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L’ouverture des données publiques, et après. Tous ceux qui, comme nous dans le cadre du programme Réutilisation des données publiques de la Fondation internet nouvelle génération, s’engagent en faveur de l’ouverture et de la réutilisation des données publiques, en espèrent des résultats féconds en termes de qualité de vie, de cohésion sociale, d’innovation et de croissance.

L’ouverture des données publiques, et après

Mais les choses pourraient se passer tout autrement. Nous devons commencer à penser aux conséquences de l’ouverture des données, pour nous assurer qu’elles soient majoritairement positives. Ceux qui militent en faveur de l’ouverture des données publiques (ou non, d’ailleurs) et de leur réutilisation par les citoyens, les chercheurs et les entrepreneurs, espèrent qu’il en sortira quelque chose de bon. Ils ont sans doute une idée différence de ce qu’est ce « quelque chose », et de ce que « bon » veut dire : je peux considérer qu’il est bon de créer de la valeur marchande à partir de données publiques gratuites, alors que d’autres ne le penseront pas. Bifurcations. La curation, nouvelle tarte à la crème du web? Open data : après data.gouv.fr, réformer la loi de 1978. Saluons donc cet effort du gouvernement et des administrations pour mettre en ligne des jeux de données ouvertes et réutilisables par les think-tanks notamment.

Open data : après data.gouv.fr, réformer la loi de 1978

Sur data.gouv.fr, on peut trouver aujourd’hui par exemple une donnée qu’on ne trouvait pas auparavant, celle du taux de réussite au bac par lycée public ou privé. Grâce à cela, nous pouvons aujourd’hui dire que le taux de réussite au bac dans les lycées privés est supérieur à celui des lycées publics : pour le bac S en 2010 : 86,63% dans le public et 92,73% dans le privé. Par ailleurs, pour la première fois un jaune budgétaire est publié, non pas en PDF non réutilisable, mais dans un format convertible en Excel et propice à la réutilisation, le CSV.