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Energie

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En Mauritanie, une plante nuisible devient source d’énergie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Transformer une nuisance en une ressource énergétique renouvelable : c’est le pari réussi de l’Institut supérieur d’enseignement technologique (ISET) de Rosso en Mauritanie, du parc national du Diawling, et du GRET, ONG française de développement, de valoriser en charbon le Typha, cette plante qui envahit le fleuve Sénégal.

En Mauritanie, une plante nuisible devient source d’énergie

Une innovation distinguée, mercredi 9 septembre, par le prix Convergences 2015 qui récompense les projets à fort impact social ou environnemental. Cela faisait près de quinze ans que les habitants de la région de Rosso subissaient les effets dévastateurs de cette plante invasive quand a germé, en 2010, l’idée de cette valorisation. Depuis la mise en service en 1986 du barrage anti-sel de Diama à 27 km de l’embouchure du fleuve Sénégal, le Typha a trouvé un terrain d’eau douce propice à sa prolifération.

Et ce tapis vert qui se développe depuis les rives et s’étale sur le fleuve, progresse d’année en année. L’arbre à vent : le remplaçant idéal des éoliennes ? Pour harmoniser technologie et nature, une start-up française NewWind R&D a mis au point un projet ambitieux pour produire de l’électricité verte.

L’arbre à vent : le remplaçant idéal des éoliennes ?

En effet, il s’agit d’un système plus esthétique et moins bruyant pour rénover les éoliennes jugées trop imposantes. Baptisée Arbre à vent, cette éolienne design de 11 mètres de haut est capable de produire de l’énergie grâce à ses feuilles considérées comme des mini-éoliennes. Formé par un tronc et des branches en acier solide et plusieurs feuilles vertes légères en plastique, il est équipé de la technologie Aeroleaf qui fonctionne avec une vitesse de vent de 2 mètres par seconde, en plus de recueillir les vents de toutes directions.

Accès à l'énergie

Energie fossile. Nucléaire. Biomasse. Jatropha. Une forme inattendue d’énergie carbone pourrait résoudre le problème des batteries. Les batteries, c’est pas terrible.

Une forme inattendue d’énergie carbone pourrait résoudre le problème des batteries

Si on les compare à d’autres méthodes de stockage de l’énergie, les piles ne sont pas d’une grande densité énergétique –une batterie ou une pile de 500g stocke bien moins d’énergie que son équivalent en essence. Cela ne serait pas très grave si l’énergie contenue dans une batterie était facile à recharger –si votre voiture électrique peut parcourir seulement quelques centaines de kilomètres avant d’être rechargée et que vous puissiez en refaire le plein en cinq minutes plutôt qu’en plusieurs heures, cela ne vous poserait pas tant de problème.

Les scientifiques travaillent depuis des décennies pour mettre au point la batterie parfaite –une batterie avec une grande densité énergétique ou, au moins, une batterie qui ne serait pas trop longue à charger. publicité Oubliez les batteries Une des approches possibles pour améliorer les batteries consiste, en fait, à oublier la batterie et à s’intéresser davantage aux condensateurs. Une découverte «accidentelle» Energie solaire : les professionnels prévoient une baisse des prix de 35 à 50 % d’ici 2020. Selon une étude menée par des chercheurs de l'Université de Queen's (Canada), les panneaux photovoltaïques arrivent à un « point de basculement » et devraient produire une énergie au même prix que celle issue des ressources fossiles « Le public est maintenu dans l’ignorance au sujet de la viabilité de l’énergie solaire photovoltaïque ».

Energie solaire : les professionnels prévoient une baisse des prix de 35 à 50 % d’ici 2020

C’est la conclusion limpide de l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Queen’s (Canada). Si le coût des énergies renouvelables demeure considéré dans de nombreux pays comme trop élevé par rapport à celui du nucléaire, le fait est que la plupart des enquêtes ne tiennent pas compte de la diminution de 70 % des coûts des panneaux solaires depuis 2009 sur le marché mondial. Leur étude fait écho à la tribune publiée par le Prix Nobel d’économie 2008 Paul Krugman dans le New York Times le 7 novembre dernier.

Résultat : la filière solaire se porte relativement bien au niveau mondial. Etat des énergies renouvelables en Europe. Données clés issues de L’Etat des énergies renouvelables en Europe 2012 Etat des énergies renouvelables en Europe 2012 disponible en libre téléchargement en cliquant ici (PDF, français/anglais, 240 pages, 15 Mo) : Part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’énergie finale : 13,4 % en 2011 (12,5 % en 2010) Part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’électricité : 20,6 % en 2011 (20 % en 2010) Volumes d’emplois associés aux filières énergétiques renouvelables : 1,19 million en 2011 (1,15 million en 2010) Chiffre d’affaires : 137 milliards d’euros en 2011 (132 milliards d’euros en 2010)

Etat des énergies renouvelables en Europe

27 mesures pour accélérer les économies d'énergie. L’accident de Fukushima et la hausse du prix de l’énergie ont conduit tous les pays à engager une réflexion sur leur modèle énergique.

27 mesures pour accélérer les économies d'énergie

L’Espagne a ainsi annoncé un nouveau plan d’actions mi 2011, l’Allemagne et le Japon réfléchissent aux moyens d’accroître leur performance énergétique. Avec ces nouvelles mesures, la France renforce son action engagée avec le Grenelle de l’environnement et les Investissements d’avenir. Au total, la politique nationale en faveur de l’efficacité énergétique doit permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %. Cela représente l’équivalent de la consommation annuelle de 16 millions d’habitants. "Les mesures retenues poursuivent un triple objectif : social, économique et écologique.