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Politique

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Présidentielle 2012 : le Web 2.0 est devenu une arme de séduction massive. A l'heure ou les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante dans la vie des internautes, les personnalités politiques se devaient de les investir pour cette campagne présidentielle. En France, mais aussi à l'étranger comme actuellement aux États-Unis, la guerre politique numérique fait rage. Partant de ce constat, le cabinet de conseil Lecko a effectué au cours de l'année 2012 un état des lieux des dispositifs de campagne web des 10 candidats à la présidentielle Française afin de dresser un bilan des différents outils utilisés ou mis au point par leurs équipes.

Les prétendants à la fonction de président l'ont bien compris, pour une campagne réussie, les moyens mis en oeuvre sur le net sont devenus primordiaux. Les Français passent en moyen 2h17 chaque jour sur la toile, considérée depuis quelques d'années comme le média le plus influent devant la TV, la radio, les magazines et les quotidiens. Aux États-Unis, Mitt Romney à la peine sur le web. Sur les r seaux sociaux, afficher ses opinions politiques reste tabou.

On se souviendra de cette campagne présidentielle comme de la première à s’être jouée autant sur le Web. 650.000 fans sur la page Facebook de Sarkozy, 156.000 pour François Hollande… Un beau bilan pour les stratégies numériques des candidats, qui auront été longuement analysées. Et du côté des citoyens? Comment ont-ils vécu la campagne, avec toute la panoplie d’outils à leur disposition (télévision, Web, tablette, mobile)? Pendant deux mois, Joëlle Menrath et Laurence Allard ont observé les meetings, les bureaux de votes, scruté Twitter et Facebook, en particulier les soirs du débat (500.000 tweets) et des émissions «Des paroles et des actes», lu les blogs et sites de presse et mené des entretiens avec une soixantaine de personnes, dont trente à la volée. Un panel plutôt réduit mais qui leur a permis d'aboutir, au terme de cette étude commandée par la Fédération française des télécoms, à quelques conclusions. Beaucoup de LOL, peu de débat Du double sens au coming-out Annabelle Laurent.

[ Législative 2012 ] Les députés ne feront pas campagne sur les réseaux sociaux. Evolution de la présence Web des députés en France entre juin 2011 et mai 2012 En juin 2011… Sur la base de chiffres enregistrés en juin 2011, Ideose avait publié sur son site Elus 2.0 la 1ère étude en France sur les députés et Internet . Cette étude détaillait la présence en ligne de tous les députés français (sites, réseaux sociaux…) ainsi que leur activité sur Internet (nombre d’abonnés à leurs comptes et nombre de messages publiés, de tweets envoyés, de vidéos envoyées…).

Les résultats de cette étude montraient clairement la très faible présence des députés sur les principaux réseaux sociaux : 307 députés (53%) n’avaient pas de profil Facebook et 458 députés (80%) n’avaient pas de page Facebook 451 députés (78%) n’avaient pas de compte Twitter 391 députés (68%) n’avaient pas de compte vidéo 1 année après… 292 députés (52%) n’ont pas de profil Facebook et 434 députés (77,50%) n’ont pas de page Facebook 415 députés (74%) n’ont pas de compte Twitter 371 députés (66%) n’ont pas de compte vidéo. Moi, François Hollande. Par Jean Véronis, linguiste (Jean Véronis Technologies) Tous les commentateurs ont relevé la tirade finale de François Hollande lors du débat qui l'opposait à Nicolas Sarkozy : Moi, président de la République... Répétée 15 fois. Une belle anaphore, figure chère à la plume de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, dont elle a été en quelque sorte la marque de fabrique en 2007 (voir étude ici et ici).

Au-delà de cet écho, dont on ne saura jamais s'il était un clin d'oeil ironique, l'affirmation du moi chez le candidat socialiste, présenté souvent comme consensuel et rassembleur, voire « mou », a pu surprendre. Je me suis livré à une analyse quantitative rapide sur l'usage des pronoms dans le débat par les deux protagonistes. Les résultats sont assez étonnants. L'usage de la première personne en complément (c'est-à-dire me) est également assez éloquent, puisque là, les fronts se renversent : Nicolas Sarkozy prend le dessus. » Législatives : c’est quoi une triangulaire.

L'année 2012 est une année électorale chargée. Après les deux tours de la présidentielle, les électeurs sont de nouveau appelés aux urnes ce dimanche et dimanche prochain (le 17 juin) pour les élections législatives. Les législatives ne fonctionnent pas comme l'élection présidentielle, car plus de deux candidats peuvent accéder au deuxième tour : c'est ce qu'on appelle les triangulaires (trois candidats) et quadrangulaires (quatre candidats). Les candidats habilités à se maintenir sont les deux arrivés en tête du premier tour, ainsi que tous les autres candidats qui ont obtenu au moins 12,5% des suffrages des inscrits (et non des votants) au premier tour.

Cette règle oblige la gauche et la droite à définir des stratégies politiques, voire des alliances, s'ils ne veulent pas voir leur candidat éliminé au second tour. En revanche, l'enjeu est crucial pour l’UMP et le FN (ou Rassemblement Bleu Marine (RBM)). Sandrine Cochard: What the...?? La couv' "Fr...