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Contexte

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Études de médecine en France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En France, les études de médecine se réalisent dans des Unités de formation et de recherche (UFR) de médecine, au sein d'universités. La formation, d'une durée minimale de 9 ans après le baccalauréat, s'achève par la soutenance d’une thèse d'exercice, donnant droit au diplôme d'État de docteur en médecine, et d'un mémoire, donnant droit à un diplôme d'études spécialisées (DES), voire dans certains cas à un diplôme d'études spécialisées complémentaire (DESC), portant la mention de la spécialité suivie. Elles constituent une formation théorique et pratique, davantage théorique au début, puis de plus en plus pratique à mesure de la progression. Au fur et à mesure du cursus, le futur médecin est habilité à réaliser de plus en plus d’actes.

En France, ces études comptent parmi les plus longues des études supérieures[1]. Familièrement, l’étudiant en médecine est appelé « carabin ». Historique[modifier | modifier le code] Les professions médicales mal réparties sur le territoire. 23 octobre 2012 - L’offre de santé reste inégale selon les territoires. On compte quatre médecins pour 1 000 habitants en Ile-de-France contre 2,6 en Picardie. Les professionnels de santé tels que les médecins ou les infirmiers sont concentrés dans le Sud de la France et en Ile-de-France. On compte quatre médecins pour 1 000 habitants en région parisienne, contre 2,6 en Picardie.

Cela signifie qu’un médecin picard doit suivre en moyenne 390 patients contre 250 pour un médecin exerçant en Ile-de-France. En revanche, paradoxalement, la région parisienne fait partie des régions les moins bien dotées en infirmiers. Le nombre de médecins constitue un indicateur essentiel mais insuffisant pour apprécier l’offre médicale. Il faudrait tenir compte du nombre d’heures de travail des praticiens et de leur répartition par spécialité. Pour tenter de mieux mesurer l’accessibilité, l’Insee a calculé un « indice d’accessibilité potentielle », calculé au niveau des communes. Comparaison internationale. Nombre record de médecins en France, mais toujours moins de généralistes. 281.087 en 2015. La France n’a jamais compté autant de médecins. Mais selon l’Atlas 2015 de la démographie médicale sorti mardi, le taux de généralistes a baissé de 10,3% par rapport à 2007.

Des tendances contradictoires que le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom), auteur de l’Atlas, explique entre autres par un désintérêt pour la profession de médecin généraliste. Mais si le nombre de médecins augmente en France, c’est parce que le Cnom compte dans ses effectifs les retraités. C’est cette catégorie qui a particulièrement augmenté. Ils sont 65.548 à s’être inscrits à l’Ordre en 2015. Presque 5.000 de plus par rapport à l’année dernière. Pour les seuls généralistes, la situation ne semble pas prête de s’améliorer. Cliquez sur la photo pour l’agrandir Le Conseil national de l’ordre des médecins a une explication simple à cette baisse du nombre de généralistes en France : les praticiens semblent plus attirés par des spécialités ou même d’autres professions.

Le nombre de médecins va diminuer en France. EXCLUSIF - D'après le rapport annuel du Conseil de l'ordre des médecins queLe Figaro s'est procuré, le nombre de praticiens en activité va baisser de 0,3% d'ici à 2025, aggravant la situation dans certains déserts médicaux. Une situation paradoxale. D'un côté, la France n'a jamais compté autant de médecins. Au 1er janvier 2015, le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) recense, dans son étude annuelle que Le Figaro s'est procurée, 281.087 praticiens, un chiffre en hausse de 1,7% sur un an. Mais d'un autre côté, «les territoires se vident de leurs médecins», alerte Jean-François Rault, responsable de la démographie médicale au Cnom. En cause?

