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Réseaux sociaux et forces de l'ordre

Facebook Twitter

La Police Nationale se lance sur les réseaux sociaux. La Police Nationale se modernise et débarque sur les réseaux sociaux, en se créant un profil sur les sites communautaires les plus populaires : Facebook, Twitter, Flickr et Dailymotion. Ainsi, sur le page officielle Facebook de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), il est possible de déposer une pré-plainte en ligne (pour les vols et dégradations) avant de faire valider sa plainte dans un commissariat, ou encore de trouver rapidement un commissariat en France (application Géo Police).

Les internautes peuvent également accéder via ce profil Facebook à la plate-forme Pharos, destinée permettant de transmettre en quelques clics à la police « des signalements de contenus ou de comportements illicites auxquels vous vous seriez retrouvés confrontés au cours de votre utilisation d’Internet ». Le profil Twitter de la Police Nationale, accessible depuis le 1er décembre dernier, fait office de canal de communication officiel et de lien avec l’actualité des forces de l’ordre. Forces de l'ordre : les réseaux sociaux pour plus de confiance et d'interaction avec les citoyens ? Les plateformes sociales présentent des avantages dans les activités de la police, notamment dans la collecte d'information et la communication avec les citoyens. Des départements virtuels se créeraient de plus en plus au sein des commissariats et des gendarmeries pour communiquer sur les réseaux.

Les médias sociaux doivent-ils être utilisés par les forces de l'ordre? En tout cas, toujours plus d'institutions se doteraient d'un département virtuel dédié. Pour les chercheurs et les experts de la police de dix pays européens faisant partie du projet COMPOSITE (COMparative Police Studies In The EU) qui ont publié un rapport sur l'adaptation technologique, la pertinence de leur utilisation dans le cadre de leurs activités ne fait pas l'ombre d'un doute. Leur attention serait plutôt focalisée sur la façon de s'y impliquer et de récolter les bénéfices. Les réseaux sociaux apportent une dimension plus humaine Le policier virtuel intègre les commissariats. La police se lance sur les réseaux sociaux. C’est une «petite révolution culturelle» pour la police, qui se lance sur les réseaux sociaux - Facebook, Twitter et Flickr - pour «chercher les internautes là où ils se trouvent» et leur permettre de signaler directement les délits dont ils auraient connaissance.

«Nous n’étions pas référencés jusqu’aujourd’hui sur internet, c’est anormal», a déclaré mardi le porte-parole de la Direction générale de la police nationale (DGPN), Pascal Garibian, devant une nuée d’écrans affichant ses nouveaux portails. «Nous faisons un peu notre petite révolution culturelle», a-t-il reconnu à l’occasion d’une conférence de presse, «afin d’aller chercher les internautes là où ils se trouvent» et «les toucher par l’intermédiaire de leurs contacts et de leurs centres d’intérêt sur les réseaux sociaux». Objectif visé, selon lui: «être visible», «installer la proximité et la sincérité». De nombreux fonctionnaires possèdent pourtant leur propre blog en dépit du devoir de réserve auxquels ils sont astreints.