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Théorie éco

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Un géant intellectuel nous quitte : James Buchanan. LE CERCLE.

Un géant intellectuel nous quitte : James Buchanan

L’économiste américain James M. Buchanan, lauréat du prix Nobel d’économie en 1986, est décédé aujourd’hui à 93 ans. Une occasion de revenir sur son immense apport. L’économiste américain James M. Buchanan, lauréat du prix Nobel d’économie en 1986, est décédé aujourd’hui à 93 ans. En collaboration avec son compatriote Gordon Tullock, Buchanan a co-initié la sous-discipline de l’économie des choix publics (ou analyse économique de la démocratie) avec le livre de 1962 The Calculus of Consent (« Le calcul du consentement ») et ensuite en lançant la revue scientifique Public Choice. Dans son célèbre What Should Economists Do ? Ses dernières œuvres sont une lecture indispensable de la théorie de l’évolution économique d’Adam Smith fondée sur l’idée que la division du travail est limitée par l’étendue du marché. Critique de l’économie keynésienne et des dépenses publiques incontrôlées, James M. Croissance: la leçon d'humilité de Dennis Meadows à l'égard des Cassandre incompris.

Temps de lecture: 6 min De loin, on dirait le plan du métro.

Croissance: la leçon d'humilité de Dennis Meadows à l'égard des Cassandre incompris

Mais non, le dessin imprimé sur le petit sac de toile que brandit Dennis Meadows est une série de courbes. Plein de courbes: la production, la population, les ressources naturelles, l'espérance de vie, j'en passe et des meilleures. Mais elles ont une particularité: toutes ou presque s'arrêtent de grimper à peu près en même temps, pour commencer ensuite une inexorable descente. A brief history of macro: How we got here. Quel macroéconomiste êtes-vous ? Paride Broggi: La philosophie sociale de Keynes a-t-elle disparu? "Les défauts majeurs de la société économique dans laquelle nous vivons sont son incapacité à procurer le plein emploi et la répartition arbitraire et inéquitable des richesses et des revenus".

Paride Broggi: La philosophie sociale de Keynes a-t-elle disparu?

Ainsi écrivait John Maynard Keynes dans le chapitre de la Théorie générale consacré à la "philosophie sociale". L'ouvrage le plus célèbre de l'économiste britannique a été publié il y a plus de 70 ans -en 1936 plus précisément, peu après la grande dépression américaine de 1929- mais ses mots n'ont guère perdu d'actualité, en considérant qu'aujourd'hui le chômage et l'iniquité sociale sont encore les problèmes les plus évoqués par les Français. Quel macroéconomiste êtes-vous ? (réponses) La première question était "la demande globale a-t-elle une importance ?

Quel macroéconomiste êtes-vous ? (réponses)

". La plupart des macroéconomistes répondent "oui" à cette question. Les seuls à répondre "non" (réponse F) appartiennent au courant dit de la "nouvelle économie classique", née dans les années 1970 sous l'influence de Robert Lucas. Il serait très exagéré de considérer que tous les auteurs appartenant à cette école nient tous et de façon absolue que la demande globale puisse avoir une importance.

En revanche, la pensée de cette école a deux caractéristiques fortes : 1- la demande globale ne peut avoir d'influence que si les agents économiques se trompent dans leurs anticipations d'inflation, et il est vain d'imaginer que la banque centrale ou le gouvernement puissent les tromper. 2- Dans toutes les crises économiques, les représentants de cette école cherchent systématiquement des causes du côté de l'offre, c'est à dire dans les fondamentaux de l'économie. Le site des sciences économiques et sociales: Ricardo, reviens ! ils sont restés keynésiens. L'ouvrage Depuis l’éclatement de la crise en 2007, il est de bon ton de brocarder les économistes et leur incapacité à avoir prévu les difficultés, ce qui laisse parfois le champ libre aux commentateurs pressés ou aux prophètes pessimistes.

Le site des sciences économiques et sociales: Ricardo, reviens ! ils sont restés keynésiens

Dans son ouvrage, Jean-Marc Daniel affirme que la prospérité économique est possible dans les années à venir, à condition de mettre en œuvre « une politique économique qui réponde, non aux problèmes d’hier, mais à ceux d’aujourd’hui (…) Et le résultat le plus utile de la science économique est que la voie du progrès, de l’innovation, de l’esprit d’entreprise suscité par la concurrence est toujours meilleure que celle du retour en arrière, du déclin et de la routine. C’est en faisant partager ce résultat que les économistes retrouveront leur crédit auprès de la population. Sans a priori dépassés et sans tentation démagogique. L'économie n'est pas une science. François Bourguignon revient sur les errements des économistes face à la crise et sur ce que l'on peut attendre, ou pas, de l'économie.

L'économie n'est pas une science

Juste avant la crise, la théorie économique dominante nous disait que les crises appartenaient à l'histoire et que les bulles financières étaient impossibles. Pourquoi les économistes ont-ils accepté d'apporter une validation intellectuelle à ces idées ? Ils ne se sont pas tous nécessairement rendu compte des implications de leur modèle théorique simple sous-jacent et de ses faiblesses. Une partie d'entre eux vivaient dans une sorte de bulle théorique, sans s'interroger sur toutes ses propriétés. La théorie leur disait que, sous certaines hypothèses qu'ils ne cherchaient pas à remettre en question, les marchés financiers étaient efficaces et devaient être libres d'agir à leur guise.