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Réanimer le système de santé. La France se situe historiquement dans le peloton de tête des pays les plus performants en matière de santé avec une espérance de vie parmi les plus longues du monde (82,3 ans) et des soins accessibles financièrement pour les patients. Nous disposons également de vrais atouts dans le domaine de l’innovation médicale et des industries de santé, qui assurent encore aujourd’hui un rayonnement international. Notre système a su par ailleurs promouvoir un modèle basé sur un socle de valeurs solides : solidarité, liberté de choix, mixité entre secteurs public et privé, universalité… Et pourtant, malgré un surinvestissement qui représente chaque année 11% du PIB, de nombreux risques menacent sa pérennité et sa qualité : un déficit budgétaire persistant ;une qualité des soins hétérogène ;une offre de soins mal adaptée aux besoins ;une érosion de la recherche biomédicale.

Marisol Touraine : "Dans cinq ans, la donne aura changé dans les déserts médicaux" LE MONDE | | Propos recueillis par Propos recueillis par Laetitia Clavreul et Cécile Prieur Apporter une véritable réponse à la désertification médicale : c'est l'ambition de la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui devait présenter, jeudi 13 décembre, à Scorbé-Clairvaux (Vienne), un plan de lutte. Il prend la forme de douze engagements avec un effort particulier sur la formation des jeunes pour les inciter à s'installer dans les territoires isolés. Des mesures déjà esquissées par l'ancienne majorité mais dont la ministre affirme qu'elles n'étaient pas appliquées. Pourquoi avoir renoncé aux mesures de contrainte ?

Je n'ai pas le souvenir d'avoir jusqu'ici entendu une réelle volonté de régler le problème des déserts médicaux. C'est pour cette raison que l'idée de la coercition, c'est-à-dire le fait d'imposer au médecin le lieu de son installation, est apparue. Comment allez-vous procéder ? Tous les étudiants effectueront un stage en cabinet de médecine générale. Santé - Dépenses de santé. Sommaire Présentation En 2008, le montant de la dépense courante de santé (DCS) s'élève à 215 milliards d'euros, en progression de 3,9 % par rapport à 2007.

Il représente 11,0 % du produit intérieur brut (PIB) contre 10,9 % en 2007. Son évolution est fortement liée à celle de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), qui en représente les quatre cinquièmes. Parmi les autres composantes de la DCS, les soins aux personnes âgées en établissement, les dépenses de prévention et les indemnités journalières augmentent en 2008. La CSBM atteint 170,5 milliards d'euros en 2008, soit une consommation par habitant de 2 659 euros. En presque 50 ans, la part de la CSBM dans le PIB est passée de 3,4 % en 1960 à 8,7 % en 2008. La croissance de la CSBM en volume s'est ralentie en 2008. À l'inverse, la croissance des prix de certains soins s'est accélérée en 2008. Les dépenses de recherche médicale et pharmaceutique s'élèvent à 7,4 milliards d'euros en 2008, soit 116 euros par habitant. La démographie médicale en France, le risque des déserts médicaux. L'exemple de la Montagne ardéchoise. La question des inégalités d'accès aux soins est une préoccupation à la fois ancienne et grandissante.

En matière de soins, les besoins et les attentes des populations sont multiples et s'expriment différemment selon les temporalités, du quotidien au cycle de vie. Le contexte de vieillissement de la population française participe à accroître la demande en soins et notamment en soins de proximité, du fait de la détérioration de la santé et des contraintes de mobilité qui peuvent survenir avec l'âge. Ces évolutions démographiques associées à la médicalisation croissante de nos sociétés entraînent une pression accrue sur l'offre de soins. Or, cette offre est inégalement répartie. L'accès aux soins envisagé souvent sous l'angle social, doit l'être aussi sur le plan territorial. Il pose la question de l'état de notre démographie médicale, c'est-à-dire de la répartition dans l'espace des praticiens. La démographie médicale française : des disparités territoriales Notes A l'échelle régionale.

