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Fonds documentaire. Dans son roman Royaume magique à vendre, Terry Brooks nous fait part des griefs d'un dragon sur la manière dont les humains considèrent sa race et la décrivent dans la littérature. « – Vous savez, j'ignorais que les dragons parlaient. Strabo fit onduler son long corps de serpent pour appuyer son dos sur une série de petites mares de feu. Les flammes léchaient presque sa peau écailleuse. – Oh non, encore un... soupira-t-il. – Un quoi ? Demanda Ben. – Un de ces humains qui croient que les dragons sont des bêtes illettrées et stupides qui passent leur temps à harceler de pauvres paysans travailleurs jusqu'à ce qu'un héros vienne les pourfendre. Vous n'êtes pas de ceux-là, hein ?

– Euh... je crois que si. Qu'en est-il en réalité ? Les premiers cartographes européens avertissaient les voyageurs des dangers de l'inconnu par ces mots « here are dragons », « ici, on trouve des dragons ». Mais en rester là serait oublier ce que nous disions précédemment de l'origine du mot dragon. Le dragon, bête nocturne dans la littérature orale  1Motif de prédilection du conte populaire européen, le combat contre le dragon appelle celui des premiers hommes contre les bêtes sauvages et la nature hostile. Il symbolise aussi le combat contre le mal du dehors et le mal intérieur, celui de la volonté contre l’instinct, de la conscience contre l’inconscient, de la forme contre le chaos. 2En s’intériorisant, l’image du dragon a pâli. Oublions un moment sa signification morale et reportons-nous aux temps où les habitants de la Cornouaille et d’ailleurs suppliaient le Seigneur de les protéger des fantômes, des goules et des bêtes à longues pattes qui bondissent dans le noir : From ghoulies and ghosties and long-leggety beastiesAnd things that go bump in the night,Good Lord, deliver us !

3En ces temps-là le Stollenwurm des Alpes suisses déplaçait son corps pesant sur ses pattes atrophiées, la Schießschange luxembourgeoise traversait les forêts comme une flèche, et l’on voyait briller dans le ciel nocturne la Vouivre franc-comtoise. 2 . Larousse. DRAGON : animal fabuleux représenté généralement avec des griffes de lion, des ailes d'aigle, et la queue d'un serpent. [suit une liste d'exemples d'emplois du terme, puis les expressions figurées : "a. surveillant incommode et vigilant ; b. puissant préservatif (sous entendu contre le mal) ; c. personne rigide, intraitable sur quelque point ; d. personne terrible, turbulente, acariâtre.

Le mot est aussi employé comme adj. Il répertorie ensuite les divers domaines dans lesquels le mot est employé et fournit, enfin, une liste d'épithètes: « ailé, tortueux, sifflant, fier, superbe, venimeux, menaçant, irrité, furieux, impétueux, indomptable, horrible, terrible, épouvantable, effroyable, affreux, immense, monstrueux. - Surveillant. Incommode, importun, jaloux, vigilant, attentif, incorruptible, furieux, indomptable. "] ENCYCLOP. *C'est ce qui arrive à Siegfried, conseillé par la Walkyrie, lorsqu'il tue le dragon, gardien du trésor des "Nibelungen". Institution de la culture - Dragons - Entre sciences et fictions. Présentation : Jean-Marie Privat On se souvient de la légende grecque et de son étrange beauté. Un puissant dragon gardait la Source d’Arès et tua sauvagement les compagnons de Cadmos qui venaient chercher un peu d’eau pure pour un sacrifice rituel. Notre héros mythique jure de venger ses amis fidèles et tue le dragon en un combat furieux.

La déesse Athéna lui ordonne alors de tracer un sillon et d’enfouir dans la terre les dents du dragon. Alors, prodige incroyable, « la glèbe commence à se mouvoir(...) et il pousse une moisson de soldats armés de boucliers ». Thèbes était née, debout (Ovide, 1979, 73). Ce récit de fondation de la Cité nous dit un secret : les hommes sont en fait des ‘draghoms’... Ces humains nés de dragons ont leur double dans l’existence de dragons anthropomorphes : « Le Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie qui portait sur le corps d’un reptile les épaules et la tête d’un beau jeune homme.

Le même F. L. DUMONT, Louis, 1951, La Tarasque, Paris, Gallimard. Dossiers. Bilbo le hobbit, de J.R.R. Tolkien ais qu'est ce qu'un dragon au juste ? Il crache du feu soit. Il grogne souvent. Mais il peut parler jusqu'à 100 langues lorsqu'il est intelligent... Il peut avoir entre une et mille têtes, entre 0 et 6 pattes et mesurer entre 6 et 60 mètres. Son haleine est brûlante et putride.

Créature hybride, il ressemble à un reptile auquel s'ajoutent des parties d'autres animaux ; au choix des ailes de chauve-souris, une tête de chameau, des griffes de lion... Mystérieux, terrifiant, aujourd'hui on est presque sûr qu'il n'existe pas, mais jusqu'à récemment, il a hanté les esprits et véhiculé toutes sortes de réactions : peur ou vénération. Par conséquent, sur terre, dans les airs et les océans, les dragons sont partout et depuis longtemps. Les hommes leur ont prêté des pouvoirs divins et les ont célébrés pour attirer leurs bonnes grâces.

Ainsi en est-il de ce petit tour du monde. Alors mythe ou réalité, le mystère reste entier... Dinosaures contre dragons. Bibliographie_monstres. À travers les livres. Bernard Ribémont, Carine Vilcot, Caractères et métamorphoses du dragon des origines. Du méchant au gentil. Paris, Champion, « Essais sur le Moyen Âge », 31, 2004, 252 p. Cet ouvrage vise des objectifs modestes : non pas tracer une histoire minutieuse des expressions culturelles du dragon, mais regarder, à travers la fenêtre ouverte par le Moyen Âge, la perspective occidentale sur ses avatars dans le conte populaire et dans la littérature de jeunesse contemporaine.

L’époque médiévale, en effet, offre l’intérêt de mêler remaniements chrétiens de la matière antique, influences de la pensée arabe et imaginaire des lettres romanes naissantes, faisant ainsi éclore une figure du dragon, riche et originale, qui pèsera sur les siècles à venir. La première Partie s’ouvre sur un rappel de l’ambiguïté du « Dragon des origines », ses liens avec la terre et avec les premiers dieux (motif du « dragon gardien »). Vient l’observation des dragons serpentant dans la littérature médiévale. 2012, sur les ailes du Dragon - Linternaute.com Livres. Le 23 janvier 2012 nous entrons dans l’année du Dragon selon le calendrier Chinois. S’il est un animal fascinant entre mille, c’est bien le Dragon. Et la littérature jeunesse est bien là pour en attester. Monstre terrible ou allié précieux, le Dragon reste fascinant.

Est-il le légendaire cousin des dinosaures volants, gigantesques volatiles aux ongles crochus, à la peau d’écailles et aux dents acérées, dominant le ciel et menaçant de leurs appétits voraces les herbivores dociles ? Carnassiers intraitables, majestueux êtres volants cracheurs de feu…. D’où viennent les innombrables croyances qui les entourent ? En gros balourd, ne sachant pas voler ou cracher du feu, en monstre dédaigné et pourchassé, à tête de chien (comme dans Nerver Ending Story)… Ses représentations sont d’une infinie variété.Mais surtout surtout … Comment ne pas aimer le Dragon, puissant, intelligent, sage ; qui fait équipe avec le valeureux dragonnier ?

Un autre voyage possible au pays des Dragons :