/3 ont entre 20 et 35 ans, qui dépensent en moyenne 50 centimes par jour !

« Il n’est pas trop tard ! 2. 3. Milan Presse lance 1 jour1 actu en version transmédia payante. Crise de croissance dans la presse jeunesse. Les enfants et les adolescents ne pourront plus lire Les Clés de l'actualité, Les Clés de l'actualité junior ou Lolie tests. Le groupe toulousain Milan Presse, l'un des principaux concurrents de Bayard, arrêtera également à la fin de l'été le titre Zaza Mimosa. Ces décisions interviennent alors que le groupe est en pleine restructuration, dans un climat de tension sociale puisque 45 suppressions de postes (sur un effectif de 362) sont programmées, dont le licenciement de 18 pigistes. Milan Presse a annoncé 4 millions d'euros de pertes pour 2008. Raison invoquée : le patron de Milan, Stéphane Leblanc, doit faire face à une offre beaucoup trop diversifiée (plus de 20 titres) dans un marché dont la dynamique n'est plus à l'absorption de nouveaux titres. Une offre ciblée moins attirante pour la publicité Doit-on s'attendre à d'autres disparitions sur le marché de la presse jeunesse ?

Longtemps considérée comme florissante, cette famille de presse semble marquer le pas. Les-cles-de-la-presse_magazine_1303_32. Avec M Campus, Le Monde lorgne sur les 18-25 ans. Le Monde, qui vient de lancer une offre d'abonnement à 1€ pour les 18-25 ans qui a pour l'heure recueilli plus de 3 200 inscriptions, lancera mi-2014 en partenariat avec digiSchool une nouvelle chaine sur son site : M Campus. Celle-ci abordera les thèmes de l'orientation, les examens, l'accès à l’emploi ou la vie étudiante, et sera animée par le pôle Éducation du Monde, dirigé par Maryline Baumard. Cette initiative éditoriale sera renforcée par la mise en place de nouveaux dispositifs de communication dédiés. Ainsi, selon Cyril Gardere, directeur délégué de M publicité, « les marques annonceurs bénéficieront d’une clé d’entrée unique pour organiser leur communication au sein de l’écosystème de contenus et de services thématiques formé par l’alliance du Monde.fr, des sites de digiSchool et de leurs applications.

«Mon Quotidien», journal pour les 10-12 ans, est épargné par la crise de la presse. Mon Quotidien, journal d'actualité pour les 10-12 ans, sort jeudi son 5.000e numéro dans un contexte chahuté pour la presse écrite où ce titre semble tirer son épingle du jeu, grâce à son rôle pédagogique et à son modèle sur abonnement.

Le Petit Quotidien, Mon quotidien et L'Actu, les trois seuls quotidiens français destinés aux enfants et aux adolescents, comptabilisent à eux trois 150.000 abonnés, qui les lisent du lundi au samedi. «C'est le succès des fiches Les incollables qui a donné l'argent pour lancer en 1995 un nouveau projet: un quotidien pour enfants. Dès le départ, le concept était de faire lire les enfants 10 minutes par jour», explique à l'AFP François Dufour, rédacteur en chef et cofondateur de ces titres. «Depuis 5 ou 6 ans, la diffusion est stable ou en baisse de 1 ou 2% par an.

Du coup, on s'est un peu diversifié en lançant des hors-série, vendus uniquement en kiosque, et un supplément payant hebdomadaire en anglais qui s'appelle My weekly. "Mon Quotidien", c'est le papier d'abord. Qui a dit que les jeunes ne lisaient plus de journal papier ? Mon Quotidien, édité par Play Bac Presse pour les 10-13 ans et diffusé à 150 000 exemplaires six jours par semaine, apporte la preuve du contraire. Pourtant, Play Bac (52 personnes, dont 40 journalistes, 18 millions d'euros de chiffre d'affaires) a bien lancé une version iPad et un site Internet pour ce journal dont le premier numéro a vu le jour il y a vingt ans.

Mais "seulement 1 % de nos 150 000 abonnés nous lisent sur nos applications numériques, s'étonne François Dufour, le rédacteur en chef et cofondateur du titre. Mieux, les enfants, que nous interrogeons régulièrement, nous confirment leur attachement au papier. Les arguments avancés par les jeunes interrogés ? "Ces résultats m'ont d'autant plus étonné que je suis moi-même un accro à l'iPad et que je n'achète plus un journal papier depuis trois ans, s'amuse M.

Pour autant, les lecteurs de Mon Quotidien sont des utilisateurs de supports numériques. Biblio_journaux. «Je pose des questions simples et bêtes à des gens très intelligents» Il vient, enfin, d’avoir 30 ans, mais n’en reste pas moins un des petits prodiges de la presse américaine : ultraproductif, malin et bien informé. Ezra Klein est le rédacteur en chef de Vox, après avoir animé le plus riche des blogs du Washington Post, le Wonkblog, qui dissèque la politique américaine.

Que voulez-vous faire de Vox ? Nous voulons construire un grand site d’info de l’ère numérique. Nous cherchons une façon de faire du journalisme qui exploite mieux les caractéristiques de l’Internet. Nous voulons non seulement donner les infos mais aussi les expliquer. Pour nous, l’explication est encore plus importante que le fait d’être les premiers à donner une information.

Que pouvez-vous faire à Vox qui n’était pas possible au Washington Post ? Je ne veux pas dire du mal du Washington Post, mais je peux vous donner un exemple de ce que nous voulons faire ici. C’est ce qu’on appelle le «journalisme explicatif» ? Combien d’articles vos journalistes doivent-ils produire par jour ?