La désertification médicale - Zeblogsanté. La désertification médicale est une réalité qui n’est plus niée par personne. Certaines régions manquent cruellement de médecins alors que d’autres sont saturées ; certaines spécialités médicales sont désertées, alors que d’autres sont encombrées. Il existe donc des déséquilibres importants de répartition des médecins avec un nombre de médecins pourtant conséquent. On pourrait donc penser qu’il existe suffisamment de médecins. Mais cette vision un peu comptable ne tient pas compte du fait qu’un jeune médecin sur deux est une femme, qui va donc mener sa vie familiale en parallèle de sa vie professionnelle, que le secteur libéral ne fait plus recette auprès des jeunes médecins, et que certaines régions sont de véritables repoussoirs à toute installation.

Le fait de la désertification est donc avéré. Et depuis longtemps ! Témoin cette revue de presse sur RTL du 15 Avril 2001. Cette désertification est de deux types : Quelles solutions ? Les mesures coercitives La télémédecine. Décision Publique Santé | L'organisation des soins sur les territoires. Désertification médicale : comment inciter les étudiants en médecine à s'installer dans la Nièvre ? Pour lutter contre la désertification médicale, le Conseil départemental instaure un système de financement de bourses aux étudiants en médecine et aux médecins étrangers afin qu’ils s’installent dans la Nièvre. "Cherche médecin généraliste (ou spécialiste).

" L’annonce parue sur le Bon Coin en août dernier, postée par la commune de Fréhel, dans les Côtes-d’Armor, illustre la désertification médicale et les stratégies, parfois désespérées, des collectivités pour attirer des médecins. La désertification médicale, la Nièvre connaît bien. Faible densité médicale, âge moyen des médecins élevé, solde arrivée/départs déficitaire : tous les indicateurs témoignent, pour reprendre les mots du vice-président PS du Conseil départemental, Alain Lassus, d’un "état sanitaire alarmant", qui se traduit dans les faits par un taux de mortalité prématuré bien plus haut qu’au niveau national et des dépistages tardifs de cancers notamment.

Le Département, lui, veut aussi penser court terme. Valérie Mazerolle. Atlas 2014. Projet de loi de modernisation de notre système de santé. La France souffre d'une maladie chronique : la désertification médicale. Pourtant, il n'y a jamais eu autant de médecins dans notre pays : 198 365 médecins sont en exercice régulier en 2015, dont 44,7 % de médecins libéraux. Mais paradoxalement, ils n'ont jamais été aussi mal répartis sur le territoire : la formation de zones sous médicalisées dans lesquelles les patients éprouvent des difficultés à accéder aux soins dans des conditions de proximité et de délais satisfaisantes entraîne des effets cumulatifs au niveau local.

Les autres professionnels de santé disparaissent également, ce qui crée de véritables « déserts médicaux » dans les zones rurales, mais aussi dans certaines villes moyennes ou zones péri-urbaines. Ce constat n'est pas nouveau, mais l'aggravation du phénomène pose un problème majeur d'égalité des territoires et d'égalité entre les citoyens. 1. Les écarts de densitévarient de 1 à 4 entre les départements.

Source : CNOM (2015) 2. Désertification médicale, baisse du nombre de libéraux jusqu'en 2025... Les stigmates d'une politique d'étatisation de la médecine (que la réforme Touraine ne risque pas de soigner) Atlantico : Selon les prévisions de la Direction de la recherche du ministère des Affaires sociales, le nombre de médecins en 2025 devrait être de 7% inférieur à 1991. Dans quelle mesure les stratégies publiques en matière de santé sont-elles responsables ? Jean-Paul Hamon : Madame Bachelot avait déjà bien chargé la barque avec la loi HPST… Les énarques qui nous gouvernent pensent que la vertu et la qualité sont exclusivement à l'hôpital par dogmatisme.

On fait donc sortir l'hôpital de ses murs et on décourage les médecins de s'installer sur des territoires où l'on manque de médecins libéraux. On rémunère les médecins de façon scandaleusement basse et on ne leur permet pas de travailler dans les mêmes conditions que leurs collègues européens : ils travaillent avec 0,3 salarié chacun, alors que la moyenne européenne est de 2,4 salariés par médecin. La consultation est quasiment la plus basse d'Europe, il n'y a que Malte qui soit sur un niveau inférieur au nôtre. Intéressé par cet auteur